Drug Description
Chaque flacon contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 ml.L’ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1? anti interleukine (IL)-12/23 entièrement humain produit par une lignée cellulaire murine de myélome en utilisant une technique d’ADN recombinant.
Presentation
Solution injectable.La solution est limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune clair.
Indications
STELARA est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte qui n’a pas répondu, ou qui présente une contre-indication, ou qui est intolérant aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate ou la puvathérapie.
Adult Dosage
STELARA est destiné à une utilisation sous la responsabilité et la surveillance de médecins qualifiés en matière de diagnostic et de traitement du psoriasis.
Posologie
La posologie recommandée de STELARA est une dose initiale de 45 mg administrée en sous-cutanée à la semaine 0, suivie d’une dose de 45 mg à la semaine 4, puis ensuite toutes les 12 semaines.
L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après 28 semaines de traitement.
Patients de poids > 100 kg
Pour les patients ayant un poids > 100 kg la dose est de 90 mg administrée en sous-cutanée à la semaine 0 suivie d’une dose de 90 mg à la semaine 4, puis ensuite toutes les 12 semaines (voir rubrique 5.1). Chez les patients pesant > 100 kg, l’efficacité de la dose de 45 mg a également été démontrée. Cependant, la dose de 90 mg a montré une meilleure efficacité chez ces patients.
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les sujets âgés.
Enfants et adolescents (< 18 ans)
En l’absence de données sur la tolérance et l’efficacité, STELARA ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins 18 ans.
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n’a pas été étudié chez ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne peut être faite.
Mode d’administration
STELARA est destinée à l’injection sous-cutanée. Lorsque cela est possible, les sites où la peau présente du psoriasis ne doivent pas être utilisés comme sites d’injection.
Après une formation appropriée à la technique d’injection sous-cutanée, les patients peuvent s’auto-injecter STELARA si leur médecin l’estime approprié. Cependant, le médecin doit assurer un suivi approprié des patients. Les patients doivent être informés de la nécessité d’injecter la totalité de STELARA selon les instructions mentionnées dans la notice. Des instructions détaillées pour l’administration sont mentionnées dans la notice.
Pour d’autres précautions particulières de préparation et de manipulation.
Contra Indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
Infection évolutive sévère.
Special Precautions
Infections
L’ustekinumab peut potentiellement augmenter le risque d’infections et réactiver des infections latentes. Lors des études cliniques, de graves infections bactériennes, fongiques et virales ont été observées chez des patients recevant STELARA.
Des précautions doivent être prises avant l’utilisation de STELARA chez les patients présentant une infection chronique ou ayant des antécédents d’infections récurrentes.
Avant d’initer le traitement par STELARA, les patients doivent être dépistés pour la tuberculose. STELARA ne doit pas être donné à des patients présentant une tuberculose active. Le traitement d’une tuberculose latente doit être initié avant l’administration de STELARA. Un traitement anti-tuberculeux doit également être envisagé avant l’initiation de STELARA chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active et pour lesquels le suivi d’un traitement adapté ne peut être confirmé. Les patients recevant STELARA doivent être étroitement surveillés pour dépister les signes et symptômes de tuberculose active pendant et après traitement.
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en cas de survenue de signes ou symptômes évocateurs d’une infection. Si un patient développe une infection grave, le patient devra être étroitement surveillé et STELARA ne devra pas être administré avant la guérison de l’infection.
Tumeurs malignes
Les immunosuppresseurs comme l’ustekinumab sont susceptibles d’augmenter le risque de malignité. Certains patients qui ont reçu STELARA dans des études cliniques ont développé des tumeurs malignes cutanées et non-cutanées.
Il n’existe pas d’étude chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez des patients qui ont continué leur traitement alors qu’ils avaient développé une tumeur maligne sous STELARA. En conséquence, des précautions doivent être prises lorsqu’on envisage un traitement de ces patients par STELARA.
