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TARGRETIN 75 mg Capsule molle Boîte de 1 Flacon de 100
2015-04-27 13:19:17 来源: 作者: 【 】 浏览:627次 评论:0

TARGRETIN : ses indications

Traitement des manifestations cutanées des lymphomes cutanés T épidermotropes (LCT), au stade avancé et réfractaires à au moins un traitement systémique.
 

TARGRETIN : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit

Lymphome cutané T épidermotrope  
Classe thérapeutique Cancérologie et hématologie
Principes actifs Bexarotène
Excipients Contenu de la capsule :Macrogol,Polysorbate (E433),Povidone (E1201),Hydroxyanisole butylé (E320),Revêtement de la capsule :Gélatine,Titane dioxyde (E171),Mélange spécial glycérine-sorbitol :Glycérine (E422),Sorbitol (E420),Sorbitan,Mannitol (E421),Eau,Encre d'imprimerie :,Alcool,Propylèneglycol (E1520),Fer oxyde (E172),Polyvinyle acétylphtalate,Eau purifiée,Isopropanol,Macrogol,Ammonium hydroxyde (E528)
Statut Médicament soumis à prescription médicale
Laboratoire Eisai Limited
 

TARGRETIN : sa posologie

- La thérapie par bexarotène ne doit être commencée et poursuivie que par des médecins ayant acquis une expérience suffisante dans le traitement des patients atteints de LCT. La dose initiale recommandée est de 300 mg/m²/jour. Les capsules molles de Targretin seront administrées par voie orale en une prise par jour lors d'un repas (voir rubrique interactions). Le calcul de la dose initiale est fait d'après la surface corporelle du patient :

Concentration initiale de la dose (300 mg/m²/jour).

Zone de surface corporelle : Dose quotidienne totale (Nombre de capsules de 75 mg de Targretin).

. 0,88-1,12 m² : 300 mg/jour (4).

. 1,13-1,37 m² : 375 mg/jour (5).

. 1,38-1,62 m² : 450 mg/jour (6).

. 1,63-1,87 m² : 525 mg/jour (7).

. 1,88-2,12 m² : 600 mg/jour (8).

. 2,13-2,37 m² : 675 mg/jour (9).

. 2,38-2,62 m² : 750 mg/jour (10).

- Recommandations concernant la modification de la dose : la dose de 300 mg/m²/jour peut être diminuée à 200 mg/m²/jour puis à 100 mg/m²/jour ou le traitement interrompu temporairement, en cas de toxicité. Lorsque la toxicité est contrôlée, la posologie peut être à nouveau prudemment augmentée. Avec un suivi clinique approprié, certains patients peuvent être traités par des doses supérieures à 300 mg/m²/jour. Chez les patients atteints de LTC, des doses supérieures à 650 mg/m²/jour n'ont pas été évaluées. Chez ces patients, lors d'essais cliniques, le bexarotène a été administré jusqu'à 118 semaines.

- Utilisation chez les enfants et les adolescents : la sécurité et l'efficacité cliniques du bexarotène dans la population pédiatrique (moins de 18 ans) n'ont pas été étudiées et ce médicament ne doit pas être utilisé chez cette population avant d'obtenir des données supplémentaires.

- Utilisation chez les personnes âgées : sur le nombre total de patients atteints de LCT dans les études cliniques, 61% avaient 60 ans ou plus, tandis que 30% avaient 70 ans ou plus. Dans l'ensemble, il n'y avait pas de différence de tolérance entre les patients de 70 ans ou plus et les patients plus jeunes mais une plus grande sensibilité au bexarotène chez des personnes plus âgées ne peut être exclue. La dose standard peut être utilisée chez les personnes âgées.

