Drug Description
Chaque comprimé pelliculé contient 250 mg de lévétiracétam
Presentation
Comprimé pelliculé.De couleur bleue, de forme oblongue, sécable, avec la mention “ucb” et “250” gravée sur une face.
Indications
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.Keppra est indiqué en associationDans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte et l’enfant à partir de 4 ans présentant une épilepsie.Dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.Dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
Adult Dosage
Les comprimés pelliculés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide et peuvent être pris au cours ou en dehors des repas. La posologie quotidienne sera administrée en deux prises égales.MonothérapieAdulte et adolescent à partir de 16 ansLa dose initiale recommandée est de 250 mg deux fois par jour, elle peut être augmentée après deux semaines à la dose thérapeutique de 500 mg deux fois jour. La dose peut être augmentée à nouveau de 250 mg 2 fois par jour toutes les deux semaines en fonction de la réponse clinique. La dose maximale est de 1500 mg 2 fois par jour.Traitement en associationAdulte (≥ 18 ans) et adolescent ( de 12 à 17 ans) pesant 50kg ou plusLa dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour. Cette dose peut être débutée dés le premier jour de traitement.En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à 1500 mg deux fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par paliers de 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.Sujet âgé (65 ans et plus)Un ajustement de la dose est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction rénale (voir "Insuffisant rénal" ci-après).Enfant âgé de 4 à 11 ans et adolescent (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg La dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg 2 fois par jour.En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée jusqu’à 30 mg/kg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions de doses ne doivent pas dépasser 10 mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 semaines. La plus petite dose efficace doit être utilisée.La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte.Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique et le dosage les plus adaptés en fonction du poids et de la dose.Recommandations posologiques chez l’enfant et l’adolescentPoidsDose initiale10 mg/kg 2 fois par jourDose maximale :30 mg/kg 2 fois par jour15 kg (1)150 mg 2 fois par jour450 mg 2 fois par jour20 kg (1)200 mg 2 fois par jour600 mg 2 fois par jour25 kg250 mg 2 fois par jour750 mg 2 fois par jourA partir de 50 kg (2)500 mg 2 fois par jour1500 mg 2 fois par jour(1) Chez l’enfant de 20 kg ou moins, démarrer le traitement de préférence avec Keppra 100 mg/ml solution orale (2) La posologie chez l’enfant et l’adolescent de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte.Enfant de moins de 4 ansKeppra n’est pas recommandé chez l’enfant de moins de 4 ans en raison de données insuffisantes sur l’efficacité et la sécurité.
Contra Indications
Hypersensibilité au lévétiracétam ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients.
Special Precautions
Conformément à la pratique clinique usuelle, l’arrêt éventuel du traitement par Keppra doit être réalisé de manière progressive (par exemple, chez l’adulte, diminution de 500 mg deux fois par jour, toutes les deux à quatre semaines; chez l’enfant, la diminution de dose ne devrait pas dépasser 10 mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 semaines).Des données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté. Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la fertilité restent inconnus.14% des patients adultes et enfants présentant des crises partielles sous lévétiracétam ont rapporté une augmentation de plus de 25% de la fréquence des crises, contre respectivement 26% et 21% sous placebo.Quand Keppra a été utilisé dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de l’adolescent présentant une épilepsie généralisée idiopathique, il n’y a pas eu d’effet sur la fréquence des absences.L’administration de Keppra à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée avant de déterminer la dose à administrer.Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des anti-épileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais randomisés contrôlés par placebo des produits anti-épileptiques a montré un risque légèrement augmenté des pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu.Par 5 conséquent, des patients devront être suivis pour des signes de dépression et/ ou des idées et comportements suicidaires et un traitement approprié devra être pris en compte. Par conséquent, il devra être conseillé aux patients (et à leur personnel soignant) de consulter un médecin si des signes de dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Interactions
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que Keppra ne modifie pas les concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazepine, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas d’influence sur la pharmacocinétique du Keppra.Comme, chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de lévétiracétam.Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents épileptiques (de 4 à 17 ans) confirme que le traitement en association par le lévétiracetam administré par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du valproate administré de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de la clearance du levetiracetam de 22% chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la concentration de ce métabolite reste faible. Il est prévisible que d’autres médicaments éliminés parsécrétion tubulaire active puissent également réduire la clairance rénale du métabolite. L’effet du lévétiracétam sur le probénécide n’a pas été étudié et l’effet du lévétiracétam sur d’autres médicaments sécrétés activement comme les A.I.N.S, les sulfonamides et le méthotrexate est inconnu.Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs oraux (éthynilestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2.000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam Aucune donnée concernant l’influence des anti-acides sur l’absorption du lévétiracétam n’est disponible.L’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d'aliments, mais le taux d’absorption a été légèrement réduit.Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool
