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ZYVOXID 2 mg/ml Solution pour perfusion Boîte de 10 Poches d
2014-02-20 16:57:41 来源: 作者: 【 】 浏览:530次 评论:0

ZYVOXID : ses indications

Pneumonies nosocomiales
Pneumonies communautaires
ZYVOXID est indiqué dans le traitement des pneumonies nosocomiales et communautaires lorsqu'elles sont documentées ou suspectées à bactéries à Gram positif sensibles. Afin de déterminer si ZYVOXID est un traitement approprié, il convient de tenir compte des résultats de l'antibiogramme ou des données de prévalence de la résistance aux antibiotiques des bactéries à Gram positif (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Le linézolide n'est pas actif dans le traitement des infections dues à des germes à Gram négatif. Un traitement spécifique des germes à Gram négatif doit être initié de façon concomitante si un germe à Gram négatif est documenté ou suspecté.
Infections compliquées de la peau et des tissus mous (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
ZYVOXID est indiqué dans le traitement des infections compliquées de la peau et des tissus mous uniquement lorsque l'infection a été microbiologiquement documentée à bactérie à Gram positif sensible.
Le linézolide n'est pas actif dans le traitement des infections dues à des germes à Gram négatif. En cas d'infection bactérienne à Gram positif compliquée de la peau et des tissus mous associée à une infection à Gram négatif documentée ou suspectée, le linézolide ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Dans de telles circonstances, un traitement couvrant les germes à Gram négatif doit être initié de façon concomitante.
Un traitement par le linézolide devra être débuté uniquement en milieu hospitalier et après avis d'un spécialiste tel qu'un microbiobiologiste ou un infectiologue.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

ZYVOXID : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit

Pneumonie nosocomiale à Gram + Pneumonie communautaire à Gram +
Infection à Gram + compliquée de la peau et des tissus mous  
Classe thérapeutique Infectiologie - Parasitologie
Principes actifs Linézolide
Excipients Glucose,Sodium citrate (E331),Citrique acide (E330),Chlorhydrique acide (E507),Sodium hydroxyde (E524),Eau pour préparations injectables
Statut Médicament soumis à prescription médicale
Laboratoire Pfizer Holding France
 

ZYVOXID : sa posologie

ZYVOXID, solution pour perfusion, comprimés pelliculés ou granulés pour suspension buvable peuvent être utilisés en traitement initial.
Le traitement, après avoir été débuté par voie IV, peut être relayé par voie orale, lorsque cette dernière est cliniquement indiquée. Dans ce cas, aucun ajustement de dose n'est nécessaire, la biodisponibilité orale du linézolide étant voisine de 100 %.
Posologie et durée de traitement recommandées chez l'adulte
La durée du traitement dépend de l'agent pathogène, du site et de la sévérité de l'infection ainsi que de la réponse clinique du patient.
Les recommandations de durée du traitement données ci dessous sont celles utilisées lors des essais cliniques. Des traitements plus courts pourraient convenir pour certains types d'infections, mais ils n'ont pas encore été évalués dans le cadre d'essais cliniques.
La durée maximale du traitement est de 28 jours. La tolérance et l'efficacité du linézolide n'ont pas été établies pour une durée d'utilisation supérieure à 28 jours (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Il n'est pas nécessaire d'augmenter la posologie recommandée ou la durée de traitement pour les infections avec bactériémie.
Les doses recommandées, identiques pour la solution pour perfusion et les comprimés/granulés pour suspension buvable, sont les suivantes:
Infections Posologie Durée du traitement
Pneumonie nosocomiale 600 mg par voie intraveineuse deux fois par jour. 10-14 jours consécutifs
Pneumonie communautaire
Infections compliquées de la peau et des tissus mous 600 mg par voie intraveineuse deux fois par jour
Enfant
Les données de tolérance et d'efficacité sont insuffisantes chez l'enfant et l'adolescent (< 18 ans) pour pouvoir établir des recommandations posologiques (voir rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques). Par conséquent, dans l'attente de données complémentaires, l'utilisation du linézolide dans cette population n'est pas recommandée.
Sujet âgé
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Insuffisant rénal
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).
Patients ayant une insuffisance rénale sévère (CLCR< 30 ml/min) : aucun ajustement posologique n'est nécessaire. Les conséquences cliniques d'une exposition plus élevée (jusqu'à 10 fois) aux deux principaux métabolites du linézolide chez le patient présentant une insuffisance rénale sévère étant inconnues, le linézolide devra être utilisé avec précaution chez ces patients et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
L'élimination du linézolide après 3 heures d'hémodialyse étant d'environ 30 %, il devra être administré après dialyse chez les patients soumis à ce type de traitement. Les principaux métabolites de linézolide sont en partie éliminés lors de l'hémodialyse, mais leur concentration après dialyse reste néanmoins bien plus élevée que chez les patients ayant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère à modérée.
En conséquence, le linézolide devra être utilisé avec prudence chez les patients hémodialysés, et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
On ne dispose pas à ce jour de données concernant l'administration du linézolide chez les patients ayant une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) ou sous traitements alternatifs pour traiter l'insuffisance rénale (autre que l'hémodialyse).
Insuffisant hépatique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire. Cependant, les données cliniques sont limitées et il est recommandé d'utiliser le linézolide chez ces patients uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).
Mode d'administration
La dose recommandée de linézolide devra être administrée par voie intraveineuse deux fois par jour.
La solution pour perfusion devra être administrée sur une période de 30 à 120 minutes.

