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UROREC 4 mg Gélule Boîte de 30
2013-10-12 19:57:22 来源: 作者: 【 】 浏览:741次 评论:0

UROREC : ses indications

Traitement des signes et symptômes de l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

UROREC : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit

Hypertrophie bénigne de la prostate  
Classe thérapeutique Urologie néphrologie
Principes actifs Silodosine
Excipients Contenu de la gélule :Amidon,Mannitol (E421),Magnésium stéarate (E572),Sodium laurylsulfate (E487),Enveloppe de la gélule :Gélatine,Titane dioxyde (E171),Fer oxyde (E172)
Statut Médicament soumis à prescription médicale
 
Tx de remboursement SS 30 %
Laboratoire Recordati Ireland Limited
 

UROREC : sa posologie

La dose recommandée est d'une gélule d'Urorec 8 mg chaque jour. Chez les populations particulières, la dose recommandée est d'une gélule d'Urorec 4 mg chaque jour (voir ci-dessous).

Patients âgés
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les personnes âgées (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère (Clcr ≥ 50 et, ≤ 80 ml/min).
La dose initiale recommandée chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée (Clcr ≥ 30 et < 50 ml/min) est de 4 mg une fois par jour, pouvant être portée à 8 mg une fois par jour au bout d'une semaine de traitement, selon la réponse spécifique du patient. L'utilisation du médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (Clcr < 30 ml/min) n'est pas recommandée (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance hépatique légère à modérée. En l'absence de données, l'utilisation chez l'insuffisant hépatique sévère n'est pas recommandée (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

Enfants et adolescents
Urorec n'est pas indiqué chez les enfants et les adolescents.

Mode d'administration
La gélule doit être prise pendant un repas, de préférence à heure fixe. La gélule ne doit être ni ouverte ni croquée mais doit être avalée entière, de préférence avec un verre d'eau.

UROREC : son aspect et forme


Gélule en gélatine, jaune et opaque, taille 3.

UROREC : comment ça marche

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments urologiques, alpha-bloquants, code ATC : G04CA04.

Mécanisme d'action
La silodosine est fortement sélective vis-à-vis des récepteurs adrénergiques α1A situés principalement, dans la prostate humaine, au niveau de la base de la vessie, du col de la vessie, de la capsule prostatique et de l'urètre prostatique. Le blocage de ces récepteurs adrénergiques α1A entraîne un relâchement des muscles lisses de ces tissus, ce qui réduit la résistance à l'évacuation hors de la vessie, sans affecter la contractilité du muscle lisse détrusor. Ceci permet d'atténuer à la fois les symptômes irritatifs dus au remplissage de la vessie et les symptômes obstructifs liés à la miction (troubles urinaires du bas appareil, TUBA) associés à l'hypertrophie bénigne de la prostate.
La silodosine présente une affinité considérablement plus faible vis-à-vis des récepteurs adrénergiques α1B situés principalement au niveau du système cardiovasculaire. Il a été montré in vitro que le ratio de liaison α1A1B de la silodosine est extrêmement élevé (162/1).

Études cliniques
Lors d'une étude clinique de phase II de recherche de dose, en double aveugle, contrôlée versus placebo, conduite avec la silodosine 4 ou 8 mg une fois par jour, une amélioration plus importante du score AUA (American Urologic Association) a été observée sous silodosine 8 mg (-6,8 ± 5,8 ; n = 90 ; p = 0,0018) et sous silodosine 4 mg (-5,7 ± 5,5 ; n = 88 ; p = 0,0355) que sous placebo (-4,0 ± 5,5 ; n = 83).

Plus de 800 patients présentant des symptômes modérés à sévères de HBP (International Prostate Symptom Score, IPSS, score initial ≥ 13) ont reçu 8 mg de silodosine une fois par jour au cours de deux études cliniques de phase III contrôlées versus placebo conduites aux États-Unis et d'une étude clinique contrôlée versus placebo et versus traitement actif conduite en Europe. Dans toutes ces études, les patients n'ayant pas répondu au placebo pendant le délai de latence de 4 semaines sous placebo ont été randomisés pour recevoir le traitement de l'étude. Dans toutes ces études, une réduction plus importante des symptômes irritatifs et obstructifs de l'HBP (liés, respectivement, à la rétention d'urine et à la difficulté à uriner) a été observée chez les patients traités par la silodosine par rapport aux patients sous placebo d'après l'évaluation effectuée après 12 semaines de traitement. Les données relevées au sein des populations en intention de traiter de chaque étude sont présentées ci-dessous :
6
Étude
 
