Drug Description
Chaque solution contient 10 mg/ml de rituximab.Chaque flacon à usage unique contient 100 mg de rituximab.Le rituximab est un anticorps monoclonal chimérique murin/humain obtenu par génie génétique ; ils'agit d'une immunoglobuline glycosylée associant d'une part les régions constantes d’une IgG1humaine et d'autre part les régions variables des chaînes légères et lourdes d'origine murine. Cetanticorps est produit par une culture de cellules de mammifères (ovaires de hamster chinois) et purifiépar chromatographie d’affinité et échange d’ions, comportant des procédés d’inactivation etd’élimination virales spécifiques.
Presentation
Solution à diluer pour perfusion.Liquide limpide et incolore.
Indications
Lymphomes non-hodgkiniens (LNH)MabThera est indiqué en association à une chimiothérapie pour le traitement des patients présentant un lymphome folliculaire de stade III-IV n’ayant jamais été précédemment traités.MabThera en traitement d’entretien est indiqué chez les patients présentant un lymphome folliculaire en rechute ou réfractaire répondant à un traitement d’induction par chimiothérapie avec ou sans MabThera.MabThera en monothérapie est indiqué pour le traitement des patients atteints de lymphomes folliculaires de stade III-IV en cas de chimiorésistance ou à partir de la deuxième rechute après chimiothérapie.MabThera est indiqué en association à une chimiothérapie "CHOP" (cyclophosphamide, doxorubicine, incristine, prednisolone) pour le traitement des patients présentant un lymphome non-hodgkinien agressif diffus à grandes cellules B, CD20 positif.Leucémie lymphoïde chroniqueMabThera est indiqué en traitement de première ligne chez les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en association à une chimiothérapie.Polyarthrite rhumatoïdeMabThera en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active, sévère, chez les patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate ou une intolérance aux traitements de fond, dont au moins un anti-TNF (inhibiteur du facteur de nécrose tumorale).
Adult Dosage
Les perfusions de MabThera doivent être administrées sous étroit contrôle d’un médecin expérimenté et dans un environnement où l’ensemble des moyens de réanimation sont immédiatement disponibles.PosologieLymphomes non-hodgkiniensAjustement posologique pendant le traitementAucune réduction de la dose de MabThera n’est recommandée. Lorsque MabThera est associé à une chimiothérapie, la réduction de dose pour les médicaments de chimiothérapie doit être appliquée selon le schéma habituel.Lymphome folliculaire non-hodgkinienAssociation de traitementLa posologie de MabThera en association à une chimiothérapie en traitement d’induction chez les patients atteints de lymphomes non-hodgkiniens n’ayant jamais été précédemment traités, en rechute ou réfractaires, est de 375 mg/m² de surface corporelle par cure et ce, jusqu’à 8 cures.MabThera doit être administré le premier jour de chaqe cure de chimiothérapie et ceci après administration intraveineuse du glucocorticoïde du protocole, si approprié.Traitement d’entretien/ monothérapieLa posologie de MabThera recommandée en traitement d’entretien, chez les patients atteints de lymphomes non-hodgkiniens en rechute ou réfractaires ayant répondu à un traitement d’induction par chimiothérapie, avec ou sans MabThera, est de 375 mg/m² de surface corporelle, administrés une fois tous les trois mois jusqu’à progression de la maladie ou pendant une durée maximale de deux ans. La posologie de MabThera recommandée en monothérapie, dans le cadre d’un traitement d’induction de patients adultes atteints de lymphomes folliculaires de stade III-IV chimiorésistants ou à partir de la deuxième rechute après chimiothérapie, est de 375 mg/m2 de surface corporelle, administrés en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant quatre semaines.La posologie recommandée dans le cas d’un retraitement par MabThera en monothérapie chez des patients en rechute ou réfractaires qui avaient répondu à un traitement antérieur par MabThera en monothérapie est de 375 mg/m² de surface corporelle, administrés