- Insuffisance rénale : aucune étude spécifique n'a été réalisée chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Les données pharmacocinétiques cliniques indiquent que l'élimination urinaire du bexarotène et de ses métabolites est une voie mineure d'excrétion pour le bexarotène. Chez tous les patients évalués, la clairance rénale du bexarotène était estimée inférieure à 1 ml/minute. Les données étant limitées, les patients avec une insuffisance rénale seront étroitement surveillés lors du traitement par bexarotène.
 

TARGRETIN : son aspect et forme

Capsule molle blanc-cassé contenant une suspension liquide.
 

TARGRETIN : comment ça marche

Groupe pharmacothérapeutique : AUTRES AGENTS ANTINEOPLASIQUES - code ATC : L01XX25.

- Le bexarotène est un composé synthétique qui exerce son action biologique par une liaison sélective et une activation de trois RXR : alpha, bêta et gamma. Une fois activés, ces récepteurs fonctionnent comme facteurs de transcription qui régulent les processus tels que la différentiation et la prolifération cellulaires, l'apoptose et la sensibilisation à l'insuline. La capacité des RXR à former des hétérodimères avec divers récepteurs, qui sont importants pour la fonction cellulaire et en physiologie, indique que les activités biologiques du bexarotène sont plus variées que celles des composés qui activent les récepteurs de l'acide rétinoïque (RAR). In vitro, le bexarotène inhibe la croissance des lignées de cellules tumorales d'origine hématopoïétique et épithéliale. In vivo, le bexarotène cause une régression tumorale dans certains modèles animaux et empêche l'induction tumorale dans d'autres. Cependant, le mécanisme exact de l'action du bexarotène dans le traitement des lymphomes cutanés T (LCT) n'est pas connu.

- Le bexarotène a été évalué dans des essais cliniques chez 193 patients atteints de LCT : 93 d'entre eux étaient au stade avancé réfractaire à au moins une thérapie systémique antérieure. Parmi les 61 patients traités initialement par 300 mg/m²/jour, le taux général de réponse, d'après une évaluation globale du médecin, était de 51% (31/61) avec un taux de réponse clinique complète de 3%. Les réponses ont également été déterminées par un score composé de cinq signes cliniques (surface des lésions-cible, érythème, infiltration des plaques, desquamation, et hypo-/hyperpigmentation) ce score tenait également compte de toutes les manifestations extra-cutanées de LCT. Le taux de réponse globale, d'après cette évaluation composite, était de 31% (19/61) avec un taux réponse clinique complète de 7% (4/61).
 

Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Toutefois, des cas d'étourdissements et de problèmes de vision chez les patients sous Targretin ont été rapportés. Les patients ayant des étourdissements ou des problèmes de vision pendant la thérapie ne doivent pas conduire de véhicules ni utiliser de machines.
 

TARGRETIN : ses contre-indications

CONTRE-INDIQUE :

- Hypersensibilité connue au bexarotène ou à l'un des excipients du médicament.

- Antécédents de pancréatite.

- Hypercholestérolémie incontrôlée.

- Hypertriglycéridémie incontrôlée.

- Hypervitaminose A.

- Maladie thyroïdienne incontrôlée.

- Insuffisance hépatique.

- Infection systémique en cours.

- Grossesse et allaitement :

. grossesse : il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du bexarotène chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction. La comparaison de l'exposition animale et humaine au bexarotène, n'a pas permis de calculer une marge de sécurité quant à la tératogénicité humaine. Le bexarotène est contre-indiqué pendant la grossesse. Si ce médicament est utilisé par accident au cours de la grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant qu'elle suit ce traitement, elle devra être informée du danger potentiel que peut encourir le foetus.

. allaitement : on ne sait pas si le bexarotène est excrété dans le lait maternel. Le bexarotène ne doit pas être prescrit aux mères allaitant leurs enfants.

