re doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations locales). Il est conseillé de noter la réalisation de ces tests dans la carte de surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir rubrique Contre-indications).
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans le traitement de la tuberculose, doit être envisagée. Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient de bien peser les bénéfices et les risques du traitement par Humira.
En cas de diagnostic d'une tuberculose inactive (« latente »), un traitement anti-tuberculeux approprié adapté à une tuberculose latente et conforme aux recommandations locales doit être mis en oeuvre avant de commencer le traitement par Humira.
Chez les patients présentant des risques multiples ou significatifs de tuberculose mais dont le test dermique à la tuberculine ne met pas en évidence une tuberculose latente, un traitement antituberculeux doit également être envisagé avant l'instauration d'Humira.
Un traitement anti-tuberculeux doit également être envisagé avant l'instauration d'Humira chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active, chez qui l'administration d'un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée. En effet, des cas de tuberculose active pendant le traitement par Humira ont été observés chez certains patients ayant reçu un traitement antérieur pour une tuberculose latente ou active.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de signes ou symptômes (par exemple toux persistante, cachexie/amaigrissement, fébricule) évocateurs d'une infection tuberculeuse, pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes :
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des patients traités par Humira. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids, sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient d'arrêter immédiatement l'administration d'Humira. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement antifongique empirique chez ces patients doivent êt |