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DESCOVY cpr pell 200/10mg
2018-05-17 14:39:25 来源: 作者: 【 】 浏览:463次 评论:0

Descovy®

Gilead Sciences Switzerland Sàrl

OEMéd

Composition

Principes actifs: Emtricitabine, ténofovir alafénamide (sous forme de fumarate).

Excipients:

Descovy 200 mg/10 mg: Excip. pro compresso obducto.

Descovy 200 mg/25 mg: Carmin d'indigo (E132); Excip. pro compresso obducto.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Descovy 200 mg/10 mg

Comprimés pelliculés à 200 mg d'emtricitabine et 10 mg de ténofovir alafénamide (correspondant à 11,2 mg de fumarate de ténofovir alafénamide).

Descovy 200 mg/25 mg

Comprimés pelliculés à 200 mg d'emtricitabine et 25 mg de ténofovir alafénamide (correspondant à 28,0 mg de fumarate de ténofovir alafénamide).

Indications/Possibilités d’emploi

Descovy est indiqué en association avec d'autres médicaments antirétroviraux pour le traitement d'une infection au virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH‑1) chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus) naïfs de tout traitement, ou en remplacement du traitement antirétroviral actuel chez les patients:

  • qui n'ont présenté aucun échec thérapeutique virologique par le passé, et
  • qui sont virologiquement contrôlés (taux d'ARN du VIH‑1 <50 copies/ml) depuis au moins 6 mois par un traitement antiviral stable, et
  • chez lesquels on n'a détecté à aucun moment des mutations du VIH‑1 connues pour être associées à des résistances aux principes actifs de Descovy

(voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Propriétés/Effets»).

Descovy ne doit pas être utilisé comme composant d'une association de trithérapie comportant des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI). Pour les autres associations de médicaments antirétroviraux qui ne sont pas recommandées, voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions».

Posologie/Mode d’emploi

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans le traitement de l'infection par le VIH.

Posologie

Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus et pesant au moins 35 kg

Descovy doit être pris une fois par jour avec un repas (voir «Pharmacocinétique»). Les comprimés pelliculés ne doivent pas être croqués, écrasés, ni cassés.

Descovy doit être administré comme indiqué dans le tableau 1.

Tableau 1: Dose de Descovy en fonction du troisième principe actif du traitement anti-VIH

Dose de Descovy

Troisième principe actif du traitement anti-VIH (voir «Interactions»)

Descovy 200/10 mg une fois par jour

Atazanavir avec ritonavir ou cobicistat
Darunavir avec ritonavir
Lopinavir avec ritonavir

Descovy 200/25 mg une fois par jour

Dolutégravir,
névirapine, raltégravir

Oubli d'une dose

Si le patient oublie de prendre une dose de Descovy et s'en aperçoit dans les 18 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre Descovy dès que possible, avec un repas, puis poursuivre le traitement selon son horaire de prise habituel. Si le patient oublie de prendre une dose de Descovy et s'en aperçoit plus de 18 heures après l'heure de prise habituelle, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement reprendre son traitement à la prise suivante selon son horaire habituel.

Si le patient vomit dans l’heure suivant la prise de Descovy, il doit prendre un autre comprimé avec un repas.

Instructions spéciales pour la posologie

Patients âgés

Aucune adaptation posologique de Descovy n'est nécessaire chez les patients âgés. Dans les études cliniques, 80 des 97 patients âgés de 65 ans et plus inclus ont pris l'emtricitabine et le ténofovir alafénamide avec l'elvitégravir et le cobicistat, sous la forme d'association à dose fixe. Aucune différence concernant la sécurité ou l'efficacité n'a été observée entre les patients âgés et les patients de 12 à <65 ans.

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique de Descovy n'est nécessaire chez les patients adultes présentant une clairance de la créatinine estimée (CrCl) ≥30 ml/min. Descovy doit être arrêté chez les patients dont la CrCl estimée chute en deçà de 30 ml/min pendant le traitement (voir «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).

Descovy ne doit pas être initié chez les patients présentant une CrCl estimée <30 ml/min compte tenu de l'absence de données concernant l'utilisation de Descovy pour ce groupe de patients (voir «Propriétés/Effets»).

