TIENAM 250 mg/250 mg Poudre pour perfusion Boîte de 1 Flacon de 250 mg
TIENAM 250 mg/250 mg Poudre pour perfusion Boîte de 1 Flacon de 250 mg
Médicament générique du Classe thérapeutique: Infectiologie - Parasitologie
principes actifs: Imipénème, Cilastatine
laboratoire: Msd Chibret
Indication
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'imipénème. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament, et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes sensibles à l'imipénème notamment dans les manifestations :
- abdominales,
- bronchopulmonaires,
- gynécologiques,
- septicémiques,
- génito-urinaires,
- ostéo-articulaires,
- cutanées et des parties molles,
- endocarditiques,
à l'exclusion des méningites.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Posologie TIENAM 250 mg/250 mg Poudre pour perfusion Boîte de 1 Flacon de 250 mg
Posologie :
Les recommandations concernant la posologie de TIENAM correspondent à la dose d'imipénème à administrer, associée à une même quantité de cilastatine.
La posologie quotidienne dépend du type et de la sévérité de l'infection, de la sensibilité du/des germe(s) en cause, de la fonction rénale et du poids du malade.
- Chez l'adulte :
Les posologies ci-dessous correspondent à un poids corporel de 70 kg.
1) Chez les sujets ayant une fonction rénale normale :
1 à 2 g, répartis en 3 ou 4 perfusions par jour.
Dans certains cas, la posologie peut être augmentée jusqu'à 50 mg/kg/jour, sans dépasser cependant 4 g par jour.
2) Chez les insuffisants rénaux :
. Insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine comprise entre 70 et 31 ml/min/1,73 m²) : 0,50 g 3 ou 4 fois par jour, soit en moyenne 1,5 à 2 g par jour avec une posologie maximale de 30 mg/kg/jour.
. Insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 11 mI/min/1,73 m²) : 0,50 g 2 à 3 fois par jour, avec une posologie maximale de 20 mg/kg/jour.
. Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min/1,73 m²) : 0,25 à 0,50 g 2 fois par jour, soit en moyenne 0,5 à 1,0 g/jour sans dépasser la posologie maximale de 12,5 mg/kg/jour.
. Pour les malades dont la clairance de la créatinine est < = 5 ml/min/1,73 m², il est préférable de n'utiliser ce médicament que lorsqu'une hémodialyse est envisagée (voir mises en garde et précautions d'emploi).
. Patients hémodialysés :
Compte tenu de l'épuration par la dialyse de l'imipénème et de la cilastatine, le médicament doit être administré après chaque séance de dialyse, puis toutes les 12 heures. Ces malades et plus particulièrement ceux qui ont des antécédents neurologiques, doivent être surveillés avec attention.
Les données sont insuffisantes actuellement pour recommander l'utilisation de ce médicament chez les malades sous dialyse péritonéale.
- Chez l'enfant :
Les posologies recommandées chez l'enfant et le nourrisson sont les suivantes :
a) chez les enfants pesant 40 kg ou plus, la posologie recommandée est celle de l'adulte.
b) chez les enfants ou nourrissons pesant moins de 40 kg, la posologie recommandée est de 60 mg/kg/jour, répartie en 4 perfusions. Des enfants âgés de 3 mois à 3 ans ont été traités à des posologies allant jusqu'à 100 mg/kg/j répartis en 4 perfusions, sans dépasser une posologie quotidienne de 2 grammes.
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander une posologie chez les enfants de moins de 3 mois ou chez les enfants ayant une insuffisance rénale (créatininémie > 20 mg/L ou 177 micromoles/L).
Mode d'administration :
Administration IV en perfusion :
- 3 à 4 perfusions par jour, d'une durée de 20 à 30 minutes pour des doses de 250 à 500 mg et de 40 à 60 minutes pour une dose de 1 g. Le débit devra être ralenti si le patient se plaint de nausées.
- Les perfusions seront préparées par dissolution de la poudre pour préparation injectable dans un solvant à raison de 500 mg d'imipénème pour 100 ml, de 250 mg d'imipénème pour 50 ml (soit 5 mg d'imipénème par ml).
