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Esmya® 5 mg, comprimés
2016-11-11 03:36:05 来源: 作者: 【 】 浏览:636次 评论:0

Information professionnelle du Compendium Suisse des Médicaments®

Esmya® 5 mg, comprimés

Gedeon Richter (Schweiz) AG

OEMéd

Composition

Principe actif: Ulipristal acétate.

Excipients: Cellulose microcrystalline, Mannitol, Croscarmellose sodique, Talc, Stéarate de magnésium.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Comprimé.

Chaque comprimé contient 5 mg d'ulipristal acétate.

Comprimé blanc à blanc-cassé, rond, biconvexe, de 7 mm, portant le code «ES5» sur une face.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement temporaire des symptômes liés aux fibromes utérins (uterus myomatosus) chez les femmes adultes en âge de procréer, dans l'attente d'un traitement définitif du myome (c.-à-d. une intervention chirurgicale appropriée).

La durée du traitement est limitée à 3 mois (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Posologie/Mode d’emploi

Le traitement consiste à prendre un comprimé de 5 mg par voie orale, une fois par jour, pendant un maximum de 3 mois.

Le traitement doit être commencé au cours de la première semaine d'un cycle menstruel.

Il n'existe pas de données disponibles sur un traitement d'une durée supérieure à 3 mois ou sur des cycles répétés de traitement; la durée du traitement ne doit donc pas dépasser 3 mois.

Le comprimé peut être pris au cours ou en dehors des repas.

Un intervalle de temps d'au moins 3 heures doit être respecté entre la prise d'Esmya et de toute préparation à base de fer.

Populations particulières

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de Esmya n'ont été établies que chez les femmes de 18 ans et plus. Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'ulipristal acétate dans la population pédiatrique.

Population gériatrique

Esmya est indiqué uniquement pour un usage avant la ménopause.

Insuffisance rénale

Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale légère ou modérée. En l'absence d'études spécifiques, ulipristal acétate n'est pas recommandé chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale grave (voir «Mises en garde et précautions»).

Insuffisance hépatique

Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patientes souffrant d'insuffisance hépatique légère. En l'absence d'études spécifiques, ulipristal acétate n'est pas recommandé chez les patientes souffrant d'insuffisance d'hépatite modérée ou grave (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).

Contre-indications

Hémorragie génitale d'étiologie inconnue ou pour des raisons autres que des fibromes utérins.

Cancer utérin, cervical, ovarien ou du sein.

Utilisation simultanée d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 (par ex. itraconazole, voriconazole, clarithromycine, érithromycine, ritonavir).

Utilisation simultanée d'inducteurs du CYP3A4 (par ex. barbituriques, carbamazépine, rifabutine, rifampicine, phénytoïne, primidone ou des médicaments phytothérapeutiques contenant du millepertuis).

Grossesse et allaitement.

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique «Composition».

Mises en garde et précautions

L'ulipristal acétate ne doit être prescrit qu'après un diagnostic minutieux. Une grossesse doit être exclue avant traitement.

En raison de l'absence de données sur la sécurité d'emploi à long terme, la durée du traitement ne doit pas dépasser 3 mois (voir «Indications» et «Posologie»).

Changements endométriaux

L'ulipristal acétate possède une action pharmacodynamique spécifique sur l'endomètre. Une augmentation de l'épaisseur de l'endomètre peut se produire. Chez 10 à 15% des patientes, un épaississement de l'endomètre (>16 mm par ultrasons ou IRM à la fin du traitement) a été observé avec l'ulipristal acétate; cet effet est réversible lorsque le traitement s'arrête et le cycle redémarre. Si l'épaississement de l'endomètre persiste encore 3 mois après la fin du traitement et le retour des règles, il sera peut-être nécessaire d'examiner le problème selon les pratiques cliniques habituelles afin d'exclure une condition pathologique sous-jacente.

En outre, on a observé des changements au niveau de l'histologie de l'endomètre chez les patientes traitées par ulipristal acétate. Ces changements histologiques sont désignés comme «Progesterone Receptor Modulator Associated Endometrial Changes» (PAEC) et ne doivent pas être confondus avec une hyperplasie endométriale (voir «Propriétés/Effets»).

Ces changements sont dans la plupart des cas réversibles après l'arrêt du traitement.

En particulier, les patientes en périménopause devraient être surveillées jusqu'à la régression complète des changements.