- Femmes en âge de procréer sans contraception efficace : les femmes en âge de procréer doivent utiliser des moyens de contraception efficaces pendant le traitement par bexarotène. Le dosage de bêta-HCG plasmatiques doit être négatif au cours de la semaine qui précède le début du traitement par bexarotène. Une contraception efficace sera utilisée dès le dosage de bêta-HCG plasmatiques, pendant le traitement et pendant au moins un mois après l'arrêt de celui-ci. Lorsque la contraception est nécessaire, il est recommandé d'utiliser simultanément deux méthodes fiables de contraception. Le bexarotène peut induire les enzymes métaboliques et, de ce fait, réduire, en théorie, l'efficacité des contraceptifs oestroprogestatifs. Donc, si un traitement par bexarotène est envisagé chez une femme en âge de procréer, une méthode fiable de contraception, non hormonale, est également recommandée. Les patients de sexe masculin dont les partenaires sexuelles sont enceintes, pourraient l'être ou pourraient le devenir, utiliseront des préservatifs lors des rapports sexuels pendant le traitement et pendant au moins un mois après la dernière dose de bexarotène.

- Utilisation chez les enfants et les adolescents : la sécurité et l'efficacité cliniques du bexarotène dans la population pédiatrique (moins de 18 ans) n'ont pas été étudiées et ce médicament ne doit pas être utilisé chez cette population avant d'obtenir des données supplémentaires.

DECONSEILLE :

L'administration concomitante du gemfibrozil et du bexarotène n'est pas recommandée.
 

TARGRETIN : ses précautions d'emploi

- Généralité : Ce traitement sera utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue aux rétinoïdes. Aucun signe clinique de réactivité croisée n'a été noté. Les patients sous bexarotène ne doivent pas donner de sang pour une transfusion. L'hydroxyanisole butylé, un des constituants de Targretin, peut causer une irritation des muqueuses ; il faut donc avaler les capsules molles intactes et ne pas les croquer.

- Lipides : l'hyperlipidémie a été identifiée comme un effet associé à l'utilisation du bexarotène dans des études cliniques. Les taux des lipides (triglycérides et cholestérol) seront dosés à jeun avant le début du traitement par bexarotène ainsi qu'à intervalles hebdomadaires jusqu'à ce que la réponse des lipides au bexarotène soit établie, ce qui se produit le plus souvent entre deux et quatre semaines et, ensuite, à des intervalles d'au moins un mois. Le taux des triglycérides à jeun doit être normal ou normalisé avant d'administrer le bexarotène. Il devrait être maintenu en dessous de 4,52 mmol/L afin de réduire le risque de séquelles cliniques. Si le taux des triglycérides à jeun est élevé ou augmente pendant le traitement, il est recommandé de commencer un traitement antilipémique et, le cas échéant, de diminuer les doses de bexarotène (de 300 mg/m²/jour de bexarotène à 200 mg/m²/jour, voire à 100 mg/m²/jour, en cas de nécessité) ou d'arrêter le traitement. Les données provenant des études cliniques indiquent que les concentrations plasmatiques de bexarotène n'ont pas été affectées par l'administration concomitante d'atorvastatine. Toutefois, l'administration concomitante de gemfibrozil a entraîné une importante augmentation de la concentration plasmatique de bexarotène et n'est pas recommandée (voir rubrique interactions). L'augmentation du cholestérol sérique sera traitée selon la pratique médicale en vigueur.

- Pancréatite : la pancréatite aiguë associée à l'augmentation des triglycérides sériques a été rapportée dans les études cliniques. Les patients atteints de LCT et présentant des facteurs de risques de pancréatite (antécédents d'épisodes de pancréatite, hyperlipidémie incontrôlée, une consommation excessive d'alcool, diabète sucré incontrôlé, maladie des voies biliaires et traitement hyperlipémiant ou associé à une toxicité pancréatique) ne seront traités avec le bexarotène, que si le bénéfice potentiel apporté au patient dépasse les risques encourus.