en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant quatre semaines.Lymphome non-hodgkinien agressif diffus à grandes cellules BMabThera doit être utilisé en association avec une chimiothérapie "CHOP". La posologie recommandée est de 375 mg/m² de surface corporelle, administrés le premier jour de chaque cure de chimiothérapie, pendant 8 cures, après perfusion intraveineuse du glucocorticoïde du protocole"CHOP". La tolérance et l'efficacité de MabTheran'ont pas été démontrées en association à d'autres chimiothérapies en cas de lymphome non-hodgkinien agressif diffus à grandes cellules B.Leucémie lymphoïde chroniqueUn traitement prophylactique par une hydratation appropriée et une administration d’uricostatiques 48 heures avant l’instauration du traitement est recommandé chez les patients atteints de LLC afin de réduire le risque de syndrome de lyse tumorale. Chez les patients ayant un nombre de lymphocytes > 25 x 109/l, une prémédication par 100 mg de prednisone/prednisolone par voie intraveineuse est recommandée peu avant la perfusion de MabThera, afin de réduire le risque de réaction aiguë liée à la perfusion et/ou de syndrome de relargage des cytokines et leur sévérité.La posologie recommandée de MabThera en association à une chimiothérapie est de 375 mg/m2 de surface corporelle, administrés à J1 du premier cycle, suivis par 500 mg/m2 de surface corporelle administrés à J1 de chaque cycle suivant, pour un total de 6 cycles. La chimiothérapie doit être administrée après la perfusion de MabThera.Polyarthrite rhumatoïdeUn traitement par MabThera est constitué de deux perfusions intraveineuses de 1000 mg. La posologie recommandée de MabThera est de 1000 mg par perfusion intraveineuse, suivie d’une deuxième perfusion intraveineuse de 1000 mg à deux semaines d'intervalle.L’activité de la maladie doit être régulièrement surveillée. Les données cliniques d'efficacité et de tolérance relatives au retraitement par MabThera sont limitées. Dans une petite cohorte, environ 600 patients présentant des signes d’activité de leur maladie ont été retraités 6 à 12 mois après le traitement précédent. Ces patients ont reçu 2 à 5 traitements par MabThera.Certains patients ont développé des anticorps humains anti-chimériques (HACA) après les deux premières perfusions de MabThera (voir rubrique 5.1). La présence d'HACA peut être associée à une aggravation des réactions liées à la perfusion ou à des réactions allergiques suivant la secondeperfusion des traitements ultérieurs. Chez un patient présentant des HACA, un échec de déplétion lymphocytaire B a été observé après plusieurs traitements. Par conséquent, le rapport bénéfice/risque du traitement par MabThera doit être soigneusement évalué avant le retraitement. L’intervalle entre deux traitements ne doit pas être inférieur à 16 semaines.Il est possible de poursuivre un traitement par glucocorticoïdes, salicylés, anti-inflammatoires non stéroïdiens ou analgésiques, pendant un traitement par MabThera.Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde doivent recevoir 100 mg de méthylprednisolone par voie intraveineuse 30 minutes avant MabThera pour diminuer la fréquence et la sévérité des réactions aiguës liées à la perfusion (voir mode d'administration).Première perfusion de chaque traitementIl est recommandé de débuter la perfusion à une vitesse de 50 mg/h ; après les 30 premières minutes, la vitesse de la perfusion pourra être augmentée par paliers de 50 mg/h toutes les 30 minutes, jusqu'à un maximum de 400 mg/h.Deuxième perfusion de chaque traitementLa vitesse initiale pourra être de 100 mg/h, puis augmentée par paliers de 100 mg/h toutes les 30 minutes, jusqu'à un maximum de 400 mg/h.Populations particulièresUtilisation chez l’enfantEn raison de l’insuffisance des données de tolérance et d’efficacité, l’utilisation de MabThera n’est pas recommandée chez l’enfant et l’adolescent.Patients âgésAucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (plus de 65 ans).Mode d’administrationUne prémédication par glucocorticoïde doit être envisagée si MabThera n’est pas associé à une chimiothérapie