cute; d'environ 60% et 50%. Le mécanisme de cette interaction n'a pas été totalement élucidé. En raison de la longue demi-vie de l'amiodarone, la possibilité d'une interaction médicamenteuse persiste pendant plusieurs semaines après l'arrêt de l'amiodarone.
La posologie de Pradaxa doit être réduite à 150 mg/jour chez les patients traités à la fois par dabigatran etexilate et amiodarone (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Inhibiteurs de la P-glycoprotéine :
La prudence est nécessaire avec les inhibiteurs puissants de la P-glycoprotéine tels que le vérapamil, la clarithromycine ou d'autres molécules. La quinidine, inhibiteur de la P-glycoprotéine, est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Inducteurs de la P-glycoprotéine :
Les inducteurs puissants de la P-glycoprotéine tels que la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire l'exposition systémique au dabigatran. La prudence est conseillée en cas d'administration concomitante avec ces médicaments.
Digoxine : dans une étude chez 24 sujets sains, lors de l'administration concomitante de Pradaxa et de digoxine, aucun changement concernant l'exposition à la digoxine, et aucune modification cliniquement significative concernant l'exposition au dabigatran n'ont été observés.
pH gastrique :
Pantoprazole : Une diminution d'environ 30% de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques de dabigatran en fonction du temps a été observée après administration concomitante de Pradaxa et de pantoprazole. Le pantoprazole et d'autres inhibiteurs de la pompe à protons ont été conjointement administrés avec Pradaxa lors d'essais cliniques sans qu'aucun effet sur le risque hémorragique ou sur l'efficacité ne soit observé.
Ranitidine : Aucun effet cliniquement significatif sur l'étendue de l'absorption du dabigatran n'a été observé après l'administration concomitante de Pradaxa et de ranitidine.
PRADAXA : Ses incompatibilités
Sans objet.
En cas de surdosage
Il n'existe aucun antidote au dabigatran. L'administration de doses de dabigatran etexilate supérieures à celles recommandées peut conduire à une augmentation du risque de saignement. En cas de complication hémorragique, le traitement doit être arrêté et l'origine du saignement recherchée. Le dabigatran étant principalement excrété par voie rénale, une diurèse suffisante doit être maintenue. L'instauration d'un traitement approprié (par exemple hémostase chirurgicale ou transfusion de plasma frais congelé) doit être envisagée.
Le dabigatran peut être dialysé, mais il n'existe aucune donnée clinique permettant de démontrer l'utilité de cette approche.
Grossesse - Allaitem