Contre indications
CONTRE-INDIQUE :
Hypersensibilité à l'un des constituants de ce médicament.
DECONSEILLE :
Allaitement : le passage dans le lait maternel n'est pas connu. En conséquence, par mesure de prudence, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par ce médicament.
Effets indésirables Tienam
- Réactions locales : érythème, douleur et induration, thrombophlébite.
- Manifestations cutanées : rash, prurit, urticaire, érythème polymorphe et syndrome de Stevens-Johnson, rarement syndrome de Lyell, érythrodermie et dermatite exfoliatrice.
- Manifestations allergiques : fièvre, dont fièvre d'origine médicamenteuse, réaction anaphylactique, angio-oedème, dyspnée.
- Manifestions digestives : nausées, vomissements, diarrhée. Des cas d'entérocolite pseudomembraneuse ont été observés après administration d'imipénème.
- Manifestations hématologiques : hyperéosinophilie, leucopénie, neutropénie y compris agranulocytose, thrombocytopénie, thrombocytose, diminution de l'hémoglobine et augmentation du temps de Quick.
- Manifestations hépatiques : élévation des transaminases, de la bilirubine et/ou des phosphatases alcalines, et rarement hépatite.
- Manifestations rénales : oligurie/anurie, polyurie, rarement insuffisance rénale aiguë ; élévation de la créatinine plasmatique et de l'urée sanguine.
Coloration anormale des urines. Ce phénomène est anodin et ne doit pas être confondu avec une hématurie.
La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l'existence fréquente de facteurs contribuant à l'élévation de l'urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
- Manifestations neurologiques/psychiatriques : comme avec d'autres bêtalactamines, des effets indésirables centraux tels que convulsions, myoclonies, troubles psychiques dont hallucinations, états confusionnels ont été signalés (voir mises en garde et précautions d'emploi). D'autres manifestations neurologiques ont été exceptionnellement rapportées en particulier des paresthésies.
- Manifestations sensorielles : diminution de l'audition, modification du goût.
- Candidoses systémiques : des infections à Candida ont été rapportées comme avec la plupart des antibiotiques à large spectre.
- Des colorations des dents et/ou de la langue ont été rapportées.
Précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- En cas d'échec thérapeutique, il faut penser à la possibilité de l'émergence de souches résistantes de Pseudomonas aeruginosa afin, le cas échéant, de modifier l'antibiothérapie.
- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
La prescription du médicament nécessite donc un interrogatoire préalable. Des allergies croisées avec d'autres bêtalactamines ont été décrites. L'utilisation de ce médicament doit être extrêmement prudente chez les patients allergiques aux bêtalactamines : une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec les bêtalactamines peuvent être graves et parfois fatales.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Tenir compte du risque d'apparition de colite pseudomembraneuse chez les sujets ayant un passé gastro-intestinal, et plus particulièrement s'il s'agit de colite.
- Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander l'utilisation de ce médicament chez les enfants de moins de 3 mois ou chez les enfants ayant une insuffisance rénale (créatininémie > 20 mg/L ou 177 micromoles/L) (voir posologie chez l'enfant).
- Des effets indésirables neurologiques ont été signalés à type d'encéphalopathie métabolique, tels que myoclonies, états confusionnels ou convulsions, en particulier lorsque les posologies recommandées, adaptées au poids et à la fonction rénale ont été dépassées. Dans la plupart des cas, ces effets sont survenus chez des malades qui présentaient des troubles neurologiques (par exemple : lésions cérébrales ou antécédents de convulsions), et/ou qui du fait d'une insuffisance rénale, avaient des concentrations sériques trop élevées.
- Chez les malades avant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 5 ml/mn/1,73 m² notamment s'ils sont hémodialysés, il convient d'évaluer les avantages thérapeutiques escomptés par rapport au risque potentiel de convulsions.
- Quantité de sodium pour une dose IV correspond à 1 g d'imipénème : 3,28 mEq.
- Grossesse : il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'association imipénème/cilastatine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales ont mis en évidence un effet embryolétal chez le singe.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'association imipénème/cilastatine au cours de la grossesse.
