Drug Description
1 ml contient 100 U (environ 0,58 mg) de laronidase.Chaque flacon de 5 ml contient 500 U de laronidase.L’unité d’activité (U) est définie par l’hydrolyse d’une micromole de substrat (4-MUI) par minute.La laronidase est une forme recombinante de l’?-L-iduronidase humaine, produite par la technique de l’ADNrecombinant sur cellules de mammifères (ovaire de hamster chinois (CHO)).ExcipientsChaque flacon de 5 ml contient 1,29 mmol de sodium.
Presentation
Solution à diluer pour perfusion.Solution transparente à légèrement opalescente et incolore à jaune pâle
Indications
Aldurazyme est indiqué en tant que traitement enzymatique substitutif à long terme chez les patients présentant un diagnostic confirmé de mucopolysaccharidose de type I (MPS I ; déficit d’α-Liduronidase), afin de traiter les manifestations non neurologiques de la maladie.
Adult Dosage
Le traitement par Aldurazyme doit être surveillé par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge des patients atteints de MPS I ou d’une autre maladie métabolique héréditaire. L’administration d’Aldurazyme doit être effectuée dans un cadre clinique approprié disposant du matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales.
Le schéma posologique recommandé pour Aldurazyme est de 100 U/kg de poids corporel, administrées une fois par semaine par perfusion intraveineuse. La vitesse de perfusion initiale de 2 U/kg/h peut être progressivement augmentée toutes les quinze minutes, si tolérée, jusqu’à un maximum de 43 U/kg/h. Le volume total de l’administration doit être délivré en environ 3 à 4 heures.
La tolérance et l’efficacité d’Aldurazyme n’ont pas été établies chez les patients de plus de 65 ans. Aucun schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients. La tolérance et l’efficacité d’Aldurazyme n’ont pas été évaluées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale. Aucun schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients.
Contra Indications
Hypersensibilité sévère (ex. : réaction anaphylactique) à la substance active ou à l’un des excipients.
Special Precautions
Les patients traités par Aldurazyme peuvent développer des réactions associées à la perfusion (RAP), définies comme tout effet indésirable associé à la perfusion, apparaissant pendant la perfusion ou avant la fin de la journée de la perfusion. Certaines de ces RAP peuvent être sévères (voir cidessous).
Les patients traités par Aldurazyme doivent être étroitement surveillés et tous les cas de réactions associées à la perfusion, de réactions retardées ou d’éventuelles réactions immunologiques doivent être rapportés. Le statut immunologique (présence d’anticorps) doit faire l’objet d’une surveillance et de comptes rendus réguliers.
De graves réactions associées à la perfusion ont été rapportées chez les patients présentant des atteintes préexistantes graves des voies aériennes supérieures. Il faudra donc continuer à surveiller de près ces patients en particulier, chez lesquels l’administration d’Aldurazyme ne s’effectuera que dans un cadre clinique approprié disposant du matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales. Les patients présentant une maladie sous-jacente aiguë au moment de l'administration de la perfusion d'Aldurazyme semblent présenter plus de risques de développer des RAP. Il conviendra de porter une attention particulière à l'état clinique du patient avant l'administration d'Aldurazyme.
Sur la base de l’étude clinique de Phase 3, il est probable que presque tous les patients développent des anticorps IgG contre la laronidase, principalement dans les 3 mois suivant le début du traitement. Les patients ayant développé des anticorps ou des symptômes de RAP doivent être traités avec précaution lors de toute administration d’Aldurazyme.
Pendant les études cliniques, il a généralement été possible de contrôler les RAP par la réduction de la vitesse de perfusion et un (pré-)traitement du patient par antihistaminiques et/ou antipyrétiques (paracétamol ou ibuprofène), permettant ainsi au patient de continuer le traitement. En raison de l’expérience limitée sur la reprise du traitement après une interruption prolongée, il est recommandé d’exercer la plus grande prudence en raison du risque théorique accru d’une réaction d’hypersensibilité suite à l’interruption du traitement.
Pour l’administration initiale d’Aldurazyme ou pour toute reprise de l’administration après interruption du traitement, il est recommandé qu’une prémédication (antihistaminiques et/ou antipyrétiques) soit administrée aux patients environ 60 minutes avant le début de la perfusion, afin de minimiser la survenue possible de RAP. L’administration d’un prétraitement doit être envisagée pour les perfusions ultérieures d’Aldurazyme si la situation clinique le nécessite.
En cas de RAP légère ou modérée, le traitement par antihistaminiques et paracétamol/ibuprofène doit être envisagé et/ou une réduction de la vitesse de perfusion jusqu’à la moitié de la vitesse à laquelle la réaction s’est produite.