Aucune donnée n'est disponible permettant d'établir des recommandations posologiques chez les adolescents présentant une insuffisance rénale.

Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique de Descovy n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique.

Si le traitement avec Descovy est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B, ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (voir «Mises en garde et précautions»).

Enfants

L'utilisation de Descovy n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg, compte tenu de l'absence de données concernant la sécurité et l'efficacité (voir «Pharmacocinétique»).

Contre-indications

Hypersensibilité aux principes actifs ou à l'un des excipients.

Antimycobactériens: rifampicine, rifabutine, rifapentine.

Produits à base de plantes: millepertuis (Hypericum perforatum).

Mises en garde et précautions

Transmission du VIH

Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’un traitement antirétroviral réduise substantiellement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque résiduel ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.

Patients co-infectés par le VIH et le virus de l’hépatite B ou C

Les patients atteints d’une hépatite B ou C chronique et traités par association d’antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. La sécurité et l’efficacité de Descovy ne sont pas établies chez les patients co-infectés par le VIH‑1 et par le virus de l’hépatite B ou C.

Les médecins doivent se référer aux recommandations actuelles pour la prise en charge thérapeutique optimale de l’infection par le VIH chez les patients co‑infectés par le virus de l’hépatite B.

En cas d’administration concomitante d’un traitement antiviral de l’hépatite B ou C, veuillez consulter l’information professionnelle de ces médicaments.

L’arrêt du traitement par Descovy chez les patients co-infectés par le VIH et le virus de l’hépatite B peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l’hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le virus de l’hépatite B arrêtant le traitement par Descovy doivent être étroitement surveillés sur les plans clinique et biologique pendant plusieurs mois après l’arrêt du traitement par Descovy. Il peut être nécessaire d’introduire un traitement contre l’hépatite B, en particulier chez les patients souffrant d’une maladie hépatique à un stade avancé ou de cirrhose, car une exacerbation de l’hépatite après la fin du traitement peut entraîner une décompensation hépatique.

Maladie hépatique

Aucune adaptation posologique de Descovy n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique.

La sécurité et l’efficacité de Descovy n’ont pas été établies chez les patients présentant des troubles préexistants significatifs de la fonction hépatique (voir «Posologie/Mode d’emploi» et «Pharmacocinétique».)

Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique, y compris une hépatite chronique active, ont, au cours d’un traitement par association d’antirétroviraux (ART), une fréquence plus élevée d’anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l’objet d’une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas de signes d’aggravation de l’atteinte hépatique, l’interruption ou l’arrêt définitif du traitement doit être envisagé.

Fonction rénale

Des cas d’insuffisance rénale, incluant des cas de défaillance rénale aiguë et de syndrome de Fanconi (tubulopathie rénale avec hypophosphatémie sévère), ont été rapportés lors de l’utilisation de promédicaments du ténofovir dans le cadre d’études expérimentales de toxicité chez des animaux ainsi que pendant des études chez l’homme. Lors des études cliniques menées avec elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide (E/C/F/TAF) (association à dose fixe emtricitabine/ténofovir alafénamide [F/TAF] avec elvitégravir et cobicistat), aucun cas de syndrome de Fanconi ni de tubulopathie rénale proximale n’a été observé. Dans les études cliniques menées avec E/C/F/TAF chez des patients naïfs de tout traitement et des patients virologiquement contrôlés passés à un traitement par E/C/F/TAF et présentant un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) >50 ml/min, moins de 1% des patients traités par E/C/F/TAF ont eu des événements indésirables rénaux graves ou ont dû interrompre le traitement en raison d’événements indésirables rénaux. Dans une étude de patients virologiquement contrôlés qui présentaient à l’inclusion un DFGe compris entre 30 et 69 ml/min et qui ont été traités avec E/C/F/TAF pendant une durée médiane de 48 semaines, le traitement E/C/F/TAF a été arrêté durablement chez trois des 80 patients (4%) présentant à l’inclusion un DFGe compris entre 30 et 50 ml/min en raison d’une détérioration de la fonction rénale (voir «Effets indésirables»). L’utilisation de Descovy n’est pas recommandée chez les patients dont la CrCl estimée est inférieure à 30 ml/min compte tenu de l’absence de données suffisantes pour ce groupe de patients.