En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales ont mis en évidence un effet embryolétal chez le singe (voir données de sécurité précliniques).
Allaitement :
Le passage dans le lait maternel n'est pas connu. En conséquence, par mesure de prudence, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par ce médicament.
Comment ça marche ?
- CHEZ L'ADULTE :
1) Imipénème :
DISTRIBUTION :
- La concentration plasmatique d'imipénème obtenue en fin de perfusion de cette association est :
. pour une dose de 250 mg en 20 minutes, de 12 à 20 mg/L,
. pour une dose de 500 mg en 20 minutes, de 21 à 58 mg/L,
. pour une dose de 1000 mg en 20 minutes, de 41 à 83 mg/L.
- La demi-vie plasmatique est d'une heure environ.
- La diffusion dans le liquide interstitiel permet d'atteindre des concentrations dans ce milieu supérieures aux CMI. Par contre la diffusion dans le liquide céphalorachidien est variable.
- La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 20 pour cent.
BIOTRANSFORMATION :
- Après l'administration de ce médicament, l'imipénème est éliminé par le rein : environ 70 pour cent de la dose d'antibiotique administrée se retrouvent dans les urines dans les 10 heures suivantes. Au-delà de la 10ème heure, il n'est plus possible de détecter une excrétion urinaire. Le reste de la dose administrée se retrouve dans les urines sous forme de métabolites dépourvus d'activité antibactérienne.
- Après administration d'une dose de 500 mg d'imipénème (sous forme d'association imipénème/cilastatine), les concentrations urinaires restent supérieures à 10 mg/L jusqu'à la 8ème heure.
- L'élimination fécale est pratiquement inexistante.
- La clairance de l'imipénème est corrélée à celle de la créatinine.
- L'épuration par hémodialyse représente 80 à 90 pour cent des quantités présentes dans l'organisme.
- Lorsque le médicament est administré toutes les 6 heures, on n'observe pas d'accumulation dans le sang ni dans les urines chez les sujets ayant une fonction rénale normale.
2) Cilastatine :
DISTRIBUTION :
- Après une perfusion intraveineuse d'imipénème/cilastatine d'une durée de 20 minutes, les concentrations maximales de cilastatine sont :
. pour une dose de 250 mg, de 21 à 26 mg/L,
. pour une dose de 500 mg, de 21 à 55 mg/L,
. pour une dose de 1000 mg, de 56 à 88 mg/L.
- La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ une heure.
- Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 40 pour cent.
BIOTRANSFORMATION ET EXCRETION :
- Environ 70 pour cent de la dose administrée de cilastatine sont retrouvés inchangés dans les urines, dans les 10 heures qui suivent l'administration de l'association. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure.
- Environ 10 pour cent sont excrétés sous forme de métabolite N-acétyl qui a une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. L'activité de la déhydropeptidase I dans le rein redevient rapidement normale après l'élimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
- La clairance de la cilastatine est corrélée à celle de la créatinine ; la demi-vie est deux fois plus longue que celle de l'imipénème dans l'insuffisance rénale.
- L'épuration par hémodialyse représente 60 pour cent des quantités présentes dans l'organisme.
- CHEZ L'ENFANT :
1) Imipénème :
- Après une perfusion intraveineuse (< 1 heure), d'imipénème/cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales d'imipénème observées chez l'enfant est de :
. pour une dose de 15 mg/kg, 35 mg/L,
. pour une dose de 25 mg/kg, 60 mg/L.
- La demi-vie plasmatique est d'une heure environ, comme chez l'adulte.
- L'élimination urinaire représente entre 40 et 70 pour cent de la dose.
2) Cilastatine :
- Après une perfusion intraveineuse (< 1 heure) d'imipénème/cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales de cilastatine observées chez l'enfant est de :
. pour une dose de 15 mg/kg, 30 mg/L,
. pour une dose de 25 mg/kg, 50 mg/L.
- La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ 40 minutes.
- L'élimination urinaire représente entre 60 et 80 pour cent de la dose.
- Le volume de distribution de l'imipénème et de cilastatine est chez l'enfant un peu plus grand que chez l'adulte. |
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