Groupe de traitement
 
Nombre
de
patients
IPSS
Score total
IPSS
Symptômes irritatifs
IPSS
Symptômes obstructifs

 
Score initial (± écart type) Évolution par
rapport au score initial
Différence (IC à 95 %) par rapport au placebo Évolution par
rapport au score initial
Différence (IC à 95 %) par rapport au placebo Évolution par
rapport au score initial
Différence (IC à 95 %) par rapport au placebo
US-1
 
Silodosine 233 22 ± 5 -6,5 -2,8* -2,3 -0,9* -4,2 -1,9*
Placebo 228 21 ± 5 -3,6 (-3,9 ; -1,7) -1,4 (-1,4 ; -0,4) -2,2 (-2,6 ; -1,2)
US-2 Silodosine 233 21 ± 5 -6,3 -2,9* -2,4 -1,0* -3,9 -1,8*
Placebo 229 21 ± 5 -3,4 (-4,0 ; -1,8) -1,3 (-1,5 ;-0,6) -2,1 (-2,5 ; -1,1)
Europe
 
Silodosine
 
371 19 ± 4 -7,0 -2,3* -2,5 -0,7° -4,5 -1,7*
      (-3,2 ; -1,4)   (-1,1 ; -0,2)   (-2,2 ; -1,1)
Tamsulosine
 
376 19 ± 4 -6,7 -2.0* -2,4 -0.6° -4,2 -1.4*
      (-2,9 ; -1,1)   (-1,1 ; -0,2)   (-2,0 ; -0,8)
Placebo 185 19 ± 4 -4,7   -1,8   -2,9  
* p < 0,001 par rapport au placebo ; ° p = 0,002 par rapport au placebo

Lors de l'étude clinique européenne, contrôlée versus un traitement actif, la non-infériorité de la silodosine 8 mg une fois par jour comparativement à la tamsulosine 0,4 mg une fois par jour a été démontrée : la différence moyenne ajustée (IC à 95 %) entre les traitements pour le score IPSS total dans la population per protocol a été de 0,4 (-0,4 à 1,1). Le taux de réponse (c.-à-d. amélioration d'au moins 25 % du score IPSS total) a été significativement plus élevé dans les groupes silodosine (68 %) ou tamsulosine (65 %) que dans le groupe placebo (53 %).

Lors de la phase d'extension à long terme, en ouvert, de ces études contrôlées, les patients ont reçu la silodosine pendant une durée allant jusqu'à 1 an et l'amélioration des symptômes induite par la silodosine en semaine 12 du traitement s'est maintenue pendant la période de 1 an.

Aucune baisse significative de la pression artérielle en décubitus dorsal n'a été observée dans aucune des études cliniques conduites avec la silodosine.

La silodosine 8 mg et 24 mg une fois par jour n'a eu aucun effet statistiquement significatif sur l'électrocardiogramme comparé au placebo.

Population pédiatrique
L'Agence Européenne du Médicament a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Urorec dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique présentant une HBP (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Néanmoins, le patient doit être informé du risque de survenue de symptômes liés à l'hypotension orthostatique (tels que des vertiges) et la prudence est recommandée avant de conduire une voiture ou d'utiliser une machine, jusqu'à ce que la réaction individuelle du patient à Urorec ait été déterminée.

UROREC : ses contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.

UROREC : ses précautions d'emploi

Syndrome de l'iris flasque peropératoire (SIFP)
Des cas de SIFP (une variante du syndrome de la pupille étroite) ont été observés au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte chez certains patients suivant ou ayant précédemment suivi un traitement par α1-bloquants. Il peut en résulter des difficultés techniques supplémentaires pendant l'intervention.
L'instauration d'un traitement par Urorec n'est pas recommandée chez les patients pour lesquels une intervention chirurgicale de la cataracte est programmée. Il est recommandé d'interrompre le traitement par α1-bloquant 1 à 2 semaines avant toute intervention chirurgicale de la cataracte, mais les bénéfices et la durée de l'arrêt du traitement avant intervention chirurgicale de la cataracte n'ont pas encore été établis.
Lors de l'évaluation préopératoire, le chirurgien ophtalmologiste et son équipe doivent vérifier si le patient qui va être opéré de la cataracte est ou a été traité par Urorec, afin de s'assurer que les mesures appropriées pourront être mises en oeuvre pour la prise en charge d'un SIFP pendant l'intervention.