- Anomalies du bilan hépatique : une élévation des transaminases au cours du traitement par bexarotène a été rapportée. D'après les données d'études cliniques en cours, l'élévation observée s'est normalisée en un mois, après une diminution de la dose ou un arrêt de la thérapie chez 80% des patients. Le bilan hépatique sera fait avant le début du traitement, toutes les semaines pendant le premier mois et ensuite mensuellement. Le traitement par bexarotène sera temporairement interrompu ou arrêté si les valeurs des SGPT/ALT, SGOT/AST ou de la bilirubine dépassent trois fois les valeurs normales (3N).

- Modifications de la fonction thyroïdienne (TFT) : les modifications de la fonction thyroïdienne observées chez les patients sous bexarotène étaient le plus souvent une diminution réversible des taux des hormones thyroïdiennes (thyroxine T4) et en thyrotropine (TSH). Ces hormones doivent être dosées avant le début du traitement, ensuite surveillées au moins mensuellement pendant le traitement et, par la suite, en fonction de l'apparition de symptômes de l'hypothyroïdie. Les patients avec une hypothyroïdie symptomatique due au bexarotène ont été traités avec des suppléments d'hormones thyroïdiennes, ce qui a entraîné la résolution des symptômes.

- Leucopénie : lors d'études cliniques, une leucopénie associée à la thérapie par bexarotène a été rapportée. Dans la plupart des cas, elle a été normalisée après la diminution de la dose ou l'arrêt du traitement. La numération des globules blancs avec la formule leucocytaire sera effectuée avant le début du traitement, chaque semaine pendant le premier mois et, par la suite, mensuellement.

- Anémie : lors d'études cliniques, une anémie associée à la thérapie par bexarotène a été rapportée. Le taux de l'hémoglobine sera analysé, avant le début du traitement, ensuite chaque semaine pendant le premier mois et, par la suite, mensuellement. La baisse de l'hémoglobine sera traitée selon la pratique médicale en vigueur.

- Opacité du cristallin : chez certains patients, et suite au traitement par bexarotène, une opacité cristallinienne non détectée au préalable ou un changement de l'opacité préexistante du cristallin ont été constatés ; ces lésions n'ont pas été associées à la durée du traitement ou à la dose administrée. Etant donné la forte prévalence et l'augmentation naturelle du taux de formation d'une cataracte chez les patients plus âgés, il n'y avait pas d'association apparente entre l'incidence de la formation d'une opacité cristallinienne et l'administration du bexarotène chez ces patients inclus dans les études cliniques. Toutefois, un effet indésirable du traitement à long terme par bexarotène sur la formation d'une opacité cristallinienne n'est pas exclu chez l'homme. Tout patient traité par bexarotène et ayant des troubles visuels doit avoir un examen ophtalmologique approprié.

- Supplément en vitamine A : étant donné la relation entre le bexarotène et la vitamine A, les patients devraient restreindre les suppléments en vitamine A à < = 15000 UI/jour pour éviter tout effet toxique cumulatif potentiel.

- Patients atteints d'un diabète sucré : le bexarotène doit être prudemment administré aux patients sous insuline, sous agents améliorant la sécrétion de l'insuline (par exemple les sulfonylurées) ou sous sensibilisateurs à l'insuline (par exemple les thiazolidinédiones). D'après son mécanisme d'action connu, le bexarotène peut potentialiser l'action de ces agents, ce qui entraîne une hypoglycémie. Aucun cas d'hypoglycémie associé à l'utilisation du bexarotène sous forme de monothérapie n'a été rapporté.

- Photosensibilité : l'utilisation de certains rétinoïdes a été associée à la photosensibilité. Il est conseillé aux patients de minimiser leur exposition au soleil et d'éviter les lampes à bronzer pendant le traitement par bexarotène, les données in vitro indiquant que le bexarotène peut avoir un effet photosensibilisant.

- Contraceptifs oraux : le bexarotène est un inducteur potentiel du métabolisme enzymatique et peut théoriquement réduire l'efficacité des contraceptifs oestroprogestatifs. Si le traitement par bexarotène est prescrit chez une femme en âge de procréer, une méthode de contraception non hormonale doit être ajoutée du fait que le bexarotène appartient à une classe thérapeutique dont le risque de malformation est élevé chez l'homme.