Les patients qui prennent des promédicaments du ténofovir et qui présentent une insuffisance rénale, ainsi que les patients qui sont traités avec des agents néphrotoxiques, y compris des anti-inflammatoires non stéroïdiens, présentent un risque accru de développer des effets indésirables rénaux.

La CrCl estimée ainsi que la glucosurie et la protéinurie doivent être déterminées chez tous les patients avant le début du traitement par Descovy et surveillées régulièrement pendant le traitement. La fonction rénale des patients présentant une insuffisance rénale doit être surveillée plus fréquemment (CrCl, phosphate sérique, glucosurie et protéinurie).

Le traitement par Descovy ne doit pas être initié chez les patients présentant une CrCl estimée inférieure à 30 ml/min. Descovy doit être arrêté lorsque la CrCl chute en deçà de 30 ml/min ou en cas de syndrome de Fanconi.

Dans une étude clinique portant sur le traitement par E/C/F/TAF de patients infectés par le VIH‑1 et présentant une insuffisance rénale légère à modérée (DFGe selon la formule de Cockcroft-Gault [DFGeCG]: 30‑69 ml/min), il y a eu une augmentation plus fréquente des paramètres biologiques ASAT, GGT et amylase/lipase chez les patients présentant un DFGe <50 ml/min que chez les patients présentant un DFGe >50 ml/min (voir «Effets indésirables»).

Effets osseux

Dans le cadre d’études de la toxicité chez l’animal et dans le cadre d’études cliniques chez l’homme, un lien a été établi entre le ténofovir alafénamide et le ténofovir d’une part et une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) et une augmentation du marqueur biochimique du métabolisme osseux d’autre part, suggérant une intensification du remodelage osseux. Une diminution significative de la DMO a été observée chez 15% des patients traités par E/C/F/TAF dans le cadre d’études cliniques chez des adultes infectés par le VIH‑1 et naïfs de tout traitement (voir «Effets indésirables»). L’effet clinique à long terme de ces modifications n’est pas connu. Une évaluation de la DMO doit être envisagée pour les patients adultes et pédiatriques traités par Descovy et présentant un antécédent de fractures osseuses pathologiques ou d’autres facteurs de risque d’ostéoporose. L’administration de préparations de calcium et de vitamine D peut être utile pour tous les patients. Toute suspicion de lésions osseuses doit pousser à consulter un spécialiste.

Des cas d’ostéomalacie associée à une tubulopathie rénale proximale, se traduisant par des douleurs osseuses et dans les membres et pouvant favoriser les fractures, ont été rapportés en lien avec l’utilisation de médicaments contenant du fumarate de ténofovir disoproxil (TDF). Des patients présentant un risque d’insuffisance rénale ont présenté une hypophosphatémie et une ostéomalacie résultant d’une tubulopathie rénale proximale. Ces patients présentent des symptômes osseux et musculaires durables ou s’aggravant pendant l’utilisation de médicaments contenant du TDF.

Poids et paramètres métaboliques

Une augmentation du poids corporel et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d’un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent être en partie liées à l’amélioration de l’état de santé et au mode de vie. Dans certains cas, un effet du traitement sur les valeurs sanguines lipidiques est établi, alors qu’aucun lien n’a clairement été établi entre la prise de poids et un quelconque traitement. La surveillance des taux de lipides et de glucose sanguins devrait tenir compte des directives en vigueur pour les traitements contre l’infection par le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge selon l’évaluation clinique.