ZYVOXID : son aspect et forme


Solution isotonique, limpide, incolore à jaune.

ZYVOXID : comment ça marche

Groupe pharmaco-thérapeutique: Autres antibactériens
Code ATC : J 01 XX 08
Propriétés générales
Le linézolide est un antibiotique de synthèse appartenant à une nouvelle classe d'antibactériens: les oxazolidinones. Il est actif in vitro sur les bactéries aérobies à Gram positif et quelques germes anaérobies. Le linézolide inhibe de façon sélective la synthèse des protéines bactériennes grâce à un mécanisme d'action unique.
Plus précisément, il se fixe sur le ribosome bactérien (partie 23S de la sous-unité 50S) et empêche la formation du complexe d'initiation fonctionnel 70S qui est un élément essentiel du processus de réplication de l'ADN.
L'effet post-antibiotique in vitro du linézolide utilisé sur Staphylococcus aureus a été estimé à environ 2 heures. Mesuré sur des modèles animaux, l'effet post-antibiotique in vivo était respectivement de 3,6 et 3,9 heures pour Staphylococcus aureus etStreptococcus pneumoniae. Dans les études animales, le paramètre pharmacodynamique d'efficacité était la durée pendant laquelle la concentration plasmatique du linézolide était supérieure à la concentration minimale inhibitrice du germe causal.
Concentrations critiques:
Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) établies par le European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) pour les staphylocoques et les entérocoques sont :
Sensible ≤4 mg/l et Résistant > 4 mg/l.
Pour les streptocoques (incluant S. pneumoniae) les concentrations critiques sont:
Sensible ≤2 mg/l et Résistant > 4 mg/l.
Les concentrations critiques non liées à l'espèce sont :
Sensible ≤2 mg/l et Résistant > 4 mg/l.
Les concentrations critiques non liées à l'espèce bactérienne ont été déterminées principalement sur la base des données pharmacocinétiques/pharmacodynamiques et sont indépendantes de la distribution des CMI d'espèces spécifiques.
Elles ne sont à utiliser que pour les espèces n'ayant pas de concentration critique propre à l'espèce et ne doivent pas être utilisées vis à vis d'espèces pour lesquelles des critères d'interprétation restent encore à déterminer.
Sensibilité
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères.
Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.
Catégorie
Espèces sensibles
Aérobies à Gram positif:
Enterococcus faecalis
Enterococcus faecium*
Staphylococcus aureus*
Staphylocoques à coagulase négative
Streptococcus agalactiae*
Streptococcus pneumoniae*
Streptococcus pyogenes*
Streptocoques du groupe C
Streptocoques du groupe G
Anaérobies à Gram positif:
Clostridium perfringens
Peptostreptococcus anaerobius
Peptostreptococcus sp
Espèces résistantes
Haemophilus influenzae
Moraxella catarrhalis
Neisseria sp
Enterobacteriaceae
Pseudomonas sp
 