- Les patients de sexe masculin dont les partenaires sexuelles sont enceintes, pourraient l'être ou pourraient le devenir, utiliseront des préservatifs lors des rapports sexuels pendant le traitement et pendant au moins un mois après la dernière dose de bexarotène.

- Insuffisance rénale : aucune étude spécifique n'a été réalisée chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Les données pharmacocinétiques cliniques indiquent que l'élimination urinaire du bexarotène et de ses métabolites est une voie mineure d'excrétion pour le bexarotène. Chez tous les patients évalués, la clairance rénale du bexarotène était estimée inférieure à 1 ml/minute. Les données étant limitées, les patients avec une insuffisance rénale seront étroitement surveillés lors du traitement par bexarotène.
 

TARGRETIN : Ses interactions

EFFETS D'AUTRES SUBSTANCES SUR LE BEXAROTENE : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer les interactions médicamenteuses avec le bexarotène. Etant donné le métabolisme oxydatif du bexarotène par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4), la co-administration d'autres substrats de CYP3A4 comme le kétoconazole, l'itraconazole, les inhibiteurs de la protéase, la clarithromycine et l'érythromycine, peut théoriquement augmenter les concentrations plasmatiques de bexarotène. En outre, la co-administration des inducteurs de CYP3A4 comme la rifampicine, la phénytoïne, la dexaméthasone ou le phénobarbital peut, en principe, diminuer les concentrations plasmatiques de bexarotène.

- On recommande la prudence en cas d'association à des substrats du CYP3A4 ayant un indice thérapeutique étroit, tels que les immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus) ainsi qu'aux cytotoxiques métabolisés par le CYP3A4 tels que le cyclophosphamide, l'étoposide, le finastéride, l'ifosfamide, le tamoxifène, les alcaloïdes de la pervenche.

- Une analyse des concentrations plasmatiques de bexarotène chez les patients atteints de LCT a démontré que l'administration concomitante de gemfibrozil provoquait d'importantes augmentations de concentrations de bexarotène dans le plasma. Le mécanisme de cette interaction est inconnu. Dans des conditions similaires, les concentrations de bexarotène n'ont pas été affectées par l'administration concomitante d'atorvastatine ou de lévothyroxine. L'administration concomitante du gemfibrozil et du bexarotène n'est pas recommandée.

EFFETS DU BEXAROTENE SUR D'AUTRES SUBSTANCES : le bexarotène semble être l'inducteur du CYP3A4. L'administration répétée du bexarotène pourrait entraîner une auto-induction de son propre métabolisme et, surtout à des doses supérieures à 300 mg/m²/jour, et réduire les concentrations plasmatiques d'autres substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4, tels que le tamoxifène. Par exemple, le bexarotène peut diminuer l'efficacité des contraceptifs oraux (voir rubriques mises en garde et précautions d'emploi et grossesse et allaitement).

INTERACTIONS DE TESTS DE LABORATOIRE : les taux de CA125 peuvent être augmentés pendant le traitement par bexarotène chez les patientes ayant un cancer ovarien.

INTERACTIONS ALIMENTAIRES : dans tous les essais cliniques, on a demandé aux patients de prendre les capsules molles de Targretin pendant ou immédiatement après un repas. Dans une étude clinique, les valeurs plasmatiques (ASC et Cmax) de bexarotène étaient nettement supérieures après l'administration d'un repas riche en graisses que celles relevées après l'administration d'une solution de glucose. Les données sur la sécurité et l'efficacité, provenant des essais cliniques, ont été obtenues à partir de l'administration du médicament avec un repas et il est recommandé d'administrer les capsules molles de Targretin avec la nourriture.