contenant un glucocorticoïde pour le traitement d’un lymphome non-hodgkinien et d’une leucémie lymphoïde chronique.Une prémédication avec un antipyrétique et un antihistaminique, par exemple paracétamol et diphénhydramine, doit être systématiquement instaurée avant chaque perfusion de MabThera.Première perfusionIl est recommandé de débuter la perfusion à une vitesse de 50 mg/h ; après les 30 premières minutes, la vitesse de la perfusion pourra être augmentée par paliers de 50 mg/h toutes les 30 minutes, jusqu'à un maximum de 400 mg/h.Perfusions ultérieuresLors des perfusions ultérieures de MabThera, la vitesse initiale pourra être de 100 mg/h, puis augmentée de 100 mg/h toutes les 30 minutes, jusqu'à un maximum de 400 mg/h.La solution de MabThera préparée doit être administrée en perfusion intraveineuse réservée à ce seul produit. Elle ne doit pas être injectée rapidement ni en bolus.Les patients doivent être étroitement surveillés en cas de début d’un syndrome de relargage de cytokines. Chez les patients qui développent des signes évidents de réaction grave, notamment dyspnée sévère, bronchospasme ou hypoxie, la perfusion doit être interrompue immédiatement. Chez les patients atteints d’un lymphome non-hodgkinien, il faudra pratiquer des examens biologiques appropriés pour mettre en évidence un syndrome de lyse tumorale et une radiographie thoracique pour détecter un infiltrat pulmonaire. Chez tous les patients, la perfusion nedoit pas être reprise avant disparition complète de tous les symptômes et avant normalisation des résultats biologiques et des clichés pulmonaires. La perfusion peut ensuite être reprise à une vitesse réduite au moins de moitié par rapport à la vitesse initiale. Si des réactions indésirables gravessurviennent de nouveau, l’arrêt du traitement doit être sérieusement envisagé au cas par cas.Des réactions légères ou modérées liées à la perfusion répondent habituellement à une réduction de la vitesse de la perfusion. Celle-ci peut être augmentée en fonction de l’amélioration des symptômes.
Contra Indications
Contre-indications d'utilisation dans les lymphomes non-hodgkiniens et dans la leucémie lymphoïde chroniqueHypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients ou aux protéines murines. Infections sévères ou évolutives.Contre-indications d'utilisation dans la polyarthrite rhumatoïdeHypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients ou aux protéines murines.Infections sévères ou évolutives.Insuffisance cardiaque sévère (New York Heart Association (NYHA) Classe IV) ou maladie cardiaquesévère non contrôlée
Special Precautions
Leucoencéphalopathie multifocale progressiveL’utilisation de MabThera peut être associée à un risque augmenté de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP). Les patients doivent être surveillés à intervalles réguliers, afin de détecter l’apparition ou l’aggravation de symptômes ou de signes neurologiques évocateurs d’uneLEMP. En cas de suspicion d’une LEMP, la prochaine administration de MabThera devra être suspendue tant que le diagnostic de LEMP n’a pas été exclu. Le médecin devra examiner soigneusement le patient pour déterminer si les symptômes indiquent un dysfonctionnement neurologique, et si c’est le cas, il devra déterminer si ces symptômes sont évocateurs d’une LEMP. Un examen par un neurologue doit être envisagé.En cas de doute, des examens complémentaires comprenant une IRM de préférence avec produit de contraste, un dosage de l’ADN du virus JC dans le LCR et des examens neurologiques répétés, devront être envisagés.Le médecin devra être particulièrement attentif à l’apparition de symptômes évocateurs d’une LEMP que le patient pourrait ne pas remarquer (ex : symptômes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques).Il conviendra de conseiller aux patients d’informer leur conjoint ou le personnel soignant de leur traitement, ceux-ci pouvant remarquer des symptômes dont les patients ne sont pas conscients.En cas d’apparition d’une LEMP, le traitement par MabThera devra être définitivement arrêté.Après reconstitution du système immunitaire chez les