Exposition in utero: dysfonctionnement mitochondrial

Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques peuvent avoir un effet variable sur la fonction mitochondriale, l’effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques. Il s’agissait principalement de traitements comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés étaient des troubles hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces évènements étaient transitoires pour la plupart. Des troubles neurologiques d’apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n’est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléosidiques ou nucléotidiques qui présente des manifestations cliniques sévères d’étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Chaque enfant exposé in utero à des analogues nucléosidiques ou nucléotidiques, y compris les enfants non infectés par le VIH, doit être examiné sur le plan clinique et des paramètres de laboratoire et doit, en cas de signes ou symptômes significatifs, faire l’objet d’investigations complètes à la recherche de possibles troubles de la fonction mitochondriale. Ces données ne modifient pas les recommandations nationales actuelles quant à l’utilisation d’un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention d’une transmission materno-fœtale du VIH.

Syndrome de restauration immunitaire

Des cas de syndrome de restauration immunitaire ont été rapportés chez des patients infectés par le VIH ayant été traités par un ART, y compris un ART incluant l’emtricitabine. Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire au moment de l’instauration du traitement par ART et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement par ART. Des exemples pertinents incluent les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes disséminées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.

Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées dans le cadre d’une restauration immunitaire; cependant, le délai d’apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l’instauration du traitement.

Trithérapie par INTI ou INNTI

Des taux élevés d’échec virologique et l’apparition d’une résistance à un stade précoce ont été rapportés au cours de traitements par des associations de ténofovir disoproxil avec de la lamivudine et de l’abacavir ou de la lamivudine et de la didanosine, ou avec de la didanosine et de l’éfavirenz ainsi qu’avec de la lamivudine et de la névirapine, en prise quotidienne unique. Il existe une similitude structurelle étroite entre la lamivudine et l’emtricitabine ainsi que des similitudes pharmacocinétiques et pharmacodynamiques entre les deux principes actifs. C’est pourquoi ces associations ainsi que les triples associations de INTI en général contenant de l’emtricitabine et/ou du ténofovir disoproxil ne sont pas recommandées.

Les mêmes problèmes peuvent se poser quand Descovy est administré avec un troisième analogue nucléosidique.

Mutations K65R

Descovy ne doit pas être utilisé chez les patients prétraités par des antirétroviraux et infectés par des souches du VIH‑1 présentant la mutation K65R, celle-ci entraînant la perte complète de l’efficacité du ténofovir (voir «Pharmacodynamique»).

Infections opportunistes

L’apparition d’infections opportunistes et d’autres complications liées à l’évolution de l’infection par le VIH reste possible sous Descovy ou tout autre traitement antirétroviral. En conséquence, une surveillance clinique étroite continue par un médecin expérimenté dans le traitement de l’infection par le VIH et des maladies associées reste indispensable.

Ostéonécrose

L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes, la consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par ART au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés à se mouvoir.

Faiblesse motrice généralisée

Une faiblesse motrice généralisée a été observée très rarement chez les patients qui recevaient un traitement par ART avec des analogues nucléosidiques. Cette affection a été observée le plus souvent, mais pas toujours, dans le cadre d’une acidose lactique. Cette faiblesse motrice peut cliniquement ressembler à un syndrome de Guillain-Barré, y compris la paralysie respiratoire. Les symptômes peuvent le cas échéant persister après la fin du traitement, voire s’aggraver encore davantage.

Co‑administration d’autres médicaments

Descovy ne doit pas être administré en même temps que d’autres médicaments contenant les mêmes principes actifs (emtricitabine et ténofovir alafénamide) ni que des médicaments contenant de la lamivudine ou des promédicaments du ténofovir. Descovy ne doit pas être co‑administré avec l’adéfovir dipivoxil.

Contraception

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser soit un contraceptif hormonal de l’éthinylestradiol et du norgestimate comme progestatif, soit une autre méthode de contraception fiable (voir «Interactions» et «Grossesse/Allaitement»). L’effet de la co-administration de Descovy avec des contraceptifs oraux contenant des progestatifs autres que le norgestimate n’est pas connu et cette co-administration doit donc être évitée.

