irculatoire du patient, le facteur VIII se lie au facteur von
Willebrand (vWF). Le complexe facteur VIII/ von Willebrand consiste de deux molécules (facteur VIII et facteur von Willebrand) dont les fonctions physiologiques sont différentes. Le
facteur VIII activé agit comme un co-facteur pour le facteur IX activé, accélérant ainsi la conversion du facteur X en facteur X activé, qui finit par convertir la prothrombine en thrombine. La thrombine convertit ensuite le fibrinogène en fibrine, ce qui aboutit à la formation d'un caillot.
L'hémophilie A acquise est un trouble rare de la coagulation dans lequel des patients possédant des gènes normaux du facteur VIII développent des auto-anticorps inhibiteurs dirigés contre ce facteur VIII. Ces auto-anticorps neutralisent le facteur VIII humain circulant, créant ainsi un déficit en facteur VIII disponible.
OBIZUR remplace temporairement le facteur VIII endogène inhibé nécessaire à une hémostase efficace.
Efficacité et sécurité clinique
La sécurité et l'efficacité d'OBIZUR dans le traitement d'épisodes hémorragiques graves chez des sujets atteints d'hémophilie acquise avec anticorps inhibiteurs auto-immuns contre le facteur VIII humain ont été étudiées lors d'une étude prospective, non randomisé et en ouvert sur 28 sujets (18 Caucasiens, 6 Noirs et 4 Asiatiques). L'essai incluait des sujets présentant une hémorragie mettant en jeu le pronostic vital et/ou une hémorragie d'un membre qui nécessitait une hospitalisation.
24 heures après la dose initiale, tous les premiers épisodes hémorragiques avaient répondu positivement au traitement, tel qu'évalué par l'investigateur principal. Par réponse positive, on entend un arrêt ou une diminution de l'hémorragie, avec amélioration clinique ou activité du facteur VIII supérieure à la cible pré-établie. Pendant le traitement avec OBIZUR, 29/29 (100%) des sujets ont obtenu des médicaments immunosuppresseurs.
Une réponse positive a été observée chez 95% des patients évalués (19/20) après 8 heures et chez 100% des patients (18/18) après 16 heures. Outre la réponse au traitement, la réussite totale du traitement a été déterminée par l'investigateur comme la possibilité d'arrêter ou de réduire la dose et/ou la fréquence d'administration d'OBIZUR. Au total, chez 86% des patients (24/28), il a été possible de contrôler (résolution) l'épisode hémorragique initial. Parmi les sujets traités par OBIZUR en traitement de première intention (c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu recours à d'autres agents antihémorragiques avant le premier traitement par OBIZUR), 94% (16/17) ont signalé la réussite éventuelle finale du traitement. Onze sujets ont reçu des |