MESTINON : ses indications
- Myasthénie.
- Utilisé dans le traitement de l'atonie intestinale.
MESTINON : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit
•Myasthénie |
• Atonie intestinale |
Classe thérapeutique |
Gastro-Entéro-HépatologieNeurologie-psychiatrie |
Principes actifs |
Pyridostigmine |
Excipients |
Noyau :Silicique acide,Amidon de maïs,Povidone (E1201),Amidon,Talc (E553b),Magnésium stéarate (E572),Enrobage :Saccharose,Amidon de riz,Talc (E553b),Gomme arabique (E414),Fer oxyde (E172),Fer oxyde (E172),Paraffine,Paraffine |
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Tx de remboursement SS |
65 % |
Laboratoire |
Meda Pharma |
MESTINON : sa posologie
- Myasthénie :
4 à 8 comprimés par jour répartis en 3 ou 4 administrations.
Une fois la dose optimale déterminée, l'effet du médicament se prolonge durant la nuit.
- Atonie intestinale :
1 comprimé matin et soir.
MESTINON : son aspect et forme
Comprimé rond rose saumon clair.
MESTINON : comment ça marche
ANTIMYASTHENIQUE.
Parasympathomimétique, inhibiteur des cholinestérases, la pyridostigmine prolonge et augmente les effets muscariniques et nicotiniques de l'acétylcholine.
Elle augmente l'intensité et le rythme des contractions des fibres musculaires lisses (action péristaltigène). Elle améliore (au cours de la myasthénie) la force des contractions des muscles striés (action antimyasthénique) en favorisant la transmission de l'influx nerveux.
Le délai d'action de la pyridostigmine est d'environ 2 heures et sa durée d'action de 3 à 4 heures.
Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules
Sans objet.
MESTINON : ses contre-indications
CONTRE-INDIQUE :
- Antécédent d'allergique à la pyridostigmine.
- Asthme.
- Maladie de Parkinson.
- Obstruction mécanique des voies digestives et urinaires.
DECONSEILLE :
Allaitement : le passage dans le lait n'est pas connu.
L'association de la pyridostigmine avec d'autres anticholinestérasiques est à éviter sauf exception.
MESTINON : ses précautions d'emploi
- A utiliser avec précaution en cas d'insuffisance cardiaque, de bronchite spasmodique.
- En cas d'insuffisance rénale, il peut être nécessaire de réduire la posologie dans les cas sévères.
- Grossesse : Chez l'animal, les résultats des études ne sont pas concluants. Dans l'espèce humaine, on ne dispose pas d'étude épidémiologique. Cependant à ce jour, aucune malformation particulière n'a été notée sur les séries de femmes traitées en cours de grossesse.
MESTINON : Ses interactions
L'association de la pyridostigmine avec d'autres anticholinestérasiques est à éviter sauf exception.
MESTINON : Ses incompatibilités
Sans objet.
En cas de surdosage
Symptomatologie : sueurs, nausées, vomissements, hypersalivation, bradycardie, réactions syncopales, myosis, crampes abdominales, fasciculations et soubresauts musculaires, diarrhée.
Dans les cas particulièrement sévères, il peut se produire une importante fatigabilité musculaire qui, touchant les muscles respiratoires, peut déclencher une apnée et entraîner une anoxie cérébrale.
Le diagnostic de crise cholinergique par surdosage en Mestinon nécessite l'arrêt immédiat de tout médicament anticholinestérasique et l'utilisation de sulfate d'atropine. En raison du diagnostic différentiel parfois difficile entre une crise myasthénique et un surdosage en prostigmine, en cas de doute, le malade doit être transféré en centre spécialisé.
Grossesse - Allaitement
Grossesse :
Chez l'animal, les résultats des études ne sont pas concluants.
Dans l'espèce humaine, on ne dispose pas d'étude épidémiologique. Cependant à ce jour, aucune malformation particulière n'a été notée sur les séries de femmes traitées en cours de grossesse.
Allaitement :
Le passage dans le lait n'est pas connu.
MESTINON : ses effets indésirables
Effets muscariniques : crampes abdominales, nausées et vomissements, diarrhées, hypersalivation, augmentation des sécrétions bronchiques et lacrymales, myosis.
Effets nicotiniques : crampes musculaires, fasciculations et soubresauts musculaires.
Ces effets indésirables disparaissent en général en diminuant la posologie.
Dans les cas les plus sévères, il est possible d'injecter par voie sous-cutanée ou intramusculaire du sulfate d'atropine.