ROCALTROL 0,25 µg Capsule molle Etui de 30
ROCALTROL : ses indications
- Ostéodystrophie rénale.
- Ostéomalacies vitaminorésistantes.
- Rachitismes vitaminorésistants.
- Hypoparathyroïdie.
- Pseudohypoparathyroïdie.
ROCALTROL : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit
•Ostéodystrophie rénale |
• Ostéomalacie vitaminorésistante |
•Rachitisme vitaminorésistant |
• Hypoparathyroïdie |
•Pseudohypoparathyroïdie |
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Classe thérapeutique |
Métabolisme et nutrition |
Principes actifs |
Calcitriol |
Excipients |
Butylhydroxyanisole (E320),Butylhydroxytoluène (E321),Coco,Parahydroxybenzoate d'éthyle (E214),Parahydroxybenzoate de propyle (E216),Titane dioxyde (E171),Jaune orangé S (E110),Coccine (E124),Gélatine,Glycérine (E422),Sorbitol (E420) |
Statut |
Médicament soumis à prescription médicale |
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Tx de remboursement SS |
65 % |
Laboratoire |
Roche |
ROCALTROL : sa posologie
Avaler les capsules avec un peu d'eau, sans les sucer, ni les croquer.
Posologie usuelle :
- Sauf situation d'urgence, il est recommandé de commencer par :
. 0,25 µg (1 capsule) par jour dans l'ostéodystrophie rénale de l'enfant,
. 0,50 µg par jour, en une ou deux prises, dans l'ostéodystrophie rénale de l'adulte, les hypoparathyroïdies et pseudohypoparathyroïdies dans leur forme habituelle,
. 0,50 µg chez l'enfant et 1 µg par jour chez l'adulte, en une ou deux prises, dans les rachitismes, ostéomalacies et hypoparathyroïdies vitaminorésistants.
- La posologie ultérieure est strictement individuelle et doit être déterminée en fonction de :
. La calcémie et la phosphorémie qui doivent être mesurées une fois par semaine pendant la phase d'équilibration et une fois par mois ensuite.
. La calciurie chez les malades dont la fonction rénale est normale.
. L'efficacité jugée sur des paramètres adaptés à chaque affection.
ROCALTROL : son aspect et forme
Capsule orange.
ROCALTROL : comment ça marche
- Au niveau de l'intestin, ROCALTROL augmente l'absorption du calcium et du phosphore.
- Au niveau de l'os, ROCALTROL augmente la résorption ostéoclastique, libérant ainsi du calcium de l'os profond ; cette action s'exerce conjointement à celle de la parathormone, permettant la minéralisation du tissu ostéoïde.
- Au niveau du rein, ROCALTROL, à doses physiologiques, augmente la réabsorption tubulaire de phosphore et, peut-être aussi, celle du calcium.
- Ces trois activités entraînent, au cours du traitement de certaines maladies osseuses et métaboliques, une normalisation de la calcémie, de la phosphorémie, du taux sérique des phosphatases alcalines et de l'hormone parathyroïdienne.
Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules
Sans objet.
ROCALTROL : ses contre-indications
CONTRE-INDIQUE :
- Etats connus d'hypersensibilité à la vitamine D.
- Lithiase calcique avec hypercalciurie.
- Hyperparathyroïdisme primaire.
- Hypercalcémie quelle qu'en soit la cause.
- Il est préférable de n'utiliser ce produit chez la femme enceinte ou en cours d'allaitement qu'après avoir mis en balance les avantages attendus et l'éventuel risque thérapeutique.
En raison de la présence de sorbitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose.
DECONSEILLE :
- Vitamine D et autres dérivés de la vitamine D : afin d'éviter un surdosage, ne pas associer à ROCALTROL de la vitamine D, ni aucun de ses dérivés.
- Magnésium : une hypermagnésémie pouvant se produire au cours de l'insuffisance rénale avancée, et ROCALTROL favorisant l'absorption digestive du magnésium, s'abstenir d'administrer des médicaments contenant du magnésium (anti-acides, laxatifs).
ROCALTROL : ses précautions d'emploi
- La conduite du traitement impose la surveillance régulière (hebdomadaire au début) de la calcémie et de la phosphorémie afin de contrôler le produit phosphocalcique et, en l'absence d'insuffisance rénale sévère, de la calciurie.
- Il convient également de doser mensuellement la créatinine, le magnésium et les phosphatases alcalines sériques.
- La surveillance sera plus fréquente pendant la période d'établissement de la posologie utile et au moment où l'efficacité du traitement se traduit par une diminution des phosphatases alcalines.