Interactions

Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

Des études in vitro et des études cliniques des interactions médicamenteuses pharmacocinétiques ont montré que le potentiel d'interactions liées au CYP entre l'emtricitabine et d'autres médicaments était faible. L'emtricitabine est principalement éliminée par voie rénale à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active. Aucune interaction médicamenteuse résultant d'une concurrence pour l'excrétion rénale n'a été observée. Toutefois, la co-administration d'emtricitabine avec des médicaments qui sont éliminés par sécrétion tubulaire active peut augmenter les concentrations d'emtricitabine et/ou du médicament co-administré. Les médicaments qui réduisent la fonction rénale peuvent augmenter les concentrations d'emtricitabine.

Le ténofovir alafénamide est transporté par la glycoprotéine P (P‑gp) et la protéine de résistance du cancer du sein (BCRP). Les médicaments ayant une forte influence sur l’activité de la P‑gp et la BCRP peuvent aussi influer sur la résorption du ténofovir alafénamide. On peut s’attendre à ce que les médicaments induisant l’activité de la P‑gp (par ex. rifampicine, rifabutine, carbamazépine, phénobarbital) réduisent la résorption du ténofovir alafénamide et abaissent ainsi la concentration plasmatique du ténofovir alafénamide, ce qui peut conduire à une perte de l’effet thérapeutique de Descovy et à l’apparition de résistance. En cas de co-administration de Descovy avec d’autres médicaments inhibant l’activité de la P‑gp et la BCRP (par ex. cobicistat, ritonavir, ciclosporine), on peut s’attendre à une élévation de la résorption et de la concentration plasmatique du ténofovir alafénamide. On ne sait pas si la co-administration de Descovy et d’inhibiteurs de la xanthine oxydase (par ex. fébuxostat) pourrait accroître l’exposition systémique au ténofovir.

Le ténofovir alafénamide n'inhibe pas les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 in vitro. Il n'inhibe pas non plus le CYP3A4 in vivo. Le ténofovir alafénamide est un substrat d'OATP1B1 et d'OATP1B3 in vitro. La distribution du ténofovir alafénamide dans le corps peut être influencée par l'activité d'OATP1B1 et OATP1B3.

Le ténofovir est éliminé par voie rénale à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active via les transporteurs anioniques OAT1, OAT3 et MRP4. La co-administration de ténofovir avec des médicaments qui sont éliminés par sécrétion tubulaire active peut augmenter les concentrations de ténofovir et/ou du médicament co-administré.

En raison de la similarité entre l'emtricitabine et la lamivudine, Descovy ne doit pas être co-administré avec des médicaments contenant de la lamivudine ou d'autres analogues de la cytidine (voir «Mises en garde et précautions»).

Médicaments éliminés par voie rénale: Étant donné que l'emtricitabine et le ténofovir sont principalement éliminés par les reins, l'association de Descovy et de médicaments qui réduisent la fonction rénale ou exercent une compétition pour la sécrétion tubulaire active (par ex. le cidofovir) peut augmenter les concentrations sériques d'emtricitabine, de ténofovir et/ou des médicaments co-administrés.

L'utilisation de Descovy doit être évitée en cas de traitement concomitant ou récent avec des médicaments néphrotoxiques (par ex. les aminoglycosides, l'amphotéricine B, le foscarnet, le ganciclovir, la pentamidine, la vancomycine, le cidofovir ou l'interleukine‑2).

Autres interactions

Les interactions entre les principes actifs de Descovy et des médicaments pouvant être co-administrés sont énumérées dans le tableau 2 (dans lequel l'intervalle de confiance [IC] à 90% du rapport de la moyenne géométrique des moindres carrés [GLSM] est inclus «↔», au-dessus «↑» ou en-dessous «↓» des limites d'équivalence préétablies, une valeur de 1,00 correspondant à aucune modification des paramètres pharmacocinétiques, et dans lequel «b.i.d.» signifie deux fois par jour, «q.d.» signifie une fois par jour et «q.o.d.» signifie tous les 2 jours). Les interactions décrites reposent sur des études menées avec Descovy ou les principes actifs de Descovy administrés individuellement et/ou en association, ou constituent des interactions médicamenteuses potentielles pouvant se produire avec Descovy.

