'échantillons de tumeur obtenus lors de la première résection de cancer colorectal. Cent quatre-vingt-quatre patients des 427 (92 %) évaluables pour le statut KRAS présentaient des mutations. Au cours d'une analyse d'ajustement des biais potentiels à partir d'évaluations non programmées, le risque relatif de la SSP a été de 0,49 (IC 95 % : 0,37 ; 0,65) en faveur du panitumumab dans le groupe KRAS non muté et de 1,070 (IC 95 % : 0,77 ; 1,48) dans le groupe KRAS muté. La différence de SSP médiane dans le groupe KRAS non muté a été de 8 semaines. Le taux de survie sans progression à la première visite programmée (semaine 8) dans le groupe KRAS non muté a été de 59,7 % pour le bras Vectibix plus SP et de 21,0 % pour le bras SP seul, soit une différence de 38,7 % [IC 95 % : 27,4 ; 50,0]. La différence de SSP médiane dans le groupe KRAS muté a été de 0 semaines. Le taux de survie sans progression à la première visite programmée (semaine 8) dans le groupe KRAS muté a été de 21,4 % dans le bras Vectibix plus SP et de 28,0 % dans le bras SP seuls, soit une différence de -6,6 % [IC 95 % : -19,0 ; 5,9]. Aucune différence de la survie globale n'a été observée entre les deux groupes. Dans le groupe KRAS non muté, le taux de réponse a été de 17 % dans le bras panitumumab et de 0 % dans le bras SP. Dans le groupe KRAS muté, aucune réponse n'a été observée dans aucun des deux bras de traitement. Les taux de stabilisation de la maladie du groupe KRAS non muté ont été de 34 % dans le bras panitumumab et de 12 % dans le bras SP. Les taux de stabilisation de la maladie du groupe KRAS muté ont été de 12 % dans le bras panitumumab et de 8 % dans le bras SP. Le taux de réponse (selon l'évaluation de l'investigateur) des patients qui, après progression dans le bras SP seuls, étaient passés au panitumumab a été de 22 % (IC 95 % : 14,0 ; 31,9) dans le groupe KRAS non muté et de 0 % (IC 95 % : 0,0 ; 4,3) dans le groupe muté.
Etude PACCE : dans cette étude randomisée, contrôlée, en ouvert, une chimiothérapie (oxaliplatine ou irinotécan) et du bevacizumab ont été administrés avec ou sans panitumumab, en traitement de première ligne des patients atteints de cancer colorectal métastatique (n = 1053 [n = 823 dans la cohorte oxaliplatine, n = 230 dans la cohorte irinotecan]). Le traitement par panitumumab a été interrompu en raison d'une réduction significative de la survie sans progression chez les patients du bras panitumumab, observée à l'occasion d'une analyse intermédiaire. L'objectif principal de l'étude était la comparaison de la SSP dans la cohorte oxaliplatine. Lors de l'analyse finale, le risque relatif de SSP était de 1,27 (IC 95%: 1,06 ; 1,52). La médiane de SSP était de 10,0 (IC 95%: 8,9 ; 11,0) et 11,4 (IC 95%: 10,5 ; 11,9) mois respectivement dans les bras avec et sans panitumumab. Une augmentation de la mortalité dans le bras panitu |