* Efficacité clinique démontrée pour les souches sensibles dans les indications approuvées.
Bien que le linézolide montre une certaine activité in vitro sur Legionella, Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae, les données sont insuffisantes pour démontrer son efficacité clinique.
Résistance
Résistance croisée
Le mécanisme d'action de linézolide est différent de celui des autres antibiotiques. Les études réalisées in vitro sur des souches cliniques (comprenant les staphylocoques résistants à la méticilline, les entérocoques résistants à la vancomycine et les streptocoques résistants à la pénicilline et à l'érythromycine) indiquent que le linézolide est généralement actif sur les micro-organismes résistants à une ou plusieurs classes d'antibiotiques.
Fréquence d'apparition de mutants résistants
La résistance au linézolide est associée à des mutations au niveau du 23S rRNA.
Comme documenté pour d'autres antibiotiques utilisés chez des patients atteints d'infections difficiles à traiter et/ou sur des périodes de traitement prolongées, l'émergence de souches de sensibilité diminuée a été observée avec le linézolide. Une résistance au linézolide a été rapportée chez les entérocoques, Staphylococcus aureus et les staphylocoques à coagulase négative.
Cette diminution de sensibilité au linézolide a généralement été associée à des durées de traitement prolongées et à la présence de matériel prothétique ou d'abcès non drainés. À l'hôpital, en cas de présence de souches résistantes aux antibiotiques, les mesures de contrôle des infections doivent être renforcées.
Informations issues des essais cliniques
Études menées dans la population pédiatrique :
Au cours d'une étude en ouvert, l'efficacité du linézolide (10 mg/kg toutes les 8 h) a été comparée à celle de la vancomycine (10-15 mg/kg toutes les 6-24 h) dans le traitement des infections dues à des agents pathogènes Gram positifs suspectés ou avérés résistants (y compris pneumonie nosocomiale, infections compliquées de la peau et des tissus mous, septicémies sur cathéter, septicémies d'origine inconnue et autres infections), chez des enfants jusqu'à 11 ans. Les taux de guérison clinique dans la population cliniquement évaluable ont été de 89,3 % (134/150) et de 84,5 % (60/71) pour le linézolide et la vancomycine, respectivement (IC à 95 % : -4,9; 14,6).

Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules

Les patients devront être avertis du risque de survenue de vertiges lors de l'administration du linézolide et il devra leur être conseillé de ne pas conduire de véhicules ni d'utiliser des machines en cas d'apparition de vertiges.

ZYVOXID : ses contre-indications

·Patients présentant une hypersensibilité au linézolide ou à l'un des excipients (voir rubrique Composition).
Le linézolide ne devra pas être utilisé chez les patients traités par les inhibiteurs de la monoamine oxydase A ou B (par exemple : phénelzine, isocarboxacide, sélégiline, moclobémide) ou ayant reçu l'un de ces produits dans les deux semaines précédentes.
A moins que les conditions ne permettent d'assurer une surveillance étroite et un suivi de la pression artérielle, le linézolide ne devra pas être administré aux patients souffrant des pathologies citées ci-dessous ou chez lesquels les médicaments mentionnés ci-dessous ont été prescrits de manière concomitante :
·patients ayant une hypertension non contrôlée, un phéochromocytome, un syndrome carcinoïde, une hyperthyroïdie, une dépression bipolaire, une schizophrénie dysthymique, un état confusionnel aigu,
·patients traités par l'un des médicaments suivants : inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) antidépresseurs tricycliques, agonistes des récepteurs 5HT1 sérotoninergiques (triptans), sympathomimétiques directs ou indirects (y compris les bronchodilatateurs adrénergiques, la pseudoéphédrine et la phénylpropanolamine), les vasopresseurs (par exemple : l'adrénaline, la noradrénaline), les médicaments dopaminergiques (par exemple : la dopamine, la dobutamine), la péthidine ou la buspirone.
Les données obtenues chez l'animal indiquent que le linézolide et ses métabolites peuvent être excrétés dans le lait maternel, en conséquence l'allaitement devra donc être interrompu avant et au cours du traitement par linézolide (voir rubrique Grossesse et allaitement).