Hypotension orthostatique
L'incidence de l'hypotension orthostatique liée à Urorec est très faible. Cependant, une baisse de la pression artérielle peut survenir chez certains patients et, dans de rares cas, entraîner une syncope. Dès les premiers signes d'hypotension orthostatique (tels que des vertiges posturaux), le patient doit s'asseoir ou s'allonger jusqu'à disparition des symptômes. Chez les patients atteints d'hypotension orthostatique, le traitement par Urorec n'est pas recommandé.

Insuffisance rénale
L'utilisation d'Urorec chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (Clcr < 30 ml/min) n'est pas recommandée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Insuffisance hépatique
Aucune donnée n'étant disponible, l'utilisation d'Urorec chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère n'est pas recommandée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Cancer de la prostate
Une HBP et un cancer de la prostate pouvant se manifester par des symptômes identiques et pouvant coexister, les patients chez lesquels une HBP est suspectée doivent être examinés avant de débuter un traitement par Urorec afin d'exclure la présence d'un cancer de la prostate. Un toucher rectal et, si nécessaire, un dosage du PSA devront être effectués avant le traitement puis à intervalles réguliers.

Le traitement par Urorec entraîne une réduction du volume de l'éjaculat, ce qui peut affecter temporairement la fertilité masculine. Cet effet disparaît après l'arrêt du traitement par Urorec (voir rubrique Effets indésirables).

UROREC : Ses interactions

La silodosine subit un métabolisme intensif, principalement par l'intermédiaire du CYP3A4, de l'alcool déshydrogénase et de l'UGT2B7. La silodosine est également un substrat de la P-glycoprotéine. Les substances ayant un effet inhibiteur ou inducteur sur ces enzymes et protéines de transport peuvent affecter les concentrations plasmatiques de la silodosine et de ses métabolites actifs.

Alpha-bloquants
On ne dispose pas d'informations suffisantes concernant la sécurité d'utilisation de la silodosine en association avec d'autres antagonistes des récepteurs adrénergiques α. En conséquence, l'utilisation concomitante d'autres antagonistes des récepteurs adrénergiques α n'est pas recommandée.

Inhibiteurs du CYP3A4
Lors d'une étude d'interaction, une augmentation d'un facteur 3,7 des concentrations plasmatiques maximales de la silodosine et une augmentation d'un facteur 3,1 de l'exposition à la silodosine (c'est- à-dire de l'ASC) ont été observées après administration concomitante d'un puissant inhibiteur du CYP3A4 (kétoconazole 400 mg). L'utilisation concomitante de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (tels que le kétoconazole, l'itraconazole ou le ritonavir) n'est pas recommandée. Lorsque la silodosine a été administrée en association avec un inhibiteur du CYP3A4 de puissance modérée tel que le diltiazem, une augmentation de 30 % environ de l'ASC de la silodosine a été observée, mais la Cmax et la demi-vie n'ont pas été affectées. Cette altération n'entraîne aucun retentissement clinique, par conséquent, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Inhibiteurs de la PDE-5
Des interactions pharmacodynamiques minimes ont été observées entre la silodosine et les doses maximales de sildénafil ou de tadalafil. Lors d'une étude contrôlée versus placebo, conduite chez 24 sujets âgés de 45-78 ans recevant Urorec, l'administration concomitante de sildénafil 100 mg ou de tadalafil 20 mg n'a provoqué aucune baisse moyenne de la pression artérielle systolique ou diastolique, telle qu'évaluée par les tests orthostatiques (position debout versus décubitus dorsal), qui soit cliniquement significative. Chez les sujets âgés de plus de 65 ans, les baisses moyennes de pression artérielle observées à différents moments de mesure ont été de 5 à 15 mmHg (pour la pression artérielle systolique) et de 0 à 10 mmHg (pour la pression artérielle diastolique). Les tests orthostatiques positifs sont légèrement plus fréquents en cas d'administration concomitante ; cependant, aucun cas d'hypotension orthostatique symptomatique ou de vertige n'est apparu. Les patients prenant des inhibiteurs de la PDE-5 en association avec Urorec doivent être surveillés afin de détecter tout effet indésirable.