Réactions d’hypersensibilité
En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction allergique grave, l’administration de STELARA doit être immédiatement interrompue et un traitement approprié doit être instauré.
Vaccinations
Il est recommandé que les vaccins vivants viraux et bactériens (tel que Bacille de Calmette-Guérin (BCG)) ne soient pas administrés de manière concomitante à STELARA. Aucune étude spécifique n’a été conduite chez des patients qui ont reçu récemment un traitement par un vaccin vivant viral ou bactérien. Avant toute vaccination par un traitement vivant viral ou bactérien, le traitement par STELARA doit être arrêté au moins 15 semaines avant et peut être repris au moins 2 semaines après la vaccination. Les prescripteurs doivent consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit des vaccins spécifiques pour toute information supplémentaire ou conseils sur l’utilisation concomitante d’agents immunosuppresseurs après vaccination.
Les patients recevant STELARA peuvent recevoir de façon concomitante des vaccins inactivés ou non vivants.
Traitement immunosuppresseur concomitant
La tolérance et l’efficacité de STELARA en association avec d’autres immunosuppresseurs y compris des traitements biologiques, ou de la photothérapie n’ont pas été évaluées. Des précautions doivent être prises avant l’utilisation concomitante d’autres immunosuppresseurs avec STELARA ou lors du relais après d’autres immunosuppresseurs biologiques.
Populations spécifiques
Enfants et adolescents (< 18 ans)
En l’absence de données sur la sécurité et l’efficacité, STELARA ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins 18 ans.
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Chez les sujets âgés de 65 ans ou plus ayant reçu STELARA, aucune différence globale concernant l’efficacité et la tolérance n’a été observée en comparaison avec les sujets jeunes. De façon générale, en raison d’une incidence plus élevée d’infections dans la population âgée, la prudence doit être envisagée pendant le traitement des sujets âgés.
Insuffisance hépatique ou rénale
Aucune étude spécifique n’a été réalisée chez des patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale..
Interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. Dans l’analyse pharmacocinétique réalisée sur la population de patients des études de phase III, l’effet des médicaments les plus souvent utilisés chez des patients présentant un psoriasis (incluant paracétamol, ibuprofène, acide acetylsalicylique, metformine, atorvastatine, lévothyroxine) sur la pharmacocinétique de l’ustekinumab a été exploré. Il n’y a pas eu d’élément suggérant une interaction avec ces médicaments co-administrés. Cette analyse est fondée sur l’observation d’au moins 100 patients (> 5 % de la population étudiée) traités concomitamment par ces médicaments pendant au moins 90 % de la période étudiée.
Les vaccins vivants ne doivent pas être donnés de manière concomitante avec STELARA.
La tolérance et l’efficacité de STELARA en association avec d’autres immunosuppresseurs y compris traitements biologiques, ou la photothérapie n’ont pas été évaluées.
Adverse Reactions
Les données sur la tolérance de l’ustekinumab rapportées ci-dessous sont issues de 3 études incluant 2 266 patients dont 1 970 patients traités par ustekinumab pendant au moins 6 mois, 1 285 pendant au moins 1 an et 373 pendant au moins 18 mois.
Les effets indésirables graves suivants ont été rapportés :
• Infections graves
• Tumeurs malignes
Les effets indésirables les plus fréquents (> 10%) dans les phases controlées et non-controlées des études cliniques dans le psoriasis avec l’ustekinumab étaient la rhinopharyngite et les infections des voies respiratoires supérieures. La plupart étaient légers et n’ont pas nécessité l’arrêt du traitement à l’étude.