ZYVOXID : ses précautions d'emploi

Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamine oxydase (IMAO), mais il n'a aucun effet antidépresseur aux doses auxquelles il est utilisé comme antibiotique. Les données d'interactions médicamenteuses et de tolérance sur le linézolide, lorsqu'il est administré à des patients souffrant de pathologies sous-jacentes et/ou prenant de façon concomitante des médicaments qui peuvent présenter un risque en cas d'inhibition de la monoamine oxydase, sont très limitées. Ainsi, le linézolide n'est pas recommandé dans ces conditions, sauf si une surveillance étroite et un monitoring de ces patients peuvent être assurés (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Les patients devront être informés de ne pas consommer de grandes quantités d'aliments riches en tyramine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Chaque ml de solution contient 45,7 mg (13,7 g/300 ml) de glucose. Ceci devra être pris en compte pour les patients diabétiques ou présentant d'autres conditions associant une intolérance au glucose. Chaque ml de solution contient également 0,13 mg (39 mg/300 ml) de sodium.
Des cas de myélosuppression (incluant anémie, leucopénie, pancytopénie et thrombocytopénie) ont été rapportés chez des patients recevant du linézolide.
Pour les cas dont l'issue est connue, les paramètres hématologiques affectés sont revenus à leur niveau initial après arrêt du linézolide.
Le risque de survenue de ces effets apparaît lié à la durée de traitement. La thrombocytopénie peut être plus fréquemment observée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère, que ceux-ci soient dialysés ou non.
Aussi, une surveillance étroite de la numération sanguine et des plaquettes est recommandée:
·chez les patients ayant des antécédents d'anémie, de granulocytopénie ou de thrombocytopénie;
·chez ceux traités de façon concomitante par des médicaments susceptibles de diminuer le taux d'hémoglobine, de perturber la numération sanguine ou d'affecter les lignées sanguines ou la fonction plaquettaire;
·chez ceux présentant une insuffisance rénale sévère;
·chez ceux dont le traitement se prolonge au-delà de 10 à 14 jours.
Le linézolide devra être administré chez ces patients uniquement lorsqu'une surveillance étroite du taux d'hémoglobine, de la numération sanguine, et du nombre de plaquettes est possible.
En cas de survenue d'une myélosuppression lors du traitement par le linézolide, le traitement devra être arrêté sauf si sa poursuite est considérée comme absolument nécessaire; auquel cas une surveillance intensive de la numération sanguine et une prise en charge appropriée devront être mises en place.
De plus, il est recommandé de surveiller une fois par semaine la numération sanguine complète (comprenant l'hémoglobinémie, le nombre de plaquettes et le nombre de leucocytes totaux et différenciés) chez les patients traités par linézolide, quelle que soit la numération initiale.
Au cours d'études compassionnelles, l'incidence des anémies graves a été plus élevée chez les patients ayant reçu du linézolide au-delà de la durée maximale recommandée de 28 jours. Une transfusion sanguine a été plus souvent nécessaire chez ces patients. Depuis la commercialisation, des cas d'anémie ayant nécessité une transfusion sanguine ont également été rapportés, en plus grand nombre chez les patients traités par du linézolide au-delà de 28 jours.
Des cas d'acidose lactique ont été rapportés chez des patients recevant du linézolide. Une prise en charge médicale immédiate devra être mise en place pour les patients traités par linézolide présentant des signes et symptômes d'acidose lactique, incluant des nausées ou des vomissements récurrents, des douleurs abdominales, un faible taux de bicarbonate ou une hyperventilation.
Un excès de mortalité a été observé dans le bras linézolide, par rapport au bras vancomycine/dicloxacilline/oxacilline, au cours d'une étude en ouvert chez des patients atteints de pathologies graves et présentant une septicémie sur cathéter [78/363 (21,5%) vs 58/363 (16,0 %)]. Le facteur principal pouvant expliquer le déséquilibre des taux de mortalité entre les deux bras était le statut de l'infection à Gram positif à l'état initial. En effet, les taux de mortalité étaient similaires chez les patients présentant une infection exclusivement à Gram positif (odds ratio 0,96; intervalle de confiance à 95 %: 0,58-1,59) mais ils étaient significativement plus élevés (p=0,0162) dans le bras linézolide chez les patients porteurs soit d'un autre pathogène soit sans aucun pathogène identifié à l'état initial (odds ratio 2,48; intervalle de confiance à 95 %: 1,38-4,46). Ce déséquilibre était plus important pendant le traitement et dans les 7 jours suivant l'arrêt. Dans le bras linézolide, un nombre plus élevé de patients a développé des infections à Gram négatif en cours d'étude et est décédé d'infections à germes Gram négatif et polymicrobiennes. C'est pourquoi, en cas d'infection bactérienne à Gram positif compliquée de la peau et des tissus mous associée à une infection à Gram négatif documentée ou suspectée, le linézolide ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique (voir rubrique Indications thérapeutiques). Dans de telles circonstances, un traitement couvrant les germes à Gram négatif doit être initié de façon concomitante.