Etant donné le métabolisme oxydatif du bexarotène par le cytochrome P450 3A4, le jus de pamplemousse peut théoriquement augmenter les concentrations plasmatiques de bexarotène.
 

TARGRETIN : Ses incompatibilités

Sans objet.
 

En cas de surdosage

- Aucun surdosage avec Targretin n'a été rapporté. Tout surdosage sera traité avec les soins appropriés correspondant aux signes et symptômes présents chez le patient.

- Des doses allant jusqu'à 1000 mg/m²/jour de bexarotène ont été administrées dans des études cliniques sans effets toxiques aigus. Des doses uniques de 1500 mg/kg (9000 mg/m²) et de 720 mg/kg (14400 mg/m²) ont été tolérées sans toxicité significative chez le rat et le chien.
 

Grossesse - Allaitement

Grossesse :

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du bexarotène chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction. La comparaison de l'exposition animale et humaine au bexarotène, n'a pas permis de calculer une marge de sécurité quant à la tératogénicité humaine (voir rubrique données de sécurité précliniques). Le bexarotène est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique contre-indications).

Si ce médicament est utilisé par accident au cours de la grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant qu'elle suit ce traitement, elle devra être informée du danger potentiel que peut encourir le foetus.

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des moyens de contraception efficaces pendant le traitement par bexarotène. Le dosage de bêta-HCG plasmatiques doit être négatif au cours de la semaine qui précède le début du traitement par bexarotène. Une contraception efficace sera utilisée dès le dosage de bêta-HCG plasmatiques, pendant le traitement et pendant au moins un mois après l'arrêt de celui-ci. Lorsque la contraception est nécessaire, il est recommandé d'utiliser simultanément deux méthodes fiables de contraception. Le bexarotène peut induire les enzymes métaboliques et, de ce fait, réduire, en théorie, l'efficacité des contraceptifs oestroprogestatifs (voir rubrique interactions). Donc, si un traitement par bexarotène est envisagé chez une femme en âge de procréer, une méthode fiable de contraception, non hormonale, est également recommandée. Les patients de sexe masculin dont les partenaires sexuelles sont enceintes, pourraient l'être ou pourraient le devenir, utiliseront des préservatifs lors des rapports sexuels pendant le traitement et pendant au moins un mois après la dernière dose de bexarotène.

Allaitement :

On ne sait pas si le bexarotène est excrété dans le lait maternel. Le bexarotène ne doit pas être prescrit aux mères allaitant leurs enfants.
 

TARGRETIN : ses effets indésirables

- La sécurité du bexarotène a été évaluée lors d'études cliniques sur 193 patients atteints de LCT qui avaient reçu du bexarotène pendant 118 semaines et sur 420 patients atteints d'un cancer non-LCT dans d'autres études.

- Chez 109 patients atteints de LCT, traités avec la dose initiale recommandée de 300 mg/m²/jour, les effets indésirables les plus souvent rapportés étaient l'hyperlipémie [(principalement une augmentation des triglycérides) (74%)], l'hypothyroïdie (29%), l'hypercholestérolémie (28%), les céphalées (27%), la leucopénie (20%), le prurit (20%), l'asthénie (19%), les éruptions cutanées (16%), la dermatite exfoliative (15%) et les douleurs (12%).

- Les effets indésirables suivants, associés au médicament, ont été rapportés pendant les études cliniques sur des patients atteints de LCT (N = 109), traités avec la dose initiale recommandée de 300 mg/m²/jour. La fréquence des effets indésirables est classée comme étant très fréquente (> 1/10), fréquente (> 1/100, < 1/10), peu fréquente (> 1/1000, < 1/100), rare (> 1/10000, < 1/1000) et très rare (< 1/10000).

- Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

- Affections hématologiques et du système lymphatique :

. Très fréquents : Leucopénie.

. Fréquents : Réaction ressemblant au lymphome, lymphadénopathie, anémie hypochrome(1,2,3).

