Drug Description
Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de riluzole
Presentation
Comprimé pelliculé.Les comprimés sont oblongs, blancs et portent la mention «RPR 202» gravée sur une de leurs faces.
Indications
RILUTEK est indiqué pour prolonger la durée de vie ou pour retarder le recours à la ventilation mécanique assistée chez les patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA).Les essais cliniques ont montré que RILUTEK augmente la survie des patients atteints de SLA. La définition de la survie était : patient vivant, non intubé pour ventilation mécanique assistée et non trachéotomisé.Aucune action thérapeutique sur les fonctions motrices, la fonction respiratoire, les fasciculations, la force musculaire et les symptômes moteurs n’a été mise en évidence. RILUTEK n’a pas montré d’effet bénéfique aux stades avancés de la SLA.L’efficacité et la sécurité d’emploi de RILUTEK n’ont été étudiées que dans la SLA. Par conséquent, RILUTEK ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d’une autre forme de maladie du motoneurone.
Adult Dosage
Le traitement par RILUTEK ne doit être initié que par des praticiens spécialistes expérimentés dans la prise en charge des maladies du motoneurone.La posologie quotidienne recommandée chez l'adulte ou la personne âgée est de 100 mg (50 mg toutes les douze heures).Aucun bénéfice supplémentaire significatif ne peut être attendu à posologie supérieure.Populations à risqueEnfants : l’usage de RILUTEK n’est pas recommandé chez l’enfant, en l’absence de données sur l'efficacité et la sécurité d’emploi du riluzole dans les maladies neurodégénératives de l'enfant ou de l'adolescent.Insuffisants rénaux : l’usage de RILUTEK n’est pas recommandé chez les insuffisants rénaux en raison de l’absence d’étude à dose répétée réalisée chez ce type de patients.Personnes âgées : compte tenu des données pharmacocinétiques, il n’y a pas de recommandation particulière pour l’utilisation du RILUTEK dans cette population.
Contra Indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.Maladie hépatique ou taux de transaminases supérieur à 3 fois la limite supérieure de la normale avant la mise en route du traitement.Femme enceinte ou allaitante.
Special Precautions
Dysfonctionnement hépatique :Le riluzole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de dysfonctionnement hépatique, ou chez les patients présentant une légère élévation des transaminases sériques (ALAT/SGPT ; ASAT/SGOT jusqu’à 3 fois la limite supérieure de la normale), de la bilirubine et/ou des gamma-glutamyl transférases (GGT). Une perturbation de plusieurs paramètres hépatiques (en particulier taux de bilirubine élevé) doit faire déconseiller l’utilisation de riluzole.Du fait du risque hépatique, le taux de transaminases sériques, dont les ALAT (SGPT), doit être contrôlé avant la mise sous traitement et pendant la durée du traitement par le riluzole.Les ALAT doivent être dosées tous les mois pendant les 3 premiers mois, puis tous les 3 mois pendant la première année et périodiquement ensuite. Ce suivi devra être plus fréquent chez les patients dont le taux d’ALAT s'élève sous traitement.Le traitement par le riluzole devra être interrompu si les taux d’ALAT s’élèvent jusqu’à 5 fois la limite supérieure de la normale ou au-delà. Les effets d'une réduction posologique ou d'une réadministration ultérieure chez les patients dont le taux de ALAT a atteint ou dépassé 5 fois la limite supérieure de la normale, ne sont pas connus. Toute réadministration du riluzole chez ces patients est donc déconseillée.Neutropénie :Les patients doivent être avertis qu’il convient d’informer leur médecin de toute maladie fébrile. La survenue d’une maladie fébrile doit entraîner un contrôle de la numération formule sanguine et une interruption du traitement par riluzole en cas de neutropénie.Insuffisants rénaux :Aucune étude à dose répétée n’a été réalisée chez les patients ayant une insuffisance rénale.
Interactions
Il n'y a pas eu d'études cliniques évaluant les interactions du riluzole avec d'autres médicaments.Des études in vitro utilisant des préparations à base de microsomes hépatiques humains suggèrent que le CYP 1A2 est le principal isoenzyme impliqué dans le métabolisme oxydatif initial du riluzole. Les inhibiteurs du CYP 1A2 (dont la caféine, le diclofenac, le diazépam, la nicergoline, la clomipramine, l’imipramine, la fluvoxamine, la phénacétine, la théophylline, l’amitriptyline et les quinolones) peuvent potentiellement diminuer le taux d’élimination du riluzole, tandis que les inducteurs du CYP 1A2 (dont la fumée de cigarette, la nourriture fumée au charbon de bois, la rifampicine etl’oméprazole) pourraient augmenter le taux d’élimination du riluzole.
Adverse Reactions
Dans les essais cliniques de phase III conduits chez les patients atteints de SLA et traités par riluzole, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été asthénie, nausées et anomalies des paramètres biologiques hépatiques.Les effets indésirables sont indiqués ci-dessous et classés selon la fréquence définie par la convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être pas estimée sur la base des données disponibles).Affections hématologiques et du système lymphatiquePeu fréquent : anémieFréquence indéterminée: neutropénie sévère Affections du système immunitairePeu fréquent : réaction de type anaphylactique, angioedèmeAffections du système nerveuxFréquent : céphalées, étourdissements, paresthésie buccale et somnolenceAffections cardiaquesFréquent : tachycardieAffections gastro-intestinalesTrès fréquent : nauséesFréquent : diarrhée, douleur abdominale, vomissementsPeu fréquent : pancréatiteAffections hépatobiliairesTrès fréquent : anomalies des paramètres biologiques hépatiques*. L’élévation des alanineaminotransférases apparaissait généralement dans les trois premiers mois du traitement par riluzole.Elle a été habituellement transitoire et leur niveau est revenu à une valeur inférieure à 2 fois la limite supérieure de la normale après 2 à 6 mois malgré la poursuite du traitement. Ces élévations peuvent être associées à un ictère. Chez les patients des études cliniques (n=20) présentant une élévation des ALAT supérieure à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN), le traitement a été interrompu et leur niveau est revenu à une valeur inférieure à 2 fois la LSN dans les 2 à 4 mois dans la plupart des case.Fréquence indéterminée : hépatiteTroubles généraux et anomalies au site d’administrationTrès fréquent : asthénieFréquent : douleur* les données d’études indiquent que les patients asiatiques peuvent être plus susceptibles de présenter des anomalies des tests biologiques hépatiques- 3,2% (194/5995) des patients asiatiques et 1,8% (100/5641) des patients caucasiens.
Manufacturer
Aventis Pharma S.A.
Updated
21 September 2009