patients immunodéprimés ayant une LEMP, on a observé une stabilisation ou une amélioration de leur état. Actuellement on ne sait pas si la détection précoce d’une LEMP et l’arrêt du traitement par MabThera peuvent conduire à une telle stabilisation ou amélioration.Lymphomes non-hodgkiniens et leucémie lymphoïde chroniqueLes patients ayant une masse tumorale importante ou un nombre élevé (≥ 25 x 109/l) de cellules malignes circulantes, tels que les patients atteints de LLC, pourraient être plus exposés à l’apparition d’un syndrome sévère de relargage de cytokines et devront donc être traités avec une très grandeprudence. Ces patients doivent être très étroitemen surveillés tout au long de la première perfusion, en envisageant de réduire la vitesse de cette perfusion ou de diviser la posologie sur deux jours pour le premier cycle.Le syndrome grave de relargage de cytokines est caractérisé par une dyspnée sévère, souvent accompagnée de bronchospasme et d’hypoxie, associés à de la fièvre, des frissons, des tremblements, de l’urticaire et des angio-oedèmes. Ce syndrome peut s’accompagner d’hyperuricémie, d’hyperkaliémie, d’hypocalcémie, d’hyperphosphatémie, d’insuffisance rénale aiguë, d’augmentation des lactates déshydrogénases (LDH), évocateurs entre autre d’un syndrome de lyse tumorale, et peut être associé à une insuffisance respiratoire aiguë et au décès. Cette insuffisance respiratoire aiguë peut être accompagnée par des événements tels qu’un infiltrat pulmonaire interstitiel ou un oedème pulmonaire visible sur une radio thoracique. Le syndrome apparaît fréquemment pendant la première ou la deuxième heure qui suit le début de la première perfusion. Les patients ayant des antécédents d’insuffisance respiratoire ou ceux avec un infiltrat pulmonaire tumoral seraient peut-être plussusceptibles de présenter des r sultats moins favorables et doivent être traités avec une plus grande prudence.Chez les patients développant un syndrome grave de relargage de cytokines, la perfusion devra être arrêtée immédiatement et un traitement symptomatique drastique devra être instauré. Une amélioration rapide des symptômes pouvant être suivie d’une aggravation, ces patients doivent être étroitement surveillés jusqu’à ce que le syndrome de lyse tumorale et l’infiltrat pulmonaire aient disparu ou aient été écartés. Les patients de nouveau traités après disparition des signes et des symptômes ont rarement présenté un nouveau syndrome grave de relargage de cytokines.Les réactions liées à la perfusion, incluant le syndrome de relargage de cytokines, accompagnées par une hypotension et un bronchospasme ont été observées chez 10 % des patients traités par MabThera. Ces symptômes sont habituellement réversibles à l’arrêt de la perfusion de MabThera après administration d’un antipyrétique, d’un antihistaminique et éventuellement d’oxygénothérapie, d’une réhydratation veineuse ou injection intraveineuse de bronchodilatateurs et de glucocorticoïdes si nécessaire. Se reporter au syndrome de relargage de cytokines décrit précédemment pour les réactions sévères.L'administration intraveineuse de protéines peut provoquer des réactions anaphylactoïdes ou d'autres réactions d'hypersensibilité. En opposition au syndrome de relargage de cytokines, une réelle hypersensibilité apparaît habituellement dans les minutes qui suivent le début de la perfusion. Lesmédicaments nécessaires au traitement de telles réactions, par exemple adrénaline, antihistaminiques et glucocorticoïdes, doivent être disponibles pour usage immédiat dans l’éventualité d’une réaction allergique pendant la perfusion de MabThera. Les manifestations cliniques de l’anaphylaxie peuvent sembler similaires aux manifestations cliniques du syndrome de relargage de cytokines (décrit cidessus).Les réactions attribuées à l’hypersensibilité ont été rapportées moins fréquemment que celles attribuées au relargage de cytokines.L’éventualité d’une hypotension pendant la perfusion de MabThera doit faire envisager l’arrêt du traitement antihypertenseur 12 heures avant la perfusion.Des cas d’angine de poitrine ou d’arythmie tels que