Le tableau 1 résume les effets indésirables survenus au cours des études cliniques dans le psoriasis. Les effets indésirables sont classés par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 Résumé des effets indésirables au cours des études cliniques dans le psoriasis
Système Organe Classe |
Fréquence : Effet Indésirable |
Infections et infestations |
Très fréquent : Infection des voies respiratoires supérieures, rhinopharyngite
Fréquent : Cellulite, infection virale des voies respiratoires supérieures |
Affections psychiatriques |
Fréquent : Dépression |
Affections du système nerveux |
Fréquent : Vertiges, céphalée |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Fréquent : Douleur pharyngolaryngée, congestion nasale |
Affections gastro-intestinales |
Fréquent : Diarrhée |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Fréquent : Prurit |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Fréquent : Douleur du dos, myalgie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Fréquent : Fatigue, érythème au site d’injection
Peu fréquent : Réactions au site d’injection (y compris douleur, gonflement, prurit, induration, hémorragie, ecchymose et irritation) |
Infections
Dans les études contrôlées chez des patients atteints de psoriasis, le taux d’infections ou infections graves, a été similaire entre le groupe de patients traités par l’ustekinumab et celui recevant le placebo. Dans les phases contrôlées versus placebo des études cliniques chez les patients présentant un psoriasis, le taux d’infections a été de 1,39 par patient-année dans le groupe de l’ustekinumab et de 1,21 dans le groupe placebo. La fréquence des infections graves a été de 0,01 par patient-année dans le groupe de l’ustekinumab (5 infections graves chez 407 patient-années) et de 0,02 dans le groupe placebo (3 infections graves chez 177 patient-années).
Dans les phases contrôlées et non-controlées des études cliniques sur le psoriasis, concernant les patients traités par l’ustekinumab, la fréquence des infections a été de 1,24 par patient-année et celle des infections graves de 0,01 par patient-année (24 infections graves chez 2 251 patient-années), les infections graves rapportées comprenaient des cellulites, diverticulites, ostéomyélites, infections virales, gastroentérites, pneumonies et infections des voies urinaires.
Dans les études cliniques, les patients présentant une tuberculose latente traitée de manière concomitante par l’isoniazide n’ont pas développé de tuberculose.
Tumeurs malignes
Dans les phases controlées versus placebo des études cliniques sur le psoriasis, l’incidence des tumeurs malignes à l’exception des cancers cutanés non-mélanomateux a été de 0,25 pour 100 patient-années dans le groupe de patients ustekinumab (1 patient sur 406 patient-années) versus 0,57 dans le groupe placebo (1 patient sur 177 patient-années). L’incidence des cancers cutanés non-mélanomateux a été de 0,74 par 100 patient-années dans le groupe traité par l’ustekinumab (3 patients sur 406 patient-années) et de 1,13 dans le groupe placebo (2 patients sur 176 patient-années).
Dans les phases controlées et non-controlées des études cliniques sur le psoriasis, l’incidence des tumeurs malignes excluant les cancers cutanés non-mélanomateux a été de 0,36 pour 100 patient-années dans le groupe ustekinumab (8 patients sur 2 249 patient-années). Les tumeurs malignes rapportées comprenaient des cancers du sein, du colon, de la tête et du cou, du rein, de la prostate et de la thyroïde. Le taux de survenue des tumeurs malignes rapportées chez les patients traités par l’ustekinumab a été comparable à celui attendu dans la population générale (ratio standardisé d’incidence = 0,68 [intervalle de confiance à 95 % : 0,29-1,34]). L’incidence des cancers cutanés non-mélanomateux était de 0,80 pour 100 patient-années dans le groupe ustekinumab (18 patients sur 2 245 patient-années).
Réactions d’hypersensibilité
Dans les études cliniques de l’ustekinumab, des rash et des urticaires ont été observés chez < 2 % des patients.
Immunogénicité
Environ 5 % des patients traités par l’ustekinumab ont développé des anticorps dirigés contre l’ustekinumab, en général à faible concentration. Aucune corrélation apparente n’a été observée entre le développement de ces anticorps et les réactions au site d’injection. La réponse au traitement tendait à être plus faible chez les patients présentant des anticorps dirigés contre l’ustekinumab ; cependant, la présence d’anticorps ne préjuge pas de la réponse clinique.
Manufacturer
Janssen-Cilag
Updated
21 September 2009