Lors des essais cliniques contrôlés, les patients présentant un pied diabétique, des lésions de decubitus ou ischémiques, des brûlures sévères ou une gangrène n'ont pas été inclus. En conséquence, l'expérience de l'utilisation du linézolide dans le traitement de ces pathologies est limitée.
Le linézolide devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère, et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
En cas d'insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d'utiliser le linézolide uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
Des cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés avec pratiquement tous les antibiotiques y compris le linézolide. Il est donc important d'envisager ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée après administration d'antibiotiques. Dans les cas suspectés ou vérifiés de colites associées à l'antibiotique, l'arrêt du linézolide sera recommandé. Une prise en charge appropriée devra être instituée.
Des cas de diarrhée secondaire à la prise d'antibiotique ainsi que des colites post antibiotique, y compris des cas de colite pseudo-membraneuse et de diarrhée associée à Clostridium difficile, ont été rapportés en association avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris le linézolide; la gravité de ces affections pouvant aller d'une légère diarrhée à une d'évolution colite fatale. Il est donc important d'envisager ce diagnostic pour les patients présentant une diarrhée importante survenant pendant ou après l'utilisation du linézolide. Si une diarrhée ou une colite associée à l'antibiotique est suspectée ou confirmée, le traitement en cours par des agents antibactériens, linézolide inclus, doit être arrêté et des mesures thérapeutiques adéquates doivent être prises immédiatement. Les médicaments qui inhibent le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.
Les effets du linézolide sur la flore normale n'ont pas été évalués dans le cadre d'essais cliniques.
L'utilisation d'antibiotiques peut parfois entraîner la prolifération de micro-organismes non sensibles. A titre d'exemple, environ 3 % des patients traités par le linézolide à la posologie recommandée ont présenté une candidose liée au traitement durant les essais cliniques. Les mesures nécessaires devront donc être prises si une surinfection devait apparaître.
La tolérance et l'efficacité du linézolide n'ont pas été établies pour une durée d'utilisation supérieure à 28 jours.
Des cas de neuropathies périphériques et neuropathies optiques, évoluant parfois vers une perte de la vision, ont été rapportés avec le linézolide; ces cas ont essentiellement été observés chez des patients traités au delà de la durée maximale de traitement recommandée de 28 jours.
Tous les patients doivent être informés de la nécessité de signaler tout trouble visuel,  tels qu'une modification de l'acuité visuelle, une modification de la vision des couleurs, une vision trouble ou une anomalie du champ visuel.  En cas d'apparition de tels symptômes, il est recommandé de procéder rapidement à un examen et de diriger, si nécessaire, le patient vers un ophtalmologiste.Si un patient est traité par ZYVOXID au delà de la durée de traitement recommandée de 28 jours, sa fonction visuelle doit être régulièrement surveillée.
En cas d'apparition de neuropathie périphérique ou neuropathie optique, les risques encourus en poursuivant le traitement par ZYVOXID doivent être évalués au regard du bénéfice attendu.
Des cas de convulsion ont été rapportés chez des patients traités par ZYVOXID. Dans la plupart de ces cas, un antécédent de crise d'épilepsie ou des facteurs de risque de crise d'épilepsie ont été rapportés. Les patients doivent être avertis de la nécessité d'informer leur médecin en cas d'antécédent de crise d'épilepsie.
Des notifications spontanées de syndrome sérotoninergique associé à la co-administration de linézolide et d'agents sérotoninergiques, incluant les antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ont été rapportées. La co-administration de linézolide et d'agents sérotoninergiques est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications), sauf lorsque l'administration simultanée de linézolide et d'agents sérotoninergiques est indispensable. Dans ce cas, les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe et symptôme de syndrome sérotoninergique : trouble cognitif, hyperthermie, hyperréflexie et incoordination. En cas d'apparition de ces signes ou symptômes, le médecin doit envisager d'arrêter l'un des deux agents ou les deux; en cas d'arrêt de l'agent sérotoninergique, des symptômes de sevrage peuvent apparaitre.
Le linézolide réduit de façon réversible la fertilité et induit une morphologie anormale du sperme des rats mâles à des niveaux d'expositions similaires à ceux attendus chez l'homme; les effets possibles du linézolide sur le système de reproduction mâle humain ne sont pas connus (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