flutter et fibrillations auriculaires, d’insuffisance cardiaque ou d’infarctus du myocarde ont été observés chez des patients traités par MabThera. En conséquence, les patients présentant des antécédents de pathologies cardiaques et/ou ayant reçu une chimiothérapie cardiotoxique devront être étroitement surveillés.Bien que MabThera en monothérapie ne soit pas myélosuppressif, il est recommandé d’être prudent quant au traitement de patients ayant un nombre de neutrophiles < 1,5 x 109/l et/ou un nombre de plaquettes < 75 x 109/l, car l'expérience clinique dans cette population est limitée. MabThera a été utilisé sans induire de myélotoxicité chez 21 patients qui avaient eu une autogreffe de moelle osseuse et chez d’autres groupes à risque avec des réserves médullaires vraisemblablement réduites.Lors du traitement par MabThera en monothérapie, une surveillance régulière de la numération formule sanguine, incluant une numération plaquettaire doit être envisagée. Lorsque MabThera est associé à une chimiothérapie "CHOP" ou "CVP" (cyclophosphamide, vincristine et prednisolone), une numération formule sanguine doit être réalisée régulièrement conformément à la pratique médicale habituelle.Des infections graves, dont certaines d'issue fatale, peuvent apparaître au cours du traitement par MabThera. MabThera ne doit pas être administré en cas d’infection sévère et/ou évolutive (par exemple tuberculose, septicémie et infections opportunistes.La prudence est recommandée en cas d’utilisation de MabThera chez des patients ayant des antécédents d’infection chronique ou récidivante ou une pathologie sous-jacente prédisposant aux infections graves.De très rares cas de réactivation d’hépatite B ont été rapportés chez les sujets recevant rituximab, y compris des hépatites fulminantes ayant entraîné le décès. La majorité de ces sujets était également exposée à des chimiothérapies cytotoxiques. Les observations comportent des facteurs de confusion dûs à la fois à la maladie sous jacente et à la chimiothérapie cytotoxique. Les patients présentant un antécédent d’hépatite B doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes d’hépatite B active lorsqu’ils sont traités par le rituximab associé à une chimiothérapie cytotoxique.De très rares cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) ont été rapportés lors de l’utilisation de MabThera dans le LNH et la LLC après sa mise sur le marché. La majorité des patients avait reçu le rituximab en association à une chimiothérapie ou lors d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques.La tolérance d’une immunisation par des vaccins viraux vivants, faisant suite à un traitement par MabThera n’a pas été étudiée chez les patients atteints de LNH et de LLC et la vaccination par des vaccins viraux vivants n’est pas recommandée. Les patients traités par MabThera peuvent recevoir des vaccins non vivants. Cependant, les taux de réponse à ces vaccins non vivants peuvent être réduits.Dans une étude non randomisée, des patients atteints d’un lymphome non-hodgkinien de bas grade en echute, qui ont reçu MabThera en monothérapie, ont présenté un taux de réponse à la vaccination plus faible comparé à celui du groupe contrôle (sujets en bonne santé, non traités), après un rappel contre le tétanos (16 % vs 81 %) et après un néoantigène “hémocyanine de patelle” (4 % vs 69 %, réponse évaluée par une augmentation 2 fois supérieure du titre d’anticorps). Etant donné les similitudes entre les deux pathologies, des résultats semblables pour les patients atteints de LLC sont présumés, mais cela n’a pas été étudié dans les essais cliniques.Les titres d’anticorps moyens avant traitement contre un groupe d’antigènes (Streptococcus pneumoniae, influenza A, les oreillons, la rubéole, la varicelle) ont été maintenus pendant au moins 6 mois après traitement par MabThera.Polyarthrite rhumatoïdeRéactions liées à la perfusionMabThera est associé à des réactions liées à la perfusion, probablement imputables au relargage de cytokines et/ou d’autres médiateurs chimiques. La prémédication avec un glucocorticoïde par voie intraveineuse