Tableau 2: Interactions entre les principes actifs de Descovy et d'autres médicaments

Médicament par classe thérapeutique

Effets sur les concentrations de médicament

Rapport moyen entre les paramètres pharmacocinétiques (IC 90%)1; pas d'effet = 1,00

Recommandation concernant l'association avec Descovy

ANTI-INFECTIEUX

Antifongiques

Kétoconazole

Itraconazole

Les interactions avec les principes actifs de Descovy n'ont pas été étudiées.

La co-administration d'itraconazole ou de kétoconazole, qui sont tous deux des inhibiteurs de la P‑gp, peut augmenter les concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide.

Des précautions sont nécessaires et une surveillance clinique est recommandée pendant la co-administration, de même qu'une surveillance des paramètres de laboratoire.

Antibiotiques antimycobactériens

Rifabutine

Rifampicine

Rifapentine

Les interactions avec les principes actifs de Descovy n'ont pas été étudiées.

La co‑administration de rifampicine, de rifabutine et de rifapentine, qui sont toutes des inducteurs de la P‑gp, peut provoquer une baisse des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide et, par conséquent, une perte de l'effet thérapeutique ainsi que l'apparition de résistance.

La co-administration de Descovy et de rifabutine, de rifampicine ou de rifapentine est contre-indiquée.

Médicaments contre le virus de l'hépatite C

Bocéprévir

Les interactions n'ont été étudiées avec aucun des deux principes actifs de Descovy.

La co-administration de bocéprévir peut, potentiellement, compromettre l'activation intracellulaire et l'efficacité antivirale clinique du ténofovir alafénamide. La co-administration de Descovy avec le bocéprévir n'est donc pas recommandée.

Lédipasvir (90 mg q.d.)/sofosbuvir (400 mg q.d.), emtricitabine (200 mg q.d.)/ténofovir alafénamide (10 mg q.d.)3

Il n'y a pas lieu de s'attendre à ce que l'exposition au ténofovir alafénamide ou à l'emtricitabine soit influencée par la co-administration de lédipasvir/sofosbuvir.

Rien n'indique qu'une adaptation posologique soit nécessaire en cas de co‑administration. La dose de Descovy dépend du médicament antirétroviral associé (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Lédipasvir (90 mg q.d.)/sofosbuvir (400 mg q.d.), emtricitabine (200 mg q.d.)/ténofovir alafénamide (25 mg q.d.)4

Lédipasvir:

↔ ASC: 1,02 (0,97; 1,06)

↔ Cmax: 1,01 (0,97; 1,05)

↔ Cmin: 1,02 (0,98; 1,07)

Sofosbuvir:

↔ ASC: 1,05 (1,01; 1,09)

↔ Cmax: 0,96 (0,89; 1,04)

Métabolite du sofosbuvir, GS‑331007:

↔ ASC: 1,08 (1,06; 1,10)

↔ Cmax: 1,08 (1,05; 1,12)

↔ Cmin: 1,10 (1,08; 1,12)

Emtricitabine:

↔ ASC: 1,00 (0,98; 1,02)

↔ Cmax: 0,97 (0,93; 1,02)

Ténofovir alafénamide:

↑ ASC: 1,32 (1,25; 1,40)

↔ Cmax: 1,03 (0,94; 1,14)

Rien n'indique qu'une adaptation posologique soit nécessaire en cas de co‑administration. La dose de Descovy dépend du médicament antirétroviral associé (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Sofosbuvir (400 mg q.d.)/

velpatasvir (100 mg q.d.), emtricitabine (200 mg q.d.)/

ténofovir alafénamide (10 mg q.d.)³

Sofosbuvir:

↑ ASC: 1,37 (1,23; 1,52)

↔ Cmax: 1,23 (1,07; 1,42)

Métabolite de sofosbuvir, GS-331007:

↑ ASC: 1,48 (1,43; 1,52)

↔ Cmax: 1,29 (1,25; 1,33)

↑ Cmin: 1,58 (1,52; 1,65)

Velpatasvir:

↑ ASC: 1,50 (1,35; 1,66)

↑ Cmax: 1,30 (1,17; 1,45)

↑ Cmin: 1,60 (1,44; 1,78)

Emtricitabine:

↔ ASC: 1,01 (0,98; 1,04)