ZYVOXID : Ses interactions

Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamine oxydase (IMAO).
Les données d'interactions médicamenteuses et de tolérance sur le linézolide sont très limitées lorsqu'il est administré à des patients traités de façon concomitante par des médicaments pouvant présenter un risque en cas d'inhibition de la monoamine oxydase. L'utilisation du linézolide n'est donc pas recommandée dans ce cas, sauf si une surveillance étroite et un monitoring des patients sont possibles (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).
Chez les volontaires sains normotendus, le linézolide majore l'augmentation de la pression artérielle provoquée par l'administration de chlorhydrate de pseudoéphédrine et de chlorhydrate de phénylpropanolamine. L'administration de linézolide en association avec la pseudoéphédrine ou la phénylpropanolamine provoque une augmentation moyenne de la pression artérielle systolique de 30-40 mm Hg comparée à 11-15 mm Hg avec le linézolide seul, à 14-18 mm Hg avec la pseudoéphédrine seule ou la phénylpropanolamine seule et à 8-11 mm Hg avec un placebo. Aucune étude similaire n'a été conduite chez des sujets hypertendus. Il est recommandé d'adapter la dose des médicaments ayant une action vasopressive, y compris les agents dopaminergiques, afin d'obtenir l'effet souhaité, lorsqu'ils sont administrés de façon concomitante avec le linézolide.
L'interaction potentielle entre le linézolide et le dextrométhorphane a été étudiée chez des volontaires sains. Les sujets ont reçu du dextrométhorphane (deux doses de 20 mg administrées à 4 heures d'intervalle) avec ou sans linézolide. Aucune manifestation de syndrome sérotoninergique (confusion mentale, delirium, agitation, tremblements, rougissement, diaphorèse et hyperthermie) n'a été constatée chez les sujets sains recevant du linézolide et du dextrométhorphane.
Expérience post-marketing: un cas de syndrome sérotoninergique a été rapporté lors de l'association concomitante du linézolide avec le dextrométorphane disparaissant après arrêt des 2 médicaments.
Lors de l'utilisation en clinique du linézolide en association avec des agents sérotoninergiques, incluant les antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés. C'est pourquoi la co-administration de ces médicaments est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications) ; la prise en charge des patients pour lesquels un traitement associant le linézolide et des agents sérotoninergiques est indispensable est décrite à la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Aucune augmentation significative de la pression artérielle n'a été observée chez les sujets recevant à la fois du linézolide et moins de 100 mg de tyramine. Cela indique que seule l'ingestion d'une trop grande quantité d'aliments et de boisson dont la teneur en tyramine est élevée doit être évitée (fromages affinés, extraits de levures, boissons alcoolisées non distillées et soja fermenté telle que la sauce de soja).
Aucune métabolisation du linézolide par le système enzymatique du cytochrome P450 (CYP) n'a été mise en évidence, et les isoformes CYP humains (1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4) ne sont pas inhibés par le linézolide. De même, le linézolide n'entraîne pas d'induction des isoenzymes P450 chez le rat. Aucune interaction induite par le cytochrome CYP450 n'est donc attendue avec le linézolide.
L'effet de la rifampicine sur la pharmacocinétique du linézolide a été étudié chez seize volontaires sains de sexe masculin auxquels on a administré 600 mg de linézolide deux fois par jour pendant 2,5 jours avec et sans 600 mg de rifampicine une fois par jour pendant 8 jours.  La rifampicine a diminué la Cmax et l'ASC du linézolide en moyenne de 21 % [IC 90 %: 15 ; 27] et de 32 % [IC 90 % : 27; 37] respectivement. Le mécanisme et la traduction clinique de cette interaction sont inconnus.
Lors d'une administration concomitante de warfarine à l'état d'équilibre, on a constaté une réduction de 10 % de la valeur moyenne maximale de l'INR ainsi qu'une réduction de 5 % de l'aire sous la courbe de l'INR. Les données obtenues chez les patients qui ont été traités par la warfarine et le linézolide sont insuffisantes pour évaluer, si elle existe, la signification clinique.

