ique chez certaines populations particulières de patients
Aucune étude clinique n'a été réalisée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.
ELIGARD : son aspect et forme
Poudre (Seringue B):
Seringue pré-remplie avec une poudre blanche à blanc cassé.
Solvant (Seringue A):
Seringue pré-remplie avec une solution limpide, incolore à jaune pâle.
ELIGARD : comment ça marche
Classe pharmacothérapeutique : analogues de l'hormone entraînant la libération de gonadotrophine
Code ATC : L02A E02
L'acétate de leuproréline est un nonapeptide de synthèse, agoniste de l'hormone naturelle de libération des gonadotrophines (GnRH) qui, en cas d'administration prolongée, entraîne une inhibition de la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires et une suppression de la synthèse des stéroïdes testiculaires chez l'homme. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement médicamenteux. Cependant, l'agoniste possède une action plus puissante que l'hormone naturelle et le temps nécessaire pour restaurer les taux de testostérone peut varier selon les patients.
L'administration d'acétate de leuproréline entraîne une élévation initiale des taux circulants d'hormones lutéinisantes (LH) et d'hormones de stimulation folliculaire (FSH), responsables d'une élévation transitoire chez l'homme des concentrations de stéroïdes d'origine gonadique, testostérone et dihydrotestostérone. L'administration continue d'acétate de leuproréline entraîne une diminution des taux de LH et de FSH. Chez l'homme, la testostérone diminue en-dessous du seuil de castration (£ à 50 ng/dL). Ces diminutions apparaissent trois à cinq semaines après l'instauration du traitement. Les taux moyens de testostérone à six mois sont 6,1 (± 0,4) ng/dL, comparables aux taux observés après orchidectomie bilatérale. La testostéronémie de tous les patients dans l'étude clinique pivotale a atteint des taux de castration à 6 semaines; 94 % l'ont atteint à J28 et 98 % à J35. Chez la grande majorité des patients, les taux de testostérone étaient en dessous de 20 ng/dL: le bénéfice clinique de ces taux faibles n'a pas encore été établi. Les taux de PSA diminuent de 94 % après six mois.
Des études à long terme ont montré que la poursuite du traitement maintenait la testostéronémie à des valeurs inférieures au seuil de castration pendant une période allant jusqu'à sept ans et probablement indéfiniment.
La taille de la tumeur n'a pas été mesurée directement pendant le programme d'étude clinique mais on a observé une réponse indirecte de la tumeur comme l'indique une réd