En cas d’une seule RAP sévère, la perfusion doit être interrompue jusqu’à la disparition des symptômes et le traitement par antihistaminiques et paracétamol/ibuprofène doit être envisagé. La perfusion peut être reprise avec une réduction de la vitesse de perfusion jusqu’à la moitié ou le quart de la vitesse à laquelle la réaction s’est produite.
En cas de récurrence d’une RAP modérée ou de nouvelle administration après une seule RAP sévère, le prétraitement doit être envisagé (antihistaminiques et paracétamol/ibuprofène et/ou corticostéroïdes), ainsi qu’une réduction de la vitesse de perfusion jusqu’à la moitié ou le quart de la vitesse à laquelle la réaction s’est produite.
Comme pour tout produit protéinique administré par voie intraveineuse, des réactions d’hypersensibilité sévères de type allergique sont possibles.
Si de telles réactions surviennent, il est recommandé d’interrompre immédiatement l’administration d’Aldurazyme et un traitement médical approprié doit être débuté. Les normes médicales actuelles de traitement d’urgence doivent être observées.
Ce médicament contient du sodium et est administré dans une solution intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 %. Ces paramètres devront être pris en compte par les patients suivant un régime contrôlé en sodium.
Interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. Compte tenu de son métabolisme, il est improbable que la laronidase présente une interaction avec le cytochrome P450. Aldurazyme ne doit pas être administré simultanément à la chloroquine ou à la procaïne, en raison d’un risque potentiel d’interférence avec la captation intracellulaire de la laronidase.
Adverse Reactions
comme réactions associées à la perfusion (RAP). Ils se sont manifestés chez 53 % des patients participant à l’étude de phase 3 (traités sur une période allant jusqu'à 4 ans) et chez 35 % des patients inclus dans l’étude dédiée aux patients âgés de moins de 5 ans (jusqu’à 1 an de traitement). Le nombre de ces réactions a diminué au fil du temps. La majorité des RAP étaient d’une intensité légère à modérée. Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés étaient les suivants : céphalées, nausées, douleurs abdominales, éruptions cutanées, arthralgie, mal de dos, douleurs des extrémités, bouffées vasomotrices, pyrexie, réactions au site de perfusion, augmentation de la pression artérielle, diminution de la saturation en oxygène, tachycardie et frissons.
Les EI rapportés avec Aldurazyme pendant l’étude de Phase 3 et sa phase d’extension chez 45 patients âgés de 5 ans et plus et sur une période de traitement allant jusqu’à 4 ans, sont classés ci-dessous, selon les catégories de fréquence suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à <1/10). Etant donné la faible population de patients, un effet indésirable rapporté chez un seul patient est classé comme fréquent.
MedDRA
Classes de systèmes d’organes |
MedDRA
Terme usuel |
Fréquence |
Investigations |
augmentation de la température
corporelle, diminution de la saturation en
oxygène |
fréquent |
Affections cardiaques |
tachycardie |
fréquent |
Affections du système nerveux |
céphalées, paresthésie, vertiges |
très fréquent |
Affections respiratoires, thoraciques et
médiastinales |
détresse respiratoire, dyspnée, toux |
fréquent |
Affections gastro-intestinales |
nausées, douleur abdominale, vomissements, diarrhées |
fréquent |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
éruptions cutanées |
très fréquent |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
oedème angioneurotique, tuméfaction
du visage, urticaire, prurit, sueurs
froides, alopécie, hyperhidrose
arthropathie, arthralgie, douleur dorsale, douleurs des extrémités |
fréquent |
Affections vasculaires |
bouffées vasomotrices, hypotension, pâleur, froideur des extrémités |
très fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site
d’administration |
pyrexie, réaction au site de perfusion
frissons, sensations de chaleur,
sensations de froid, fatigue, syndrome
pseudo-grippal |
fréquent |
Affections du système immunitaire |
réaction anaphylactique |
fréquent |
Affections psychiatriques |
Agitation |
fréquent |
La plupart des effets indésirables rapportés étaient d’une sévérité légère à modérée. Un seul patient présentant une atteinte préexistante des voies aériennes a développé une réaction sévère trois heures après le début de la perfusion (à la semaine 62 de traitement), caractérisée par une crise d’urticaire et une obstruction des voies aériennes, nécessitant une trachéotomie. Ce patient présentait des anticorps IgE.
L’expérience post-commercialisation relative aux réactions associées à la perfusion a révélé la survenue régulière de pyrexie, frissons et vomissements, la plupart du temps d’intensité légère à modérée. En outre, quelques patients ayant des antécédents de MPSI sévère avec des atteintes pulmonaires et des voies aériennes supérieures ont présenté des réactions graves telles que bronchospasme, arrêt respiratoire et oedème facial.
Population pédiatrique