En l'absence de données sur la sécurité lors d'une exposition continue supérieure à 3 mois ou sur la répétition de période de traitement de 3 mois, le risque d'un impact indésirable sur l'endomètre est inconnu; c'est pourquoi la durée du traitement ne doit pas dépasser 3 mois.

Si, suite à une hystérectomie ou une biopsie endométriale, des spécimens sont envoyés pour une analyse histologique, le pathologiste doit être informé du fait que la patiente a pris de l'ulipristal acétate.

Hémorragie utérine

Les patientes avec des saignements menstruels abondants dus à des fibromes utérins risquent des saignements excessifs qui peuvent nécessiter une intervention chirurgicale. Quelques cas ont été rapportés au cours du traitement par ulipristal acétate ou dans les 2 à 3 mois consécutifs à l'arrêt du traitement.

Schéma des saignements

La patiente doit être prévenue du fait que l'ulipristal acétate entraîne généralement une diminution cliniquement significative des saignements menstruels (dans les 10 jours) ou une aménorrhée pendant le traitement. Si les saignements excessifs persistent, la patiente doit en informer son médecin. Les menstruations ré-apparaissent généralement dans les 4 semaines qui suivent la fin du traitement.

Kyste ovarien

Des kystes ovariens fonctionnels ont été observés pendant et après le traitement avec ulipristal acétate. Dans la plupart des cas, ils ont disparu spontanément en quelques semaines.

Insuffisance hépatique

Il n'existe pas d'expérience thérapeutique avec l'ulipristal acétate chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique. On s'attend à ce que l'insuffisance hépatique modifie la clairance de l'ulipristal acétate, ce qui entraînerait une augmentation de l'exposition (voir « Pharmacocinétique »). Ceci est estimé ne pas être cliniquement pertinent pour les patientes atteintes d'une insuffisance hépatique légère.L'ulipristal acétate n'est pas recommandé chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique modérée ou grave (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Insuffisance rénale

On ne s'attend pas à ce que l'insuffisance rénale modifie l'élimination de l'ulipristal acétate de manière significative. En l'absence d'études spécifiques, l'ulipristal acétate n'est pas recommandé chez les patientes atteintes d'insuffisance rénale grave (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Asthmatiques

L'ulipristal acétate a montré une affinité significative sur le récepteur des glucocorticoïdes. Bien qu'un effet cliniquement significatif ait pu être exclu par un contrôle systématique des taux d'ACTH dans les études de Phase III, l'utilisation de l'ulipristal acétate chez des femmes atteintes d'asthme grave insuffisamment contrôlé par un glucocorticoïde oral n'est pas recommandée, par mesure de précaution.

Traitements concomitants

L'utilisation simultanée d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 (par ex. itraconazole, voriconazole, clarithromycine, érythromycine, ritonavir et le jus de pamplemousse) et de l'ulipristal acétate est contre-indiquée (voir «Interactions»). L'utilisation simultanée d'inhibiteurs légers du CYP3A4 et de l'ulipristal acétate n'est pas recommandée. L'utilisation simultanée de l'ulipristal acétate et d'inducteurs du CYP3A4 (par ex. barbituriques, carbamazépine, rifabutine, rifampicine, phénytoïne, primidone ou des médicaments phytothérapeutiques contenant du millepertuis) est contre-indiquée (voir «Interactions»).

Contraception

Esmya n'est pas un contraceptif. Bien que la plupart des femmes prenant une dose thérapeutique d'ulipristal acétate présentent une anovulation, une méthode non hormonale de contraception est recommandée pendant le traitement. L'utilisation simultanée d'un contraceptif hormonal combiné ou d'un contraceptif progestatif pur n'est pas recommandée (voir «Interactions»).

Interactions

Interactions pharmacocinétiques

Effets possibles d'autres médicaments sur l'ulipristal acétate:

Inhibiteurs du CYP3A4

Suite à l'administration de kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, la Cmax et l'ASC de l'ulipristal acétate ont respectivement augmenté de 2 et de 5,9 fois; l'ASC du métabolite actif de l'ulipristal acétate a augmenté de 2,4 fois tandis que sa Cmax a diminué (changement de 0,53 fois).