Antihypertenseurs
Lors des études cliniques, de nombreux patients suivaient également un traitement antihypertenseur (à base essentiellement d'agents agissant sur le système rénine-angiotensine, de bêtabloquants, d'inhibiteurs calciques et de diurétiques). Aucune augmentation de l'incidence de l'hypotension orthostatique n'a été constatée. L'instauration d'un traitement antihypertenseur concomitant se fera toutefois avec une prudence particulière et les patients devront être surveillés afin de détecter tout effet indésirable.

Digoxine
Les taux à l'équilibre de la digoxine, un substrat de la P-glycoprotéine, n'ont pas été affectés de façon significative par l'administration concomitante de silodosine 8 mg une fois par jour. Aucun ajustement posologique n'est donc nécessaire.

UROREC : Ses incompatibilités

Sans objet.

En cas de surdosage

La silodosine a été évaluée à des doses allant jusqu'à 48 mg/jour chez des sujets sains de sexe masculin. L'effet indésirable limitant la dose a été l'hypotension orthostatique. En cas d'ingestion récente, le vomissement forcé ou le lavage d'estomac peuvent être envisagés. Si le surdosage d'Urorec entraîne une hypotension orthostatique, une assistance cardiovasculaire doit être mise en place. La silodosine étant fortement (96,6 %) liée aux protéines plasmatiques, la dialyse n'apporte aucun bénéfice significatif.

Grossesse - Allaitement

Grossesse et allaitement
L'indication thérapeutique ne concerne pas la femme.

Fertilité
Lors des études cliniques, une émission réduite ou nulle de sperme lors de l'éjaculation a été observée pendant le traitement par Urorec (voir rubrique Effets indésirables), en raison des propriétés pharmacodynamiques de la silodosine. Avant de débuter le traitement, le patient doit être informé de cet effet potentiel pouvant affecter temporairement sa fertilité.

UROREC : ses effets indésirables

La sécurité d'emploi d'Urorec a été évaluée dans le cadre de quatre études cliniques contrôlées en double aveugle (931 patients ayant reçu 8 mg de silodosine une fois par jour et 733 patients ayant reçu le placebo) et de l'extension de deux d'entre elles, en ouvert. Au total, 1 581 patients ont reçu 8 mg de silodosine une fois par jour. Parmi eux, 961 patients ont été exposés pendant au moins 6 mois et 384 patients pendant 1 an.

Lors des études cliniques contrôlées versus placebo et de l'utilisation à long terme, les effets indésirables les plus fréquents (23%) avec la silodosine ont été les troubles de l'éjaculation comme l'éjaculation retrograde ou l'émission réduite ou nulle de sperme lors de l'éjaculation. Cet effet peut affecter temporairement la fertilité masculine. Il est réversible en quelques jours après l'arrêt du traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables observés au cours des études cliniques et pour lesquels il existe un lien de causalité raisonnable par classe de systèmes d'organes MedDRA et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables observés sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

  Très fréquent Fréquent Peu fréquent Fréquence indéterminée
Affections psychiatriques     Diminution de la libido  
Affections du système nerveux   Vertiges   Syncope
Affections vasculaires   Hypotension orthostatique    
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales   Congestion nasale    
Affections gastro-intestinales   Diarrhée Nausées
Sécheresse buccale
 
Affections des organes de reproduction et du sein Ejaculation rétrograde
Emission réduite ou nulle de sperme
  Dysfonction érectile  
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures       Syndrome de l'iris flasque peropératoire
Hypotension orthostatique: l'incidence de l'hypotension orthostatique lors des études cliniques contrôlées versus placebo a été de 1,2 % sous silodosine contre 1,0 % sous placebo. L'hypotension orthostatique peut occasionnellement entraîner une syncope (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Syndrome de l'iris flasque peropératoire (SIFP): des cas de SIFP ont été signalés lors d'interventions chirurgicales de la cataracte (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). 
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