. Peu fréquents : Dyscrasie sanguine, purpura, trouble de la coagulation, augmentation du temps de coagulation(2,3), anémie(1), thrombocytopénie(3), thrombocytémie, éosinophilie(1), leucocytose(2), lymphocytose.

- Affections endocriniennes :

. Très fréquents : Hypothyroïdie.

. Fréquents : Trouble thyroïdien.

. Peu fréquents : Hyperthyroïdie.

- Troubles du métabolisme et de la nutrition :

. Très fréquents : Hyperlipémie, hypercholestérolémie.

. Fréquents : Prise de poids, augmentation de la SGOT, augmentation de la SGPT, augmentation de la déshydrogénase lactique, augmentation de la créatinine, hypoprotéinémie.

. Peu fréquents : Goutte, bilirubinémie(1,2,3), augmentation de l'urémie(1), diminution des lipoprotéines à haute densité (LDH).

- Affections du système nerveux :

. Fréquents : Etourdissements, hypo-esthésie, insomnie.

. Peu fréquents : Ataxie, neuropathie, vertiges, hyperesthésie, dépression(1,2,3), agitation.

- Affections oculaires :

. Fréquents : Sécheresse oculaire, troubles oculaires.

. Peu fréquents : Cataracte spécifiée(1,2,3), amblyopie(3), troubles du champ visuel, lésion de la cornée, vision anormale(1,2,3), blépharite, conjonctivite(3).

- Affections de l'oreille et du labyrinthe :

. Fréquents : Surdité.

. Peu fréquents : Troubles auditifs.

- Affections cardiaques :

Peu fréquents : Tachycardie.

- Affections vasculaires :

. Fréquents : Oedème périphérique.

. Peu fréquents : Hémorragie, hypertension, oedème(3), vasodilatation(1,2,3), varices.

- Affections gastro-intestinales :

. Fréquents : Vomissements, diarrhée(1,3), nausées(3), anorexie(1), anomalie du bilan hépatique, chéilite(2), sécheresse buccale(2,3), constipation, météorisme.

. Peu fréquents : Pancréatite(1,3), insuffisance hépatique, troubles gastro-intestinaux(1).

- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

. Très fréquents : Dermatite exfoliative, prurit, éruption cutanée.

. Fréquents : Ulcères cutanés, alopécie(1), hypertrophie cutanée, nodules cutanés, acné, sueurs, sécheresse cutanée(2,3), troubles cutanés.

. Peu fréquents : Drainage séreux(1), herpès, éruption cutanée pustuleuse, décoloration cutanée(3), affections du cuir chevelu(1), affections des ongles(1,3).

- Affections musculosquelettiques et systémiques :

. Fréquents : Douleur osseuse, arthralgie, myalgie.

. Peu fréquents : Myasthénie(1).

- Affections du rein et des voies urinaires :

Peu fréquents : Albuminurie(1,3), anomalie des fonctions rénales.

- Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

. Très fréquents : Douleurs, céphalées, asthénie.

. Fréquents : Réaction allergique, infection, frissons(1), douleurs abdominales, modifications hormonales(1).

. Peu fréquents : Néoplasme, fièvre(1,2,3), cellulite, infection parasitaire, trouble des muqueuses(3), douleur dorsale(1,2,3), anomalies biologiques.

(1) : effets indésirables observés avec une fréquence accrue quand le bexarotène était administré à une dose > 300 mg/m²/jour.

(2) : effets indésirables observés avec une fréquence accrue quand le bexarotène était administré à une dose de 300 mg/m²/jour chez des patients souffrant d'un cancer non-LCT.

(3) : effets indésirables observés avec une fréquence accrue quand le bexarotène était administré à une dose de > 300 mg/m²/jour (par rapport à l'administration à des patients avec LCT, à raison de 300 mg/m²/jour) chez des patients souffrant d'un cancer non-LCT.