Suite à l'administration de l'érythromycine propionate, un inhibiteur modéré du CYP3A4, la Cmax et l'ASC de l'ulipristal acétate ont respectivement augmenté de 1,2 et de 2,9 fois ; l'ASC du métabolite actif a augmenté de 1,5 fois tandis que sa Cmax a diminué (changement de 0,52 fois). Une utilisation simultanée d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 et de l'ulipristal acétate est contre-indiquée. Une utilisation simultanée d'inhibiteurs légers du CYP3A4 et de l'ulipristal acétate n'est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions»).

Inducteurs du CYP3A4

Suite à l'administration de rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, la rifampicine, la Cmax et l'ASC de l'ulipristal acétate ont diminué de 10 fois (respectivement de 90% et de 93%); l'ASC du métabolite actif a diminué de 84% tandis que sa Cmax a diminué de 90-91%. Une utilisation simultanée d'inducteurs du CYP3A4 (comme barbituriques, carbamazépine, rifabutine, rifampicine, phénytoïne, primidone, millepertuis) et de l'ulipristal acétate est contre-indiquée. Il faut être prudent dans l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de la protéase (par exemple, le ritonavir ou nelfinavir) ou d'inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (par exemple, la névirapine), qui sont connus comme de puissants inhibiteurs du cytochrome P450, toutefois en combinaison avec des hormones stéroïdes, ces inhibiteurs montrent des propriétés d'induction.

Médicaments affectant le pH gastrique

L'administration d'ulipristal acétate (comprimé de 10 mg) en même temps que l'inhibiteur de la pompe à proton ésoméprazole (20 mg par jour pendant 6 jours) a entraîné une baisse d'environ 65% de la Cmax moyenne, un tmax retardé (temps médian de 0,75 heure à 1,0 heure) et une ASC0-∞ moyenne 13% plus élevée. On ne s'attend pas à ce que cet effet des médicaments qui augmentent le pH gastrique soit cliniquement pertinent pour l'administration quotidienne de comprimés d'ulipristal acétate.

Les données in vitro indiquent que l'ulipristal acétate et son métabolite actif ne sont pas des substrats de la Pgp (ABCB1).

Effets possibles de l'ulipristal acétate sur d'autres médicaments:

Substrats de la PgP

Les résultats d'études in vitro indiquent que l'ulipristal acétate pourrait être un inhibiteur de la PgP à des concentrations cliniquement pertinentes dans la paroi gastrointestinale pendant l'absorption.

Cependant, l'administration d'ulipristal acétate (dose unique de 10 mg) en même temps que le substrat de la PgP fexofénadine (60 mg), n'a pas entraîné d'effets sur la pharmacocinétique de la fexofenadine (baisses minimales de l'ASC0-∞ et de la Cmax, 4 et 9% respectivement, avec un tmax inchangé). Toutefois, puisqu'il s'agit d'une étude à dose unique, une interaction cliniquement pertinente de l'ulipristal acétate avec des substrats de la PgP ne peut être totalement exclue, et une administration simultanée d'Esmya avec par exemple la digoxine ou le dabigatran n'est pas recommandée.

Les résultats d'études in vitro indiquent que l'ulipristal acétate et son métabolite actif n'inhibent pas les CYP1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4 ou n'induisent pas le CYP1A2 à des concentrations cliniquement pertinentes. Il est donc peu probable que l'administration d'ulipristal acétate modifie la clairance des médicaments qui sont métabolisés par ces enzymes.

Interactions pharmacodynamiques

Contraceptifs hormonaux

Il est probable que les progestatifs et les contraceptifs hormonaux réduisent l'efficacité de l'ulipristal acétate par une action compétitive sur le récepteur de la progestérone (voir «Propriétés/Effets»). A l'inverse, l'ulipristal acétate peut interférer avec l'action contraceptive de contraceptifs hormonaux (contraceptifs hormonaux combinés, progestatifs seuls ou les dispositifs libérant un progestatif) ainsi que des progestatifs administrés pour d'autres raisons. En conséquence, l'utilisation simultanée de médicaments contenant des progestatifs n'est pas recommandée.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

L'ulipristal acétate est contre-indiqué pendant la grossesse.

Il n'existe pas de données sur l'utilisation de l'ulipristal acétate chez la femme enceinte. Les données sont très limitées sur la santé du fœtus humain et du nouveau-né après une exposition intra-utérine à l'ulipristal acétate.

Chez l'animal, les données concernant la toxicité sur la reproduction sont insuffisantes, même si aucun potentiel tératogène n'a été observé (voir «Données précliniques»).

