ceptible de procréer.
Pour les femmes susceptibles de procréer, le médecin prescripteur doit s'assurer que :
• la patiente remplit les conditions requises par le programme de prévention de la grossesse, y compris une bonne compréhension du risque
• la patiente confirme avoir compris les conditions susmentionnées.
Contraception
Les femmes susceptibles de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant 4 semaines avant le début du traitement, pendant toute la durée de celui-ci et jusqu'à 4 semaines après l'arrêt du lénalidomide, même en cas d'interruption du traitement, à moins qu'elles ne déclarent une abstinence totale et continue, qui sera confirmée de façon mensuelle. Si la patiente n'utilise aucun moyen contraceptif efficace, elle devra être orientée vers un médecin compétent pour être conseillée et afin qu'une contraception adaptée soit instaurée.
Voici des exemples de méthodes de contraception adaptées :
• implant contraceptif
• dispositif intra-utérin (DIU) au lévonorgestrel
• acétate de médroxyprogestérone retard
• stérilisation tubaire
• rapports sexuels exclusivement avec un partenaire vasectomisé ; la vasectomie doit avoir été confirmée par deux spermogrammes négatifs
• pilule progestative inhibant l'ovulation (c'est-à-dire désogestrel)
En raison du risque accru d'accidents thrombo-emboliques veineux chez les patients atteints de myélomes multiples et traités par l'association lénalidomide et dexaméthasone, l'utilisation de pilules oestroprogestatives n'est pas recommandée (voir également rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Si la patiente est sous pilule oestroprogestative, elle devra utiliser une autre méthode contraceptive c'est-à-dire une des méthodes citées ci-dessus. Le risque thrombo-embolique persiste pendant 4 à 6 semaines après l'arrêt du contraceptif oral oestroprogestatif. L'efficacité des contraceptifs stéroïdiens peut être diminuée en cas de traitement concomitant par la dexaméthasone (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Les implants contraceptifs et les dispositifs intra-utérins au lévonorgestrel sont associés à un risque accru d'infection lors de leur insertion et à des saignements vaginaux irréguliers. Le recours aux antibiotiques à titre prophylactique devra être envisagé lors de leur mise en place, en particulier en cas de neutropénie associée.
L'utilisation de dispositifs intra-utérins au cuivre n'est de manière générale pas recommandée en raison des risques d'infection lors de leur insertion et des règles abondantes qu'elle pe |