ZYVOXID : Ses incompatibilités

Aucun additif ne doit être ajouté à la solution. Si le linézolide doit être administré en association avec d'autres médicaments, chacun des médicaments devra être administré selon ses propres modalités d'utilisation.
De même, si un même cathéter intraveineux doit être utilisé pour des perfusions successives de plusieurs médicaments, celui-ci doit être rincé, avant et après administration de linézolide, avec une solution pour perfusion compatible (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).
ZYVOXID 2 mg/ml, solution pour perfusion, est physiquement incompatible avec les composés suivants : amphotéricine B, chlorhydrate de chlorpromazine, diazépam, iséthionate de pentamidine, lactobionate d'érythromycine, phénytoine sodique et sulfaméthoxazole/ triméthoprime. De plus, elle est chimiquement incompatible avec le ceftriaxone sodique.

En cas de surdosage

Il n'existe pas d'antidote spécifique.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Cependant, les informations ci-dessous peuvent s'avérer utiles :
Un traitement symptomatique assurant une diurèse correcte est recommandé. Environ 30 % de la dose de linézolide est éliminée après 3 heures d'hémodialyse, mais les données sur l'élimination par dialyse péritonéale ou par hémo-perfusion font défaut. Les deux métabolites principaux du linézolide sont également éliminés en partie par hémodialyse.
Chez le rat, les signes de toxicité observés après administration de doses de linézolide égales à 3000 mg/kg/jour comprenaient une diminution de l'activité ainsi qu'une ataxie, tandis que chez le chien, après administration de doses de linézolide égales à 2000 mg/kg/jour, des vomissements et des tremblements ont été observés.

Grossesse - Allaitement

Les données sur l'utilisation du linézolide chez la femme enceinte sont insuffisantes.
Les études réalisées chez l'animal ont montré des effets toxiques sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Il existe un risque potentiel chez l'Homme.
Le linézolide ne doit pas être administré lors de la grossesse sauf si cela est absolument nécessaire, et seulement si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
Les données obtenues chez l'animal indiquent que le linézolide et ses métabolites peuvent être excrétés dans le lait maternel, en conséquence, l'allaitement devra être interrompu avant et au cours du traitement par linézolide.

ZYVOXID : ses effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente la liste des effets indésirables survenus à une fréquence ≥ 0,1 % au cours des études cliniques ayant inclus plus de 2000 patients adultes qui ont reçu un traitement par du linézolide selon la posologie recommandée pendant une durée maximale de 28 jours.
Environ 22 % de ces patients ont présenté des effets indésirables; les plus fréquemment rapportés étaient des céphalées (2,1 %), des diarrhées (4,2 %), des nausées (3,3 %) et des candidoses (particulièrement candidoses orales (0,8 %) et vaginales (1,1 %) – voir tableau ci-dessous).
Les effets indésirables imputables au médicament les plus fréquemment rapportés, et qui ont conduit à l'arrêt du traitement étaient: céphalées, diarrhées, nausées et vomissements. Environ 3 % des patients ont arrêté leur traitement en raison d'un effet indésirable imputable au traitement.
Les effets indésirables supplémentaires rapportés depuis la mise sur le marché sont inclus dans le tableau avec la fréquence "indéterminée", puisque la fréquence réelle ne peut être estimée sur la base des données disponibles.