AUTRES EFFETS INDESIRABLES OBSERVES QUAND LE PRODUIT EST UTILISE EN DEHORS DES DOSES ET DES INDICATIONS RECOMMANDEES (A SAVOIR, UTILISE DANS LE LCT A UNE DOSE INITIALE > 300 MG/M²/JOUR OU POUR DES INDICATIONS RELATIVES AU CANCER NON-LCT) :

- Réactions indésirables nouvellement observées : ecchymoses, pétéchie, anomalie des globules blancs, diminution de la thromboplastine, anomalie érythrocytaire, déshydratation, augmentation de l'hormone gonadotrope lutéinisante, perte de poids, augmentation de la phosphatase alcaline, augmentation de la créatine-phosphokinase, augmentation de la lipase, hypercalcémie, céphalées, névrite périphérique, paresthésie, hypertonie, confusion, anxiété, labilité émotionnelle, somnolence, baisse de la libido, nervosité, cécité nocturne, nystagmus, troubles de la sécrétion des larmes, acouphène, perversion du goût, douleurs thoraciques, arythmie, troubles vasculaires périphériques, oedème généralisé, hémoptysie, dyspnée, toux accrue, sinusite, pharyngite, dysphagie, ulcère buccal, candidose orale, stomatite, dyspepsie, soif, selles anormales, éructation, éruption vésiculobulleuse, éruption maculopapuleuse, crampes dans les jambes, hématurie, syndrome grippal, douleurs pelviennes et changement des odeurs corporelles.

- Des observations uniques des effets suivants ont également été rapportées : dépression médullaire, diminution de la prothrombine, diminution de l'hormone gonadotrope lutéinisante, augmentation de l'amylase, hyponatrémie, hypokaliémie, hyperuricémie, hypocholestérolémie, hypolipémie, hypomagnésémie, démarche anormale, stupeur, paresthésie péribuccale, troubles de la pensée, douleur oculaire, hypovolémie, hématome sous-dural, insuffisance cardiaque congestive, palpitations, épistaxis, anomalie vasculaire, trouble vasculaire, pâleur, pneumonie, troubles de la respiration, trouble pulmonaire, trouble pleural, cholécystite, lésions hépatiques, ictère, ictère cholestatique, méléna, vomissements, laryngisme, ténesme, rhinite, augmentation de l'appétit, gingivite, zona, psoriasis, furonculose, dermatite de contact, séborrhée, dermatite lichénoïde, arthrite, troubles des articulations, rétention des urines, insuffisance urinaire, polyurie, nycturie, impotence, anomalie des urines, distension mammaire, carcinome, réaction de photosensibilité, oedème du visage, malaise, infection virale, distension abdominale.

- La majorité des effets indésirables ont été observés plus fréquemment avec les doses supérieures à 300 mg/m²/jour. Généralement, ces effets disparaissent sans laisser de séquelles en réduisant la dose ou en arrêtant le médicament. Toutefois, sur un total de 810 patients, y compris ceux sans malignité traités par bexarotène, trois effets indésirables graves avec issue fatale ont été observés (pancréatite aiguë, hématome sous-dural et insuffisance hépatique). Seule l'insuffisance hépatique, jugée non liée au bexarotène, est survenue chez un patient atteint de LCT.

- L'hypothyroïdie apparaît généralement 4 à 8 semaines après le début du traitement. Elle peut être asymptomatique et répond au traitement par thyroxine ; elle disparaît après l'arrêt du médicament.

- Le bexarotène a un profil des effets indésirables différent de celui rapporté avec les autres rétinoïdes oraux, non-RXR (retinoïde-X récepteur) sélectifs. Grâce à son activité principalement sélective pour le RXR, le bexarotène est moins susceptible de provoquer des toxicités mucocutanées, des affections des ongles et du cuir chevelu, de l'arthralgie et de la myalgie, effets fréquemment rapportés avec les agents de liaison récepteurs de l'acide rétinoïque (RAR).
 
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