a permis de réduire significativement la fréquence et la sévérité de ces événements.La plupart des réactions rapportées étaient d'intensité légère à modérée. La proportion de patients affectés diminue avec le nombre de perfusions. Les réactions décrites sont habituellement réversibles après la diminution de la vitesse ou l’arrêt de la perfusion de MabThera et l’administration d’un antipyrétique, d’un antihistaminique et éventuellement d’oxygénothérapie, d’une réhydratation veineuse ou injection intraveineuse de bronchodilatateurs et de glucocorticoïdes si nécessaire. Dans la plupart des cas, la perfusion peut reprendre à une vitesse deux fois moindre (par exemple, de 100 mg/h à 50 mg/h) après disparition complète des symptômes.L'administration intraveineuse de protéines, y compris MabThera, peut provoquer des réactions anaphylactiques ou d'autres réactions d'hypersensibilité. Les médicaments nécessaires au traitement de telles réactions, par exemple adrénaline, antihistaminiques et glucocorticoïdes, doivent être disponibles pour usage immédiat dans l’éventualité d’une réaction allergique pendant la perfusion de MabThera.La présence d'anticorps humains anti-chimériques (HACA) peut être associée à une aggravation des réactions liées à la perfusion ou à des réactions allergiques suivant la seconde perfusion des traitements ultérieurs.Dans les études cliniques, 10 patients sur 990 (1 %) atteints de polyarthrite rhumatoïde, ayant reçu une première perfusion de MabThera, ont présenté une réaction grave pendant la perfusion, quelle que soit la dose.On ne dispose d’aucune donnée concernant la tolérance de MabThera chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque modérée (NYHA classe III) ou de maladie cardiaque sévère non contrôlée.Chez les patients traités par MabThera, certaines pathologies cardiaques ischémiques pré-existantes sont devenues symptomatiques, comme l’angor ; une fibrillation et un flutter auriculaires ont également été observés. Par conséquent, avant tout traitement par MabThera chez les patients ayant des antécédents cardiaques connus, il convient de prendre en considération le risque de complications cardio-vasculaires résultant de réactions liées à la perfusion et d’assurer une surveillance étroite pendant l’administration. L’éventualité d’une hypotension pendant la perfusion de MabThera doit faire envisager l’arrêt du traitement antihypertenseur 12 heures avant la perfusion.InfectionsDes infections graves, dont certaines d'issue fatale, peuvent apparaître au cours du traitement par MabThera. MabThera ne doit pas être administré en cas d’infection sévère et/ou évolutive (par exemple tuberculose, septicémie et infections opportunistes, oud’immunodépression sévère (par exemple, dans le hypogammaglobulinémies ou lorsque les taux de CD4 ou CD8 sont très faibles). La prudence est recommandée en cas d’utilisation de MabThera chez des patients ayant des antécédents d’infection chronique ou récidivante ou une pathologie sous-jacente prédisposant aux infections graves.L’apparition de signes d’infection après un traitement par MabThera doit motiver un examen immédiat des patients et l’instauration d’un traitement approprié. Avant d'être retraités par MabThera, les patients devront être examinés afin de rechercher un éventuel risque d'infection.De très rares cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) ont été rapportés après utilisation de MabThera dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et d’autres maladies autoimmunes, dont le lupus érythémateux disséminé (LED) et les vascularites. Ces cas ont été observés chez des patients ayant de multiples facteurs de risque pour la LEMP, dont la maladie sous-jacente et un traitement immunosuppresseur de longue durée ou une chimiothérapie.De très rares cas de réactivation d’une hépatite B ont été rapportés chez des patients atteints d’un lymphome non-hodgkinien traités par rituximab en association à une chimiothérapie cytotoxique (voir lymphomes non hodgkiniens).VaccinationAvant de débuter un traitement par MabThera, le médecin devra vérifier le statut vaccinal du