Très fréquent (1/10); fréquent (1/100 à < 1/10); peu fréquent (1/1000 à < 1/100); rare (1/10000 à < 1/1000); très rare (< 1/10 000); indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Fréquents : Candidose, candidose orale, candidose vaginale, infections fongiques
Peu fréquents : Vaginite
Indéterminé: Colite post antibiotiques*, colite pseudomembraneuse
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquents: Leucopénie*, neutropénie, thrombocytopénie*, éosinophilie
Indéterminé: Myelosuppression*, pancytopénie*, anémie*.
Affections du système immunitaire
Indéterminé: Anaphylaxie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Indéterminé: Acidose lactique*.
Affections psychiatriques
Peu fréquent: Insomnie
Affections du système nerveux
Fréquents: Céphalée, altération du goût (goût métallique)
Peu fréquents: Vertige, hypoesthésie, paresthésie
Indéterminé: Syndrome sérotoninergique**, convulsions*, neuropathie périphérique*.
Affections oculaires
Peu fréquent: Vision trouble*.
Indéterminé: Neuropathie optique*.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent: acouphènes
Affections vasculaires
Peu fréquents : Hypertension, phlébite/thrombophlébite
Affections gastro-intestinales
Fréquents : Diarrhées, nausées, vomissements
Peu fréquents : Pancréatite, gastrite, douleur abdominale localisée ou généralisée, constipation, sécheresse buccale, dyspepsie, glossite, selles molles, stomatite, décoloration de la langue
Indéterminé: Décoloration superficielle des dents.
Affections hépatobiliaires
Fréquents : Résultats anormaux des tests de la fonction hépatique, augmentation des ASAT, ALAT ou phosphatase alcaline.
Peu fréquent: Augmentation de la bilirubine totale.
Affections de la peau et du tissus sous-cutané
Peu fréquents : Urticaire, dermatite, diaphorèse, prurit, rash.
Indéterminé: Lésions cutanées bulleuses telles que celles décrites comme étant un syndrome de Stevens-Johnson, angio-oedème, alopécie.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent: Augmentation de l'urée.
Peu fréquent: Polyurie, augmentation de la créatinine.
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquents : Troubles vulvo-vaginaux
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquents : Frissons, fatigue, fièvre, douleur au point d'injection, soif accrue, douleur locale
Investigations
Constantes chimiques :
Fréquents : Augmentation de: LDH, créatine-kinase, lipase, amylase ou glycémie à jeun. Diminution de la protéinémie (protéines totales), de l'albuminémie, du sodium ou du calcium total.
Augmentation ou diminution du potassium ou des bicarbonates.
Peu fréquents : Augmentation du sodium ou du calcium. Diminution de la glycémie à jeun.
Augmentation ou diminution des chlorures.
Constantes hématologiques :
Fréquents : Augmentation des neutrophiles ou des éosinophiles
Réduction de l'hémoglobine, hématocrite ou du nombre d'hématies.
Augmentation ou diminution du nombre des plaquettes ou des leucocytes.
Peu fréquents : Augmentation du nombre des réticulocytes
Diminution des neutrophiles.
* voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi
** voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
† Voir ci-dessous
Les effets indésirables suivants ont été considérés comme graves dans des cas isolés : douleur abdominale localisée, accidents ischémiques transitoires, hypertension, pancréatite et insuffisance rénale.
Lors des essais cliniques, un seul cas d'arythmie (tachycardie) imputable au traitement a été observé.
Au cours des essais cliniques contrôlés où le linézolide a été administré jusqu'à 28 jours, moins de 0,1 % de cas d'anémie ont été rapportés.
Au cours d'un programme d'usage compassionnel ayant inclus des patients souffrant d'infections menaçant le pronostic vital et présentant des co-morbidités sous-jacentes, le pourcentage de patients ayant développé une anémie a été de 2,5 % (33/1326) chez  ceux ayant reçu du linézolide sur une période ne dépassant pas 28 jours et de 12,3 % (53/430) chez ceux traités au-delà.
Parmi ces anémies, le pourcentage de cas d'anémie grave liée au traitement et ayant nécessité une transfusion sanguine a été de 9 % (3/33) chez les patients traités jusqu'à 28 jours et de 15 % (8/53) chez ceux traités au-delà de 28 jours.
Les données de sécurité issues des essais cliniques portant sur plus de 500 enfants (jusqu'à l'âge de 17 ans) n'indiquent pas que le profil de sécurité du linézolide soit différent entre les enfants et les patients adultes. 
以下是“全球医药”详细资料
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