Allaitement

Les données toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence l'excrétion de l'ulipristal acétate dans le lait (pour les détails, voir «Données précliniques»). L'ulipristal acétate est excrété dans le lait maternel humain. L'effet sur les nouveau-nés/nourrissons n'a pas été étudié. Un risque pour les nouveaux-nés/nourissons ne peut pas être exclu. L'ulipristal acétate est contre-indiqué pendant l'allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

L'effet n'a pas été étudié. L'ulipristal acétate peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire un véhicule et à utiliser des machines puisque de légers étourdissements ont été observés après la prise d'ulipristal acétate.

Effets indésirables

La tolérance de l'ulipristal acétate a été évaluée chez 393 femmes souffrant de fibromes utérins, traitées avec 5 mg ou 10 mg d'ulipristal acétate au cours des études de phase III. L'effet le plus fréquemment observé dans les essais cliniques était l'aménorrhée (82,2%), qui est considérée comme un résultat souhaitable pour les patientes (voir «Mises en garde et précautions»).

L'effet indésirable le plus fréquent consistait en des bouffées de chaleur.

Basés sur les données regroupées de deux études de phase III chez des patientes souffrant de fibromes utérins traitées pendant 3 mois, les effets indésirables suivants ont été rapportés. Les effets indésirables énumérés ci-après sont classés en fonction des fréquences et des classes de systèmes d'organes. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent (1/10), fréquent (1/100 à <1/10), peu fréquent (1/1000 à <1/100), rare (1/10000 à < 1/1000), très rare (1/10000).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent: augmentation du cholestérol sanguin.

Peu fréquent: Augmentation des triglycérides sanguins, prise de poids.

Affections psychiatriques

Fréquent: troubles émotionnels.

Peu fréquent: anxiété.

Affections du système nerveux

Fréquent: céphalées, vertiges.

Troubles vasculaires

Très fréquent: bouffées de chaleur (12,7%).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent: epistaxis

Affections gastro-intestinales

Fréquent: douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées.

Peu fréquent: bouche sèche, flatulences, constipation, dyspepsie.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent: acné, hyperhidrose.

Peu fréquent: lésions cutanées.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent: douleurs musculo-squelettiques, crampes musculaires, arthralgie.

Peu fréquent: douleurs dorsales.

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent: incontinence urinaire.

Affectations des organes de reproduction et du sein

Très fréquent: aménorrhée (82,2%), épaississement de l'endomètre (14,2%).

Fréquent: sensibilité/douleur des seins, douleurs pelviennes, dysménorrhée, hémorragies utérines, kyste ovarien.

Peu fréquent: décharges génitales, metrorragies, gonflement des seins.

Troubles généraux

Fréquent: fatigue, œdème.

Peu fréquent: asthénie.

Surdosage

L'expérience concernant le surdosage avec l'ulipristal acétate est limitée.

Des doses uniques atteignant 200 mg et des doses quotidiennes de 50 mg pendant 10 jours consécutifs ont été administrées à un nombre limité de sujets et aucun effet indésirable sévère ou grave n'a été rapporté.

Propriétés/Effets

Code ATC: non encore attribué.

L'ulipristal acétate est un modulateur synthétique sélectif des récepteurs de la progestérone actif par voie orale avec une structure stéroïdienne, caractérisé par un effet antagoniste partiel de la progestérone sur des tissus spécifiques.

L'ulipristal acétate exerce une action directe sur les fibromes, en réduisant leur taille par le biais d'une inhibition de la prolifération cellulaire et l'induction d'apoptose.

Une dose quotidienne d'ulipristal acétate 5 mg empêche l'ovulation chez la plupart des patientes, comme indiqué par le taux de progestérone bas à environ 0,3 ng/ml.

Une dose quotidienne d'ulipristal acétate 5 mg supprime partiellement les taux de FSH mais les taux sériques d'œstradiol sont maintenus dans les limites du milieu de la phase folliculaire chez la plupart des patientes.