Adverse Reactions
L’ensemble des données de tolérance des études cliniques menées chez des patients adultes présentant des crises partielles avec les formes orales de Keppra a montré que 46,4 % des patients dans le groupe Keppra et 42,2 % des patients dans le groupe placebo ont présenté des effets indésirables. Des effets indésirables graves ont été observés chez 2,4 % des patients du groupe lévétiracétam et 2,0 % des patients du groupe placebo.Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : la somnolence, l’asthénie et l’étourdissement. Dans l’analyse des données de tolérance, il n’apparaît pas clairement que ces effets soient dose-dépendants, mais l’incidence et la sévérité des effets indésirables liés au système nerveux central diminuent avec le temps.Au cours du traitement en monothérapie, 49,8% des patients ont présenté au moins un effet indésirable lié au produit. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient la fatigue et la somnolence.Une étude menée chez des enfants (de 4 à 16 ans) présentant des crises partielles a montré que 55,4% des patients dans le groupe Keppra et 40,2% des patients dans le groupe placebo ont présenté des effets indésirables. Des effets indésirables graves ont été observés chez 0,0% des patients du groupe Keppra et 1,0% des patients du groupe placebo. Les effets indésirables le plus souvent rapportés chez les enfants étaient de la somnolence, de l’hostilité, de la nervosité, une labilité émotionnelle, de l’agitation, de l’anorexie, de l’asthénie, des céphalées. Les résultats de tolérance chez les enfants étaient cohérents avec le profil de tolérance du lévétiracétam observé chez l’adulte excepté pour les évènements indésirables comportementaux et psychiatriques plus fréquents chez les enfants que chez les adultes (38,6% versus 18,6%). Toutefois, le risque relatif était similaire chez les enfants comparés aux adultesUne étude menée chez des adultes et des adolescents présentant des crises myocloniques (âgés de 12 à 65 ans) montre que 33, 3 % des patients dans le groupe Keppra et 30,0 % des patients dans le groupe placebo ont eu des effets indésirables considérés comme liés au traitement. Les effets indésirables rapportés le plus souvent ont été des maux de tête et de la somnolence. La fréquence des effets indésirables chez des patients souffrant de crises myocloniques était plus faible que chez des adultes souffrant de crises partielles ( 33,3% versus 46,4%).Une étude menée chez l’adule et l’enfant (de 4 à 65 ans) présentant une épilepsie généralisée idiopathique avec des crises généralisées tonico-cloniques primaires a montré que 39,2 % des patients du groupe Keppra et 29,8% des patients du groupe placebo ont eu des effets indésirables considérés comme liés au traitement. L’effet indésirable rapporté le plus fréquemment était la fatigue.Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (menées chez l’adulte et l’enfant) et depuis la commercialisation sont listés ci-dessous par classe-organe et par fréquence. Pour les essais cliniques, la fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent : (≥1/10 ); fréquent :( ≥ 1/100, <1/10) ; peu fréquent : (≥ 1/1000, <1/100); rare (≥ 1/10000, <1/1000) très rare : (<1/10000) cas isolés inclus.Les données recueillies depuis la commercialisation sont insuffisantes pour déterminer leur incidence dans la population traitée.-Troubles de l’état général :Très fréquent : asthénie/fatigue- Troubles du système nerveux :Très fréquent : somnolenceFréquents : amnésie, ataxie, convulsion, vertige, céphalée, hyperkinésie, tremblement, trouble de l’équilibre, trouble de l’attention, troubles de la mémoire.Données post- commercialisation : paresthésie- Troubles psychiatriques :Fréquents : agitation, dépression, labilité émotionnelle/ sautes d’humeur, hostilité/agressivité, insomnie, nervosité/irritabilité, troubles de la personnalité, réflexion anormaleDonnées post- commercialisation : trouble du comportement, colère, anxiété, confusion, hallucination, trouble psychotique, suicide, tentative de suicide et idée suicidaire- Troubles gastro-intestinaux :Fréquents : douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie, nausée, vomissementsDonnées post-commercialisation : pancreatite- Troubles hépatobiliairesDonnées post- commercialisation : insuffisance hépatique, hépatite, anomalies des tests de la fonction hépatique- Troubles du métabolisme et de la nutrition :Fréquent : anorexie, prise de poids.Le risque d’anorexie est plus important lors de l’association topiramate lévétiracétam.Données post- commercialisation : perte de poids- Troubles auditifs et labyrinthiques :Fréquent : vertige- Troubles oculaires :Fréquent : diplopie, vision trouble- Troubles des tissus musculosquelettique et conjonctifFréquent : myalgie- Lésions, intoxications et complications liées aux procéduresFréquent : blessures accidentelles- Infections et infestationsFréquent : infection, rhinopharyngite- Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinauxFréquent : augmentation de la toux- Affections de la peau et de ses annexes :Fréquent : éruption cutanée, eczéma, pruritDonnées post- commercialisation : alopécie : dans plusieurs cas, une récupération a été observée à l’arrêt de Keppra- Troubles hématologiques et lymphatiques :Fréquent : thrombocytopénieDonnées post- commercialisation : leucopénie, neutropénie, pancytopénie ( avec aplasie médullaire dans quelques cas).
Manufacturer
UCB Pharma SA
Updated
21 September 2009