↔ Cmax: 1,02 (0,97; 1,06)

↔ Cmin: 1,02 (0,97; 1,07)

Ténofovir alafénamide:

↔ ASC: 0,87 (0,81; 0,94)

↓ Cmax: 0,80 (0,68; 0,94)

Aucune adaptation posologique du sofosbuvir ou du velpatasvir n'est nécessaire. La dose de Descovy dépend du médicament antirétroviral associé (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Antirétroviraux

Inhibiteurs de protéase

Atazanavir/cobicistat (300 mg/150 mg q.d.), ténofovir alafénamide (10 mg)2

Ténofovir alafénamide:

↑ ASC: 1,75 (1,55; 1,98)

↑ Cmax: 1,80 (1,49; 2,18)

Atazanavir:

↔ ASC: 1,06 (1,01; 1,11)

↔ Cmax: 0,98 (0,94; 1,02)

↔ Cmin: 1,18 (1,06; 1,31)

La dose recommandée de Descovy est de 200/10 mg une fois par jour.

Atazanavir/ritonavir
(300/100 mg q.d.), ténofovir alafénamide (10 mg)6

Ténofovir alafénamide:

↑ ASC: 1,91 (1,55; 2,35)

↑ Cmax: 1,77 (1,28; 2,44)

Atazanavir:

↔ ASC: 0,99 (0,96; 1,01)

↔ Cmax: 0,98 (0,89; 1,07)

↔ Cmin: 1,00 (0,96; 1,04)

La dose recommandée de Descovy est de 200/10 mg une fois par jour.

Darunavir/cobicistat
(800/150 mg q.d.), ténofovir alafénamide (25 mg q.d.)2

Ténofovir alafénamide:

↔ ASC: 0,98 (0,80; 1,19)

↔ Cmax: 0,93 (0,72; 1,21)

Ténofovir:

↑ ASC: 3,24 (3,02; 3,47)

↑ Cmax: 3,16 (3,00; 3,33)

↑ Cmin: 3,20 (2,90; 3,54)

Darunavir:

↔ ASC: 0,99 (0,92; 1,07)

↔ Cmax: 1,02 (0,96; 1,09)

↔ Cmin: 0,97 (0,82; 1,15)

L'expérience de la co‑administration de Descovy et de darunavir/cobicistat n'est pas suffisante pour pouvoir recommander une posologie.

Darunavir/ritonavir
(800/100 mg q.d.), ténofovir alafénamide (10 mg q.d.)6

Ténofovir alafénamide:

↔ ASC: 1,06 (0,84; 1,35)

↔ Cmax: 1,42 (0,96; 2,09)

Ténofovir:

↑ ASC: 1,06 (0,84; 1,35)

↑ Cmax: 1,42 (0,96; 2,09)

Darunavir:

↔ ASC: 1,01 (0,96; 1,06)

↔ Cmax: 0,99 (0,91; 1,08)

↔ Cmin: 1,13 (0,95; 1,34)

La dose recommandée de Descovy est de 200/10 mg une fois par jour.

Lopinavir/ritonavir
(800/200 mg q.d.), ténofovir alafénamide (10 mg q.d.)6

Ténofovir alafénamide:

↑ ASC: 1,47 (1,17; 1,85)

↑ Cmax: 2,19 (1,72; 2,79)

Lopinavir:

↔ ASC: 1,00 (0,92; 1,09)

↔ Cmax: 1,00 (0,95; 1,06)

↔ Cmin: 0,98 (0,85; 1,12)

La dose recommandée de Descovy est de 200/10 mg une fois par jour.

Tipranavir/Ritonavir

Les interactions avec les principes actifs de Descovy n'ont pas été étudiées.

On peut s'attendre à ce que l'exposition au ténofovir alafénamide diminue si tipranavir/ ritonavir est administré en association avec Descovy.

La co‑administration avec Descovy n'est pas recommandée.

Autres inhibiteurs de protéase

Les effets sont inconnus.

Il n'existe pas de données permettant de recommander une posologie pour la co‑administration avec d'autres inhibiteurs de protéase.