Sécurité pharmacodynamique

Endomètre

Chez environ 10 à 15% des patientes traitées par ulipristal acétate, l'endomètre peut s'épaissir (> 16 mm) pendant le traitement. Cet épaississement disparaît normalement après l'arrêt du traitement et le retour des menstruations (voir « Mises en garde et précautions »). L'action directe sur l'endomètre se traduit par des changements histologique, spécifiques à la classe, appelés PAEC. Typiquement, l'aspect histologique se présente sous la forme d'un épithélium inactif et faiblement prolifératif, associé à une asymétrie stromale et à une croissance épithéliale résultant en des glandes kystiques dilatées et proéminentes présentant des effets combinés œstrogèniques (mitotiques) et progestatifs (sécrétoires) sur l'épithélium. Ce type histologique a été observé chez environ 60% des patientes traitées par ulipristal acétate pendant 3 mois. Ces changements sont généralement réversibles après l'arrêt du traitement. Ces changements ne doivent pas être confondus avec une hyperplasie endométriale.

L'ulipristal acétate exerce un effet direct sur l'endomètre. Lorsque l'administration quotidienne d'une dose de 5 mg débute au cours d'un cycle menstruel, la plupart des patientes mèneront à terme leur première menstruation mais n'auront plus de règles jusqu'à l'arrêt du traitement. Quand le traitement par ulipristal acétate est arrêté, les cycles menstruels ré-apparaissent généralement dans les 4 semaines.

L'ulipristal acétate n'affectait pas les taux sériques de TSH, d'ACTH ou de prolactine pendant 3 mois de traitement.

Efficacité et sécurité clinique

L'efficacité de doses fixes d'ulipristal acétate 5 mg et 10 mg, une fois par jour, a été évaluée dans deux études de phase 3, de 13 semaines, randomisées, en double aveugle, recrutant des patientes avec des saignements menstruels abondants associés à des fibromes utérins. L'étude 1 était contrôlée par placebo. Les patientes de cette étude devaient être anémiques lors de leur admission dans l'étude (Hb <10,2 g/dl) et toutes les patientes étaient appelées à recevoir 80 mg de fer par voie orale, Fe++, en plus du produit à l'étude. L'étude 2 contenait le comparateur actif, leuproréline 3,75 mg, administré une fois par mois par injection intramusculaire. Dans les deux études, la perte de sang menstruel a été évaluée à l'aide de l'échelle d'évaluation des saignements PBAC (Pictorial Bleeding Assessment Chart). On estime qu'un PBAC >100 dans les 8 premiers jours des règles représente une perte excessive de sang menstruel. Le critère principal d'évaluation était le pourcentage de patientes ayant un PBAC <75 à la fin du traitement après 13 semaines (taux de réponse).

Dans l'étude 1, une différence statistiquement significative a été observée au niveau de la diminution de la perte de sang menstruel chez les patientes traitées par ulipristal acétate par rapport à celles sous placebo. Avec 5 mg d'ulipristal acétate, le taux de réponse était de 91.5% contre seulement 18.8% avec le placebo (p <0.001). Pour la majorité des patientes, il y avait déjà une réduction significative de l'intensité des saignements pendant la première semaine de traitement. A la fin du traitement on observait une aménorrhée dans 73.4% des cas avec 5 mg d'ulipristal acétate contre 6.3% pour le placebo. La correction de l'anémie arrive plus rapidement et plus efficacement qu'avec le fer seul. De même, les patientes traitées par ulipristal acétate présentaient une diminution plus importante de la taille du myome, telle qu'évaluée par IRM (réduction du volume total de tous les fibromes de 21.2% sous ulipristal acétate contre une augmentation de 3.0% avec le placebo, p= 0.002). La dose de 10mg, également étudiée, n'a pas montré de bénéfice supplémentaire.

Dans l'étude 2, le taux de réponse sous 5 mg d'ulipristal acétate était de 90.3%, ce qui est comparable à celui de l'étude contrôlée par placebo. La non-infériorité par rapport à la leuproréline a pu être démontrée.

La taille des trois plus grands myomes a été évaluée par ultrasons à la fin du traitement (semaine 13) et pendant encore 25 semaines sans traitement pour les patientes n'ayant pas subi d'hystérectomie ou de myomectomie. La diminution de la taille du myome sous ulipristal acétate était moins importante qu'avec le comparateur, mais cette réduction du volume a été maintenue plus longtemps qu'après le traitement avec l'analogue du GnRH.

Pharmacocinétique

Absorption

Après administration orale d'une dose unique de 5 mg, l'ulipristal acétate est rapidement absorbé, avec une Cmax de 23,5 ± 14,2 ng/ml qui est atteint approximativement 1 h après l'ingestion, et avec une ASC0-∞ de 61,3 ± 31,7 ng.h/ml. La Cmax du métabolite actif est également déjà atteinte 1 h approximativement après l'ingestion et est de 9,0 ± 4,4 ng/ml. L'ASC0-∞ du métabolite actif est de 26,0 ± 12,0 ng/ml.

