XYLOCAINE : ses indications
Anesthésie locale de contact avant exploration en urologie.
XYLOCAINE : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit
•Anesthésie locale en urologie |
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Classe thérapeutique |
Anesthésie, réanimation |
Principes actifs |
Lidocaïne |
Excipients |
Hypromellose (E464),Sodium hydroxyde (E524),Chlorhydrique acide (E507),Eau pour préparations injectables |
Statut |
Médicament soumis à prescription médicale |
Laboratoire |
Astrazeneca |
XYLOCAINE : sa posologie
- La quantité maximale disponible est de 10 g.
- Comme pour toute anesthésie urétrale, il est recommandé d'utiliser Xylocaïne 2%, gel dès la première manoeuvre, afin d'éviter un passage sanguin trop important de l'anesthésique à travers une muqueuse éraillée par des tentatives infructueuses.
- Après désinfection soigneuse du méat urinaire avec un antiseptique doux, introduire doucement l'extrémité de la seringue dans le méat jusqu'à étanchéité après avoir suivi les instructions concernant la manipulation de la seringue (voir instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).
- Chez l'homme :
. Injecter lentement le contenu de la seringue, sans forcer, par simple pression sur le piston.
. Mettre en place une pince à verge pendant 3 minutes au niveau du sillon balanopréputial. L'anesthésie est complète au bout de 5 à 10 minutes.
- Chez la femme :
Injecter lentement quelques grammes de gel dans l'urètre par simple pression sur le piston de la seringue.
- Chez l'enfant :
La quantité de gel administrée sera adaptée au poids de l'enfant et à la croissance du canal urétral. La posologie est de 2 à 4 mg/kg de chlorhydrate de lidocaïne, soit une dose de gel de 0,1 à 0,2 g/kg de poids.
XYLOCAINE : son aspect et forme
Le gel est non coloré.
XYLOCAINE : comment ça marche
ANESTHESIQUES LOCAUX.
Code ATC : N01BB02.
(N : Système Nerveux Central).
- La lidocaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.
- Le pKa de la lidocaïne est de 7,7. C'est une base faible. Elle est liée aux protéines (essentiellement les alpha-1 glycoprotéines) à environ 65%.
Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules
Sans objet.
XYLOCAINE : ses contre-indications
- Hypersensibilité aux anesthésiques locaux à liaison amide.
- Porphyries.
- Epilepsie non contrôlée par le traitement.
XYLOCAINE : ses précautions d'emploi
- Ne pas injecter.
- Etre prudent en cas de muqueuse urétrale traumatisée ou inflammatoire au niveau de laquelle la résorption de la lidocaïne risque d'être plus rapide et plus importante.
- L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
XYLOCAINE : Ses interactions
Sans objet.
XYLOCAINE : Ses incompatibilités
Sans objet.
En cas de surdosage
- Les manifestations de toxicité neurologiques sont traitées par l'injection d'un barbiturique de courte durée d'action ou d'une benzodiazépine, l'oxygénation, la ventilation assistée.
- En cas d'ingestion orale massive accidentelle, procéder à l'évacuation gastrique.
Grossesse - Allaitement
Sans objet.
XYLOCAINE : ses effets indésirables
- Réactions allergiques :
. les réactions allergiques (chocs anaphylactiques dans les cas les plus sévères) liées aux anesthésiques locaux à liaison amide sont rares.
. La survenue d'un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage.
. Les réactions toxiques témoins d'un surdosage anesthésique local, peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.
ON POURRAIT OBSERVER :
- Système nerveux central :
nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d'oreille.
Ces signes d'appel nécessitent une surveillance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.
- Système respiratoire :
tachypnée puis dyspnée.
- Système cardiovasculaire :
tachycardie, hypertension, dépression cardiovasculaire avec hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus, troubles du rythme (extrasystoles ventriculaires, fibrillation ventriculaire), trouble de la conduction (bloc auriculoventriculaire). Ces manifestations cardiaques peuvent aboutir à un arrêt cardiaque.