acute; à des patients présentant une infection systémique active. Des cas d'infection fongique invasive ont été observés chez des patients traités par Olumiant. Dans les groupes de patients suivants, les risques et le bénéfice du traitement doivent être soupesés avant de commencer l'administration d'Olumiant: patients présentant des infections chroniques ou récidivantes, ou ayant des antécédents d'infection grave ou opportuniste. En cas de survenue d'une infection, le patient doit faire l'objet d'une surveillance étroite et le traitement par Olumiant doit être temporairement interrompu si le patient ne répond pas à un traitement standard. Le traitement ne doit être réinstauré que lorsque l'infection disparaît.
Anomalies hématologiques
Un nombre absolu de neutrophiles inférieur à 1× 109 cellules/l, un nombre absolu de lymphocytes inférieur à 0.5× 109 cellules/l et un taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dl ont été rapportés chez moins de 1% des patients dans les études cliniques. Le traitement ne doit pas être instauré ou doit être temporairement interrompu chez des patients ayant un nombre absolu de lymphocytes inférieur à 0.5× 109 cellules/l, un nombre absolu de neutrophiles inférieur à 1× 109 cellules/l, ou un taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dl (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Réactivation virale
Des réactivations virales, dont des cas de réactivation de virus herpétiques (p.ex. herpes zoster, herpes simplex), ont été rapportés dans les études cliniques (voir «Effets indésirables»). Si un patient développe un herpes zoster, le traitement par Olumiant doit être temporairement interrompu jusqu'à la résolution de l'épisode.
Un dépistage des hépatites virales doit être effectué avant de débuter un traitement par Olumiant, conformément aux recommandations cliniques. Les patients présentant des signes d'hépatite B ou C active ont été exclus des études cliniques. Les patients, qui présentaient des anticorps contre le virus de l'hépatite C, mais pas d'ARN de ce virus, ont été autorisés à participer. Les patients ayant des anticorps dirigés contre les antigènes de surface et contre la nucléocapside du virus de l'hépatite B, sans présence d'antigène de surface du virus de l'hépatite B, ont également été autorisés à participer; une surveillance étroite par mesure de l'expression de l'ADN du virus de l'hépatite B (VHB) doit être mise en place chez ces patients. En cas de détection de l'ADN du VHB, un hépatologue doit être consulté.