patient et suivre les recommandations en vigueur relatives au bilan de vaccination. Toutes les vaccinations devront être terminées au moins 4 semaines avant la première administration de MabThera. La tolérance d’une immunisation par des vaccins viraux vivants faisant suite à un traitement par MabThera n’a pas été étudiée. Par conséquent, la vaccination par des vaccins viraux vivants n’est pas recommandée au cours du traitement par MabThera, ou en cas de déplétion en lymphocytes B périphériques.Les patients traités par MabThera peuvent recevoir des vaccins non vivants. Cependant, les taux de réponse à ces vaccins non vivants peuvent être réduits. Dans une étude randomisée, des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par MabThera et méthotrexate ont présenté comparativement aux patients sous méthotrexate seul une réponse comparable après un rappel contre le tétanos (39 % vs 42 %), un taux de réponse réduit au vaccin polysaccharide pneumococcique (43 % vs 82 % sur au moins 2 sérotypes d’anticorps pneumococciques), ainsi qu’au néoantigène “hémocyanine de patelle” (47 % vs 93 %), 6 mois après le traitement par MabThera. Si une vaccination par un vaccin non vivant s’avère nécessaire au cours du traitement par MabThera, celle-ci devra être terminée au moins 4 semaines avant le prochain traitement par MabThera.Au cours de l’expérience de traitements répétés par MabThera sur un an, les proportions de patients présentant des titres d’anticorps positifs contre Streptococcus pneumoniae, les virus de la grippe, oreillons, rubéole, varicelle et contre la toxine tétanique ont généralement été similaires à cellesobservées avant traitement.Utilisation concomitante ou séquentielle d'autres traitements de fondL'utilisation concomitante de MabThera avec d'autres traitements de la polyarthrite rhumatoïde que ceux mentionnés aux rubriques indication et posologie n'est pas recommandée.Les données de tolérance, issues des essais cliniques, relatives à l’utilisation d'autres traitements de fond (y compris des anti-TNF ou d’autres agents biologiques) après un traitement par MabThera sont limitées. Les données disponibles indiquent que le taux d’infection cliniquement pertinente est inchangé lorsque de tels traitements sont utilisés chez des patients préalablement traités par MabThera. Cependant, les patients doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes d'infection s'ils reçoivent des agents biologiques et/ou d'autres traitements de fond après leur traitement par MabThera.Tumeur maligneLes agents immunomodulateurs peuvent augmenter le risque de tumeur maligne. Compte tenu de l'expérience limitée de MabThera chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le risque potentiel de développer une tumeur solide ne peut être exclu actuellement, bien que les données disponibles ne semblent suggérer aucun risque accru.
Interactions
On ne dispose que de données limitées sur les interactions éventuelles de MabThera avec d'autres médicaments.L’administration concomitante avec le méthotrexate n’a pas eu d’effet sur les paramètres pharmacocinétiques de MabThera chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.Chez les patients ayant des taux décelables d'anticorps anti-murins ou d'anticorps humains antichimériques (HAMA/HACA), l’utilisation d’autres anticorps monoclonaux à des fins diagnostiques ou thérapeutiques peut provoquer des réactions d'allergie ou d'hypersensibilité.Dans une cohorte de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, 280 patients ont reçu d'autres traitements de fond, dont 185 ont reçu un agent biologique après MabThera. Chez ces patients, le taux d’infection cliniquement pertinente a été de 6,99 pour 100 patient-années lors du traitement par MabThera, comparé à 5,49 pour 100 patient-années après un traitement par un autre agent biologique.
Adverse Reactions
Au cours des essais cliniques chez l’homme, aucun cas de surdosage n’a été observé. Le produit n'a pas été testé à des doses uniques supérieures à 1000 mg au cours d'études cliniques contrôlées.
Manufacturer
Roche Registration Limited
Updated
21 September 2009