L'absorption cinétique d'ulipristal acétate n'est pas linéaire.

Un effet possible de la prise d'aliment sur l'ulipristal acétate a été étudié avec une dose de 30 mg. L'administration avec un petit déjeuner riche en lipides a entraîné une baisse d'environ 45% de la Cmax moyenne, un Tmax retardé (à partir d'un temps médian de 0,75 heure à 3 heures) et une ASC0-∞ moyenne 25% plus élevée qu'après administration à jeun. Des résultats similaires ont été obtenus pour le métabolite actif. On ne s'attend pas à ce que cet effet cinétique des aliments soit cliniquement pertinent pour l'administration quotidienne de comprimés d'ulipristal acétate.

Distribution

L'ulipristal acétate est en grande partie (>98%) lié aux protéines plasmatiques, notamment à l'albumine, l'alpha-l-glycoprotéine acide, la lipoprotéine de haute densité et la lipoprotéine de basse densité.

Biotransformation

L'ulipristal acétate est largement métabolisé en un métabolite mono-N-déméthylé et, par la suite, en un métabolite di-déméthylé. L'isoforme 3A4 de l'enzyme cytochrome P450 (CYP3A4) est principalement impliquée dans ce métabolisme.

Le métabolite mono-N-déméthylé est pharmacologiquement actif.

Elimination

La principale voie d'élimination est par les matières fécales et moins de 10% sont excrétés dans les urines. La demi-vie terminale de l'ulipristal acétate dans le plasma à la suite d'une administration unique de 5 mg est estimée à environ 38 heures, avec une clairance orale moyenne (CL/F) de ± 100 l/h.

Populations particulières

Population pédiatrique: la pharmacocinétique d'ulipristal acétate a été étudiée uniquement chez les femmes adultes.

Insuffisance hépatique ou rénale: aucune étude pharmacocinétique avec l'ulipristal acétate n'a été effectuée chez des femmes présentant une altération de la fonction rénale ou hépatique. En raison du métabolisme par le CYP450, on s'attend à ce qu'une insuffisance hépatique modifie la clairance de l'ulipristal acétate, entraînant une exposition plus importante (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).

Données précliniques

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée et de génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour les femmes.

La plupart des observations provenant des études de toxicité générale étaient liées à son mécanisme d'action sur les récepteurs de la progestérone (et à des concentrations plus élevées, sur les récepteurs des glucocorticoïdes), une activité antiprogestérone étant observée à des expositions similaires aux niveaux thérapeutiques. Dans une étude de 39 semaines sur des singes cynomolgus, des changements histologiques ressemblant au PAEC ont été observés à de faibles doses.

En raison de son mécanisme d'action, l'ulipristal acétate a un effet embryoléthal sur le rat, le lapin (à des doses répétées supérieures à 1 mg/kg), les cobayes et le singe. La sécurité pour un embryon humain est inconnue. Chez l'animal, à des doses suffisamment faibles pour maintenir la gestation, aucun potentiel tératogène n'a été observé.

Des études sur la reproduction, réalisées sur le rat, à des doses dont l'exposition était du même ordre que la dose humaine, n'ont révélé aucun trouble de la fécondité dû à l'ulipristal acétate chez les animaux traités ou chez les jeunes des femelles traitées.

Des études de carcinogénicité effectuées avec ulipristal acétate n'ont pas montré d'effets carcinogénes.

Remarques particulières

Précautions particulières de conservation

A conserver entre 15 et 30°C et dans l'emballage en carton afin de protéger le contenu de la lumière.

Conserver hors de la portée des enfants.

Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes thermoformées de PVC-PE-PVDC-Aluminium ou PVC-PVDC-Aluminium.

Boîte de 28 comprimés.

Numéro d’autorisation

62653 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Gedeon Richter (Schweiz) AG, Gewerbestrasse 5, 6330 Cham.

Mise à jour de l’information

Août 2013.

Présentation

  Quantité CHF Cat. de remise Cat. de remboursement  
ESMYA cpr 5 mg 28 pce   B LS (LIM) ESMYA cpr 5 mg
Publié le 29.10.2015
V2016-11-10  
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