- Dans tous les cas, il convient d'éviter l'apparition d'une hypercalcémie, d'une hyperphosphorémie et d'une hypercalciurie. Chez les sujets non insuffisants rénaux, l'apparition d'une calciurie > = 0,15 mmol (6 mg)/kg par 24 heures doit conduire à diminuer la posologie, même en l'absence de toute hypercalcémie.
- Hypercalcémie en cours de traitement :
. Entre 2,5 et 2,7 mmol/L (100 à 108 mg/L), réduire la posologie de moitié.
. Au-delà de 2,7 mmol/L (108 mg/L), le traitement doit être arrêté puis repris à demi-dose après normalisation. Le délai de normalisation est d'autant plus long que l'hypercalcémie est plus importante, mais il est habituellement plus court (quelques jours) qu'avec les autres dérivés de la vitamine D.
- En raison de la présence de sorbitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose.
- Digitaline : administrer ROCALTROL avec prudence aux sujets sous digitaline ; la survenue d'une hypercalcémie peut, chez de tels malades, provoquer une arythmie.
ROCALTROL : Ses interactions
- Vitamine D et autres dérivés de la vitamine D : afin d'éviter un surdosage, ne pas associer à ROCALTROL de la vitamine D, ni aucun de ses dérivés.
- Magnésium : une hypermagnésémie pouvant se produire au cours de l'insuffisance rénale avancée, et ROCALTROL favorisant l'absorption digestive du magnésium, s'abstenir d'administrer des médicaments contenant du magnésium (anti-acides, laxatifs).
- Digitaline : administrer ROCALTROL avec prudence aux sujets sous digitaline ; la survenue d'une hypercalcémie peut, chez de tels malades, provoquer une arythmie.
- Cholestyramine : l'absorption intestinale de ROCALTROL peut être réduite par la prise simultanée de cholestyramine.
ROCALTROL : Ses incompatibilités
Sans objet.
En cas de surdosage
- L'administration de doses excessives de ROCALTROL peut provoquer une hypercalcémie avec hypercalciurie et hyperphosphaturie.
- Le surdosage, asymptomatique au début, peut ensuite se traduire par : céphalée, faiblesse musculaire, somnolence, nausées, vomissements, sécheresse buccale avec sensation gustative métallique, constipation, douleurs musculaires et osseuses. Ultérieurement pourraient survenir : polydipsie, polyurie, perte de poids, calcifications des tissus mous. Dans la phase asymptomatique, il existe déjà une hypercalciurie, d'où l'importance de ce paramètre chez les malades dont la fonction rénale est normale.
- Chez les hémodialysés, en cas d'hypercalcémie, le traitement par ROCALTROL doit être immédiatement interrompu ; un régime hypocalcique sera instauré. La calcémie doit être dosée chaque jour jusqu'à ce qu'elle revienne à la normale, habituellement, en 2 à 5 jours, quelquefois en 10 jours.
Lorsque la calcémie est revenue à la normale, le traitement par ROCALTROL sera repris à demi-dose, la calcémie étant dosée deux fois par semaine. Une hypercalcémie sévère doit être corrigée en utilisant un dialysat dépourvu de calcium.
- En cas de surdosage accidentel avec ROCALTROL, il convient de provoquer des vomissements et de pratiquer un lavage gastrique si cela est possible précocement ; sinon, l'administration d'une huile minérale est susceptible de favoriser l'élimination fécale du produit. La calcémie et la calciurie doivent être dosées. Un ECG sera pratiqué. On instaurera un régime hypocalcique. En raison de la brièveté habituelle des effets de ROCALTROL, d'autres mesures thérapeutiques ne paraissent pas nécessaires. En cas d'hypercalcémie sévère, l'hospitalisation s'impose.
Grossesse - Allaitement
Il est préférable de n'utiliser ce produit chez la femme enceinte ou en cours d'allaitement qu'après avoir mis en balance les avantages attendus et l'éventuel risque thérapeutique.
ROCALTROL : ses effets indésirables
Le nombre d'effets indésirables rapportés lors de l'utilisation de ROCALTROL sur une période de 15 ans, dans toutes les indications est très bas ; l'incidence est rare (inférieure à 0,001%).
- Risque d'hypercalcémie et d'hyperphosphorémie pouvant entraîner :
. Des symptômes aigus : anorexie, céphalées, nausées, vomissements, douleurs abdominales ou gastriques et constipation.
. Des symptômes chroniques : précipitations calciques dans les tissus mous, calcifications dystrophiques, troubles neurosensoriels, fièvre, polyurie, polydipsie, déshydratation, apathie et infections urinaires.
- Une hypercalcémie chronique peut être associée à une augmentation de créatininémie.
- Des réactions d'hypersensibilité cutanée (prurit, rash, urticaire) sont décrites.
- En raison de la présence de Jaune Orangé S, risque de réactions allergiques.
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