Autres médicaments antirétroviraux (anti-VIH)

Dolutégravir (50 mg q.d.), ténofovir alafénamide
(10 mg q.d.)3,6

Il n'y a pas lieu de s'attendre à ce que l'exposition au ténofovir alafénamide soit influencée par la co-administration de dolutégravir.

La dose recommandée de Descovy est de 200/25 mg une fois par jour.

Rilpivirine (25 mg q.d.), ténofovir alafénamide (25 mg q.d.)6

Ténofovir alafénamide:

↔ ASC: 1,01 (0,94; 1,09)

↔ Cmax: 1,01 (0,84; 1,22)

Rilpivirine:

↔ ASC: 1,01 (0,96; 1,06)

↔ Cmax: 0,93 (0,87; 0,99)

↔ Cmin: 1,13 (1,04; 1,23)

La dose recommandée de Descovy est de 200/25 mg une fois par jour.

Efavirenz (600 mg q.d.), ténofovir alafénamide (40 mg q.d.)2,6

Ténofovir alafénamide:

↔ ASC: 0,86 (0,72; 1,02)

↔ Cmax: 0,78 (0,58; 1,05)

L'expérience de la co‑administration de Descovy et de l'éfavirenz n'est pas suffisante pour pouvoir recommander une posologie.

Maraviroc

Névirapine

Raltégravir6

Les interactions n'ont été étudiées avec aucun des deux principes actifs de Descovy.

Il n'y a pas lieu de s'attendre à ce que le maraviroc, la névirapine ou le raltégravir influent sur l'exposition au ténofovir alafénamide, ni que l'exposition au ténofovir alafénamide influe sur les voies de dégradation et d'excrétion du maraviroc, de la névirapine ou du raltégravir.

La dose recommandée de Descovy avec la névirapine ou le raltégravir est de 200/25 mg une fois par jour.

L'expérience de la co‑administration de Descovy et du maraviroc n'est pas suffisante pour pouvoir recommander une posologie.

ANTICONVULSIVANTS

Oxcarbazépine

Phénobarbital

Phénytoïne

Les interactions avec les principes actifs de Descovy n'ont pas été étudiées.

La co‑administration d'oxcarbazépine, de phénobarbital ou de phénytoïne, qui sont tous des inducteurs de la P‑gp, peut provoquer une baisse des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide et, par conséquent, une perte de l'effet thérapeutique ainsi que l'apparition de résistance.

Envisager l'utilisation d'autres anticonvulsivants. La co-administration de Descovy et oxcarbazépine, phénobarbital ou phénytoïne n'est pas recommandée.

Carbamazépine (titrée de 100 mg à 300 mg b.i.d.), emtricitabine/ténofovir alafénamide (200 mg/25 mg q.d.)2,5

Ténofovir alafénamide:

↓ ASC: 0,45 (0,40; 0,51)

↓ Cmax: 0,43 (0,36; 0,51)

La co‑administration de carbamazépine, qui est un inducteur de la P‑gp, diminue les concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide, ce qui peut par conséquent provoquer une perte de l'effet thérapeutique ainsi que l'apparition de résistance.

La co‑administration de Descovy et de carbamazépine n'est pas recommandée.

ANTIDÉPRESSEURS

Sertraline (50 mg q.d.), ténofovir alafénamide (10 mg q.d.)3

Il n'y a pas lieu de s'attendre à ce que l'exposition au ténofovir alafénamide soit influencée par la co-administration de sertraline.

La co-administration de Descovy n'influe pas sur les concentrations de sertraline. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas de co-administration.

SÉDATIFS/HYPNOTIQUES

Midazolam par voie orale
(2,5 mg q.d.), ténofovir alafénamide (25 mg q.d.)

Midazolam:

↔ ASC: 1,12 (1,03; 1,22)

↔ Cmax: 1,02 (0,92; 1,13)

La co-administration de Descovy n'influe pas sur les concentrations de midazolam. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas de co-administration.

Midazolam par voie intraveineuse (q.d.), ténofovir alafénamide (25 mg q.d.)

Midazolam:

↔ ASC: 